Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.
Août contre septembre lutte ;
L’océan n’a plus d’alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.
La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.
Victor Hugo, Dernière gerbe
Je ne connaissais pas, merci pour la découverte et bienvenue ici…
RépondreSupprimerIl me rejoint ce poème. Il me semble que je n'ai pas vu passer l'été.
RépondreSupprimerComme pour me contredire (et contredire Hugo) l'été qui, ici, a été assez aléatoire semble s'installer – pour combien de temps ?
RépondreSupprimerLe poème mis en lien par Cathy dans le premier com' devrait également te plaire…