«Moi, je travaille toute la semaine, et le piano, ça doit rester un plaisir, et toi, tu voudrais tout le temps que j'en joue…», a-t-elle dit alors que je lui demandais (ordonnais ?) de s'exercer une dernière fois avant d'aller à son cours et qu'elle avait envie de visionner un truc à l'ordi (ordi devant lequel elle passe trop de temps à mon goût, mais c'est une autre histoire).
Elle a 10 ans depuis moins de deux mois. Me v'là bien…
Elle a 10 ans depuis moins de deux mois. Me v'là bien…
Ici, on te dirait, . Et non, le piano n'est pas seulement un plaisir, pas plus que la danse ou le patin de fantaisie. Mais ça aussi, c'est une autre histoire...
RépondreSupprimerJe lui ai répondu que même les choses qui ne relevaient pas du travail demandaient parfois un effort…
RépondreSupprimerBah moi on me réponds ça, j'arrête le truc direct (et ma cadette qui a 11 ans aussi, on a déjà testé). Chacun son rythme et ses façons de faire ;-) Ton rôle est sûrement d'accompagner/encourager sans dégoûter, et forcer trop dégoûte. Aaaaah les joies de la souplesse... Mais bon, chacun son truc, moi je trouve qu'il vaut mieux adapter les apprentissage sà l'enfant que de vouloir qu'il entre à tout prix dans une théorie inadaptée à son cas qui lui brise les meules.
RépondreSupprimerDur dur... et elle n'a que 10 ans ! Bon courage !
RépondreSupprimerJe ne me suis pas laissée faire, faut pas croire…
RépondreSupprimerC'est moi qui l'ai inscrite à ce cours de piano parce que je trouvais important qu'elle fasse autre chose que de la flûte à bec à l'école et que son musicien de père trouvait qu'il n'était pas bien placé pour le lui enseigner. Elle n'était pas exactement demandeuse, même si ravie à chaque fois que son papa lui retrouvait une mélodie, ou du moins ne savait jamais quel instrument choisir quand on lui parlait de l'inscrire à un cours. Quant au conservatoire, connaissant l'oiselle, je ne crois pas que solfège + chant durant un an avant d'approcher l'instrument, même si ça laisse le temps de réfléchir à son choix, lui aurait convenu.
Le fait est qu'elle a des semaines bien chargées, avec du théâtre et un atelier d'arts plastiques en plus de celui-là. Je ne suis donc pas, contrairement à ce qu'elle a pu laisser entendre, tout le temps après elle pour qu'elle s'entraîne.
Ça fait beaucoup d'activités extrascolaires, j'en suis consciente, mais, en même temps, elle en a besoin : elle est toujours en demande de ce genre de choses, et ça m'évite de trop l'entendre se plaindre de son profond ennui. Avec l'entrée en 6e l'année prochaine, elle ne pourra de toute façon pas continuer à ce rythme.
Le coup du piano qui doit être un plaisir avant toute chose, je crois bien que c'est moi qui l'ai dit en premier mais, ne serait-ce que par respect pour sa très gentille prof, et aussi pour l'effort que ça représente pour nous (le temps passé à l'accompagner et à l'attendre, celui que son père peut passer à la guider quand elle s'impatiente parce que ça coince, les sous…) je veux qu'elle pratique au moins deux fois entre deux cours. Pas deux heures à chaque fois, hein, mais pas cinq minutes non plus…
Tonner en disant que si elle n'est pas prête a faire d'effort de son côté je ne vois pas pourquoi nous on en ferait et que dans ces conditions on va arrêter ne fonctionne pas, en tout cas pas de façon durable, et je ne suis pas convaincue qu'appliquer la menace soit une bonne chose. Ça serait tout de même assez violent, non ?
Ah, lala, je ne pensais pas écrire une telle tartine dessus :-)
De fait, lorsque j'ai entendu sa réaction, j'ai été partagée entre amusement et agacement…
Surtout, surtout, je ne voudrais pas que vous vous fassiez une fausse impression et renvoyer une image négative de cette (encore) petite fille qui, au quotidien, n'est certes pas parfaite (qui l'est ?), est certes du mode inépuisable options autorechargeable à la lumière solaire le jour et lunaire la nuit, mais est une plutôt chouette gamine (et je ne dis pas ça seulement parce que c'est la mienne:-)…
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