Je sors de la cage d'escalier. Me dirigeant vers la droite, je regarde si le gardien est dans la loge, vers où se dirige l'ascenseur et si des gens se trouvent autour de moi. Après être entrée dans le sas de l'immeuble, je me prépare mentalement au froid du vent de dehors. J'ouvre la porte et je laisse le vent me heurter. Je m'avance dans le parking et tourne à droite, saluant quelques voisins. Je descends du trottoir pour pouvoir passer entre les barrières empêchant les inhabitants (sic) de la résidence d'entrer.
Maman n'aime pas que je le fasse mais je ne peux pas m'en empêcher : je l'ai toujours fait.
À l'entrée du parking, je tourne encore une fois à droite et descends la rue. Devant la laverie, j'inspire l'odeur de la lessive. Au restaurant le plus proche, je vois les décorations de Noël égayer l'endroit. Les bougies, posées sur chaque table, le rendre plus chaleureux. Plus loin, le propriétaire du magasin de peinture regarde la rue. Il fait tout le temps ça – je me suis toujours demandé pourquoi. Au carrefour je me dirige vers le passage piéton, accélérant le pas en fonction du feu. Je traverse le premier puis le deuxième passage. Il y a plus de gens sur le second en fonction des voyageurs du métro. Je les regarde sortir et se presser dans différentes directions. Certains ont les mains remplies. Sur le mur à côté de la boulangerie se trouve une carte géante du quartier. Je m'arrête devant elle et j'essaie de trouver plusieurs endroits. Je continue tout droit, jetant un coup d'œil aux horaires de la Terre affichés dans les vitrines du théâtre et je repense au spectacle sur le bonhomme rouge et le bonhomme vert où maman m'avait emmenée il y a quelques années. Les deux lions devant la maison de retraite ont un regard bienveillant. Ils sont comme les gardiens du lieu. Plus loin, le fleuriste et le Monoprix ont pour moi un contraste flagrant entre le premier où règne l'odeur des sapins et le deuxième où les gens se pressent de finir leurs courses. Je ne prête pas attention au reste de la rue où se trouvent l'hôpital d'un côté et différentes boutiques de l'autre. Au dernier café de mon chemin, j'observe les décorations de Noël posées là depuis le 1er novembre. J'aperçois la librairie, j'y entre et l'accent italien de la libraire, m'ayant bercé toute mon enfance, m'accueille.
Bonnes fêtes de fin d'année.
L'année passée a vu la classe de la douce s'impliquer dans ce projet en partenariat avec la Maison du geste et de l'image et la Ville. Ses professeures de français et de mathématiques, l'écrivaine Carole Achache et la photographe Chloé Devis ont conduit des ateliers thématiques autour de l'autoportrait, du quartier, des objets du passé, des goûts et dégoûts… Carole Achache est décédée à la fin de l'hiver, les ateliers ont continué. Une restitution de ce travail de longue haleine s'est tenue le 17 juin dernier à la MGI.
Merci pour la balade ;)
RépondreSupprimerJe te souhaite de bonnes fêtes, bisous.
Quelle jolie déambulation de Noël... Et les livres, quels cadeaux !
RépondreSupprimerBisous et joyeux Noël !
Merci les filles, merci de votre passage et à bientôt !
RépondreSupprimerJe vous souhaite également un joyeux Noël.
J'ai bien envie de retourner passer un we à Paris, maintenant que j'ai plus de temps et de calme, je vais plancher sur un séjour parisien.
RépondreSupprimerAh oui, ce serait chouette !
RépondreSupprimer(On a un futon assez accueillant, bien qu'un peu raide :-)
Extrêmement intéressant de suivre la Demoiselle dans ses déambulations. Elle avance, elle avance…
RépondreSupprimerBonne année à vous tous.
Merci Hélène, plein de bonnes choses pour Roger et toi aussi !
RépondreSupprimerJe t'embrasse?