La température ambiante étant devenue plus supportable j'ai filé hier au musée Marmottan, entraînant le Musicien avec moi.
J'ai manqué quelques expos ces temps-ci et je ne suis pas retournée au Louvre comme je l'avais projeté mais je tenais à voir celle consacrée à Berthe Morisot. Il ne fallait plus traîner : elle devait prendre fin le 1er juillet et avait déjà été prolongée jusqu'à ce dimanche (oui, c'est demain la fin. Qui a dit que j'ai tendance à visiter les expos au dernier moment ?).
C'était la première rétrospective consacrée à cette artiste depuis cinquante ans, réunissant cent cinquante pastels, fusains, peintures, aquarelles et sanguines prêtés par des musées internationaux et des collections privées – environ un tiers de son œuvre.
On peut imaginer ce qu'a été sa vie, le caractère qu'elle devait avoir, seule femme dans un milieu quasi exclusivement masculin en cette deuxième partie du XIXe siècle.
Des portraits qui donnent une meilleure idée de sa personnalité que nombre de ses fiches biographiques là (en anglais) et là. On peut trouver le dossier de presse, malheureusement peu illustré, là, et une petite présentation visuelle des œuvres exposées chez Culturebox et, naturellement, sur le site du musée.
Quelque quatre-vingts œuvres de Berthe Morisot – sans oublier les autres grands noms de ce mouvement parmi lesquels Monet, bien sûr, Caillebotte, Renoir, Pissaro, Sisley – font partie de la collection permanente du musée. Membre à part entière des impressionnistes, elle fut leur collègue, leur amie, leur muse.
Marmottan est, avec Orsay (et l'Orangerie), le musée des impressionnistes : c'est là que se trouve la plus importante collection au monde des œuvres de Monet, parmi lesquelles Impression, soleil levant, qui a donné son nom aux peintres.
On regrettera juste que l'entente ne soit pas la meilleure entre l'Institut, dont dépend l'un, et la Rmn, dont dépendent les autres. Avec un nouveau directeur nommé au début de ce mois, à la suite du décès du précédent, peut-être les choses changeront-elles.
Le vaste sous-sol a longtemps abrité diverses variantes des nymphéas mais héberge maintenant les manifestations temporaires. Son fondateur admirant Napoléon, on trouve à Marmottan pas mal de toiles datant de la fin du XVIIIe siècle et du IerEn Pire Empire, ainsi que des sculptures et du mobilier. Nous emmenant encore plus loin dans le temps, une salle abrite au premier étage des enluminures d'inspiration religieuse réalisées entre les XIIIe et XVIe siècles. L'assemblage peut paraître hétéroclite au départ mais, finalement, toutes ces périodes ne se côtoient pas trop mal…
P.-S. Un téléfilm consacré à Berthe Morisot a été tourné au printemps dernier et devrait être diffusé l'an prochain.
C'était la première rétrospective consacrée à cette artiste depuis cinquante ans, réunissant cent cinquante pastels, fusains, peintures, aquarelles et sanguines prêtés par des musées internationaux et des collections privées – environ un tiers de son œuvre.
On peut imaginer ce qu'a été sa vie, le caractère qu'elle devait avoir, seule femme dans un milieu quasi exclusivement masculin en cette deuxième partie du XIXe siècle.
Des portraits qui donnent une meilleure idée de sa personnalité que nombre de ses fiches biographiques là (en anglais) et là. On peut trouver le dossier de presse, malheureusement peu illustré, là, et une petite présentation visuelle des œuvres exposées chez Culturebox et, naturellement, sur le site du musée.
Quelque quatre-vingts œuvres de Berthe Morisot – sans oublier les autres grands noms de ce mouvement parmi lesquels Monet, bien sûr, Caillebotte, Renoir, Pissaro, Sisley – font partie de la collection permanente du musée. Membre à part entière des impressionnistes, elle fut leur collègue, leur amie, leur muse.
Marmottan est, avec Orsay (et l'Orangerie), le musée des impressionnistes : c'est là que se trouve la plus importante collection au monde des œuvres de Monet, parmi lesquelles Impression, soleil levant, qui a donné son nom aux peintres.
On regrettera juste que l'entente ne soit pas la meilleure entre l'Institut, dont dépend l'un, et la Rmn, dont dépendent les autres. Avec un nouveau directeur nommé au début de ce mois, à la suite du décès du précédent, peut-être les choses changeront-elles.
Le vaste sous-sol a longtemps abrité diverses variantes des nymphéas mais héberge maintenant les manifestations temporaires. Son fondateur admirant Napoléon, on trouve à Marmottan pas mal de toiles datant de la fin du XVIIIe siècle et du Ier
Musée Marmottan – Monet
2, rue Louis-Boilly
75016 Paris
Métro Ranelagh,
Rue de la Pompe ou La Muette
2, rue Louis-Boilly
75016 Paris
Métro Ranelagh,
Rue de la Pompe ou La Muette
P.-S. Un téléfilm consacré à Berthe Morisot a été tourné au printemps dernier et devrait être diffusé l'an prochain.
Un peu en retard mais je tiens à souligner l'intérêt de tes blogues sur les expositions que tu visites. C'est très enrichissant. Marmottan pour moi, la prochaine fois… pas de sitôt, hélas. Mais un jour.
RépondreSupprimerPeut-être plus tôt que tu ne le crois, sait-on jamais ? :-)
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