Une visite de l'exposition Paul Klee, l'ironie à l'œuvre, à Beaubourg, a déterminé la nature de nos exercices durant les semaines qui l'ont suivie. Nous avons dans un premier temps disproportionné la parfaite plastique de nos modèles, comme Klee l'avait fait à une certaine période, avant de (tenter de) mettre en avant l'aspect mécanique des corps.
J'ai d'abord eu du mal à suivre les consignes…
Crayon.
… mais, petit à petit…
Crayon.
Carré Conté.
Feutre noir.
Puis Claudia est venue nous enchanter de sa grâce. Nous avons eu droit à un véritable effeuillage, très éloigné par sa beauté des performances de certaines scènes.
Feutres noirs, différentes épaisseurs de pointes.
Crayon.
Il s'est donc ensuite agi faire ressortir l'aspect mécanique du corps. Je n'ai pas retrouvé les dessins qui nous ont servi de support mais ils étaient dans cet esprit-là. C'est le type d'interprétation auquel je n'arrive pas.
Crayon.
Aquarelle, crayon, feutre noir.
Crayon. Virginie attend un petit pour la fin de l'été. Je ne sais pas quand nous la reverrons.
Annie est venue prendre la pose la semaine suivante. Il fallait cette fois retrouver les chiffres, voire les lettres dans le corps, inventer en quelque sorte un alphabet, mais je n'ai pas su me défaire de l'exercice de l'année dernière et le format de mes feuilles m'a gênée.
Aquarelle, crayon, feutre noir.
Aquarelle, crayon.
Aquarelle, crayon, feutre noir.
J'ai manqué la semaine suivante, et celle d'après s'est passée sans cours, les ateliers Beaux-Arts préparant leurs portes ouvertes. On peut voir des photos des œuvres exposées là.
Mnémosyne, déesse de la mémoire et mère des Muses, avait donné son nom au thème de l'année. Les séances traitant du sujet ont eu lieu durant mon absence – toutes absences confondues j'aurai finalement manqué près d'un trimestre.
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