Commencé en août, ce gilet a été défait une première fois alors que je m'apprêtais à retourner à la maison du verger. Je l'ai recommencé là-bas durant les jours qui ont suivi puis l'ai mis en attente, faute de laine, le temps de terminer le précédent et d'aller chercher d'autres pelotes chez ma dealeuse car la Demoiselle le voulait plus long, corps et manches, que je n'avais prévu. Je l'ai de nouveau défait car il lui était trop large. Repris une troisième fois il a bien été avancé durant ma pause forcée du mois dernier. Si le corps n'a pas posé de problème j'avoue que la manche gauche a été tricotée à quatre reprises : le résultat du magic loop ne m'a pas satisfaite les deux premières fois. Peut-être en raison de la longueur du câble, et aussi de sa rigidité, j'ai paradoxalement trouvé cette façon de procéder longue, fastidieuse et grosse consommatrice de fil. L'ouvrage tendait en outre à s'entortiller autour du fil. Mon modèle préféré n'étant pas toujours là pour les essayages, elle était trop courte d'environ deux centimètres à la troisième reprise, montée en allers-retours, et j'ai dû en défaire une partie pour la rallonger. Cette quatrième tentative a été la bonne. La manche droite n'a pas posé de problème.
Modèle top-down, inspiré de toutes les explications que l'on peut trouver à droite et à gauche. Merci à toutes les partageuses…
À les voir fleurir depuis un moment
sur la Toile et à lire les mérites de cette façon de procéder, je me
suis donc à mon tour lancée dans le tricotage d'un gilet top-down
(komydisent). J'appréhendais les rangs de plusieurs centaines de mailles
quand on arrive à la fin des augmentations des manches et,
effectivement, c'est looooooooooong sur le moment mais ça reste finalement assez rapide à
monter et les rangs suivants viennent tout seuls après ça (ce qui ne signifie pas que je sois tout à fait prête psychologiquement pour me lancer dans un châle à 600 mailles !).
Avantage non négligeable de cette façon de procéder : il suffira je crois d'ajouter quelques augmentations au raglan du modèle pour l'élargir, autant dire que je pense récidiver…
Avantage non négligeable de cette façon de procéder : il suffira je crois d'ajouter quelques augmentations au raglan du modèle pour l'élargir, autant dire que je pense récidiver…
Quelle tenacité!!!!
RépondreSupprimerJ'ai déjà su tricoter. Et bien à part ça, les deux yeux fermés. Mais il y a si longtemps, je ne sais plus du tout. Et la vie m'a entraîné dans tant d'autres directions que je n'aurai plus jamais le temps.
RépondreSupprimerMaintenant, mes sorties traditionnelles contre les anglicismes inutiles et souvent incorrects utilisés en France.
Un dealer, si ce n'est pas a drug dealer, or a scrap dealer, a wheeler-dealer, a broker dealer or whatever, c'est tout simplement un commerçant, un marchand, un vendeur tout simplement.
Pour le magic loop, je vais demander à Hélène. L'anglicisme n'est pas courant ici, pas celui-là en tout cas. :-)
Très belle couleur. Je ne comprends pas très bien le processus mais j'admire le résultat.
RépondreSupprimerQuelle différence y a-t-il entre travailler avec ce Magic Loop et travailler avec trois aiguilles ou avec l'aiguille circulaire ?
@ Roger : wouldn't you just know…
RépondreSupprimerPrends-le facile, ça fera la job :-)
@ Hélène : le processus consiste à démarrer l'ouvrage par l'encolure et à tout tricoter d'un seul tenant ou presque. Cela permet d'éviter un maximum de coutures. J'ai inséré un lien à "magic loop" pour que tu voies en quoi cela consiste.
@Dominique : Ce n'était pas une insulte, tu sais. Je laisse ce genre de remarques à beaucoup de mes correspondants de France.
RépondreSupprimerDe façon générale, les Français trouveraient fort instructif de consulter régulièrement les ouvrages électroniques de l'Office québécois de la langue française, dont le très complet Grand dictionnaire terminologue (entre autres).
http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca
Probablement parce que nous devons constamment lutter pour protéger notre langue, nous en sommes venus à développer des outils comme celui-là, lesquels devraient en toute logique être considérés comme la nécessaire bible de référence… en France. Mais oui, en France.
Nous parlons Québécois, certainement. Certains le parlent mal, mais pour la plupart nous adorons cette langue. Et comme nous sommes en très grande majorité bilingues, le fait de pouvoir parler parfaitement anglais n'est pas une gloire, mais tout au plus une nécessité.
La langue, elle, c'est la prunelle de nos yeux.
RG
@ Roger : Je sais bien que ce n'était pas une insulte et ce n'est pas ainsi que j'ai pris ton commentaire. Je connais le site de l'Office québécois de la langue française, il fait partie de ceux recommandés durant la formation de correcteur. Il m'arrive de l'utiliser, selon la nature du travail que l'on me demande.
RépondreSupprimerUn tricot aussi complexe ne me concernera pas avant... Mais il est vraiment très beau !
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