Encore quelques images – pour dire au revoir à l'hiver cette fois…
J'ai passé dix ans dans la rue de gauche et l'Homme quatre dans celle de droite… En plissant les yeux je devine mes anciennes fenêtres. L'immeuble que l'on aperçoit entre les deux abritait un commissariat il y a une centaine d'années. Le coin ne devait pas être de tout repos, c'était celui où sévissaient les Apaches, et Casque d'or l'a souvent arpenté. Un jardin public pas très loin de là porte d'ailleurs son nom depuis environ douze ans. Les locaux du commico sont maintenant occupés par un cabinet d'architectes. L'église que l'on voit tout au fond est Don Bosco et a servi de décor à une scène du Drôle de paroissien de Jean-Pierre Mocky. Quelques séquences d'Assassin(s), de Mathieu Kassovitz, ont été tournées sur le terre-plein central et dans la laverie située juste après la voiture garée à main gauche. Je revenais d'une soirée au cinéma lorsque j'ai vu l'équipe de tournage sur le terre-plein, et je me souviens des silhouettes des acteurs. Le film que je venais de voir ? La Haine… Amusée par la coïncidence et malgré l'heure tardive j'avais appelé l'amie quittée moins d'une heure auparavant.
Le vingtième arrondissement constitue un décor naturel très prisé pour les tournages de fictions. C'est par exemple dans les rues de Ménilmontant que le petit Pascal Lamorisse suivait son ballon rouge. Il n'est pas rare que les scènes de métro soient tournées dans une partie de la station de la porte des Lilas transformée en plateau et inaccessible au public, et l'adaptation cinématographique du Petit Nicolas situe la maison du héros dans la rue Irénée-Blanc. On voit par ailleurs régulièrement divers mobilhomes et camions abritant des loges ou transportant du matériel garés en bas de chez nous.
D'autres photos par là (avec les noms de leurs auteurs et
de jolies prises de vues publiées aussi dans les commentaires)…
de jolies prises de vues publiées aussi dans les commentaires)…
J'adore le bonhomme de neige souriant sur son banc public !!!
RépondreSupprimerVivre dans un décor de cinéma, et que ce soit si naturel, si quotidien… Vivre à Paris. C'est vraiment pas comme ça à Blainville - hi.
RépondreSupprimerEst-ce que le bonhomme de neige sur le banc public était un artiste fausse statue, comme j'en ai vu ?
Ah non, je crois qu'il était en vraie neige véritable :-)
RépondreSupprimerah ça oui
RépondreSupprimerau revoir l'hiver...