mercredi 4 septembre 2013

In extremis

Le sac à dos de la douce lui blessant les épaules et n'étant pas bien étanche nous lui en avons trouvé un autre. Commandé sur Internet il semblait correspondre à nos critères. 

Il s'agit d'un sac de randonnée et non d'école mais ses taille et contenance
devraient permettre de l'utiliser comme tel.

J'en utilise un du même style depuis quelque chose comme huit ans, qu'elle se serait bien approprié (rien n'interdit de rêver). Sauf que le mien est en coton et son intérieur doublé et que celui-ci est composé d'un mélange de ramie et de coton. Surtout, il n'est pas doublé – il est donc plus léger – et la toile m'a semblé bien fine, même si la ramie est réputée très résistante (un fil de ramie de la grosseur d'un fil à coudre ne peut-être cassé à la main). Qu'à cela ne tienne, déclarai-je haut et fort, je m'en vais le doubler. Je pensais surtout au fond du sac, un peu transparent. 
Plus facile à dire qu'à mettre en pratique, j'ai pris le sac et l'ai posé et reposé bien des fois avant de me lancer lundi soir…

J'ai pris une chute de lin, dont j'ai taillé un morceau aux proportions du devant du sac et un autre à la taille et à la forme du fond, avec une marge de couture.

 Ma chute n'était pas suffisamment large ; j'en ai assemblé deux morceaux
– deux rangs en zigzag puis une couture anglaise – et centré la couture.

Le dos est molletonné et les coutures intérieures toutes renforcées de gros grain, il aurait fallu je crois une machine plus costaude que la mienne pour piquer toutes les épaisseurs. J'ai fixé à points glissés  (je ne suis pas sûre du nom) un premier côté de la pièce de lin au gros grain d'un des côtés du dos, avant de faire la même chose à l'autre extrémité.

 
 Pas tout à fait le même vert, j'ai pris la teinte la plus approchante.
Comme l'a fait remarquer la douce, ça n'est que l'intérieur du sac.

Je me suis ensuite occupée du fond. Après avoir grossièrement cranté l'arrondi pour éviter que le résultat grigne j'ai dans un premier temps et toujours à points glissés cousu le côté droit du fond de la doublure au dos du sac avant de fixer la partie arrondie à l'aide d'un bâti au tube formé par le corps de la doublure en laissant une marge de couture. J'ai ensuite rabattu et rentré cette dernière par-dessus pour un fini qui ne pique pas les yeux : toujours à la main j'ai ourlé le tout avant de prendre la machine pour deux rangs de point zigzag afin que la couture tienne malgré le poids de ce qu'elle devra porter cette année.
 

Je comptais au départ ajouter une pièce de simili cuir à l'extérieur. Étant donné la forme et le montage du sac, je n'ai pas trouvé comment faire mais je n'abandonne pas encore l'idée. Pour finir et toujours à la main j'ai fermé le haut du tube à points glissés avant de consolider cette dernière couture à la machine.


***
Elle avait eu un coup de cœur pour le tissu du protège-cahier et de la trousse cousus l'an dernier mais ne me l'a clairement dit qu'une fois l'un offert et l'autre vendue. Quand il s'est agi de lui prendre un nouvel agenda elle m'a demandé si je pourrai lui coudre une couverture dans cette étoffe. Cousue, lavée et repassée hier dans la foulée du sac, la Demoiselle l'a emportée ce matin !



La rentrée des 5es se déroulait tout à l'heure dans son collège.

8 commentaires:

  1. Ah ouiiii, la trousse que j'avais achetée pour MOI et que je n'ai jamais pu utiliser pour cause de vol par délinquante mineure récidiviste :D!

    RépondreSupprimer
  2. J'espère que sa rentrée a été bonne et bravo pour le sac personnalisé ! Pas sûre que je serais parvenue au même résultat : en décousant une simple étiquette tout à l'heure, j'ai percé le tee-shirt... Bon, circonstances atténuantes : il s'agissait de fil de pêche !

    RépondreSupprimer
  3. Merci ! La rentrée s'est bien passée, elle est encore dans la même classe que son amie de toujours, l'emploi du temps est bizarre mais comme il va probablement changer j'attends encore pour en causer le cas échéant…
    L'amie de toujours et ma douce formaient un trio avec une autre comparse qui, elle, est malheureusement dans une autre classe mais elles se retrouvent aux récrés et durant les repas…

    RépondreSupprimer
  4. Un sac de randonnée est effectivement mieux penser pour être confortable à porter même "chargé"...

    RépondreSupprimer
  5. Je n'utilise pur ma part que ça, les autres m'encombrent…

    RépondreSupprimer
  6. Et l'étanchéité ? Coton, doublé coton ?

    Pour le morceau de simili-cuir, de la colle, tout simplement ?

    RépondreSupprimer
  7. Je ne sais pas si fixer le bout de simili avec une colle même spéciale conviendrait sur la durée. Il faudrait qu'elle puisse poser le sac sans se soucier des conditions météo ou de l'état du sol (la cour du collège est assez poussiéreuse), et je dois pouvoir le passer facilement en machine…
    En découper un bout aux proportions du sac ne poserait pas de problème, c'est plutôt pour obtenir de jolies finitions que je me pose des questions…

    RépondreSupprimer