Mesdames et messieurs, M. Leonard Cohen, Donald Brittain et Don Owen, Office national du film du Canada
À partir de treize-quatorze ans j'ai passé des heures à l'écouter attentivement, à copier les paroles de certaines de ses chansons dans des cahiers et à les traduire. Je ne sais plus de quels albums il s'agissait – je m'y perds un peu entre les enregistrements en studio ou en public et les compilations – mais je me souviens que les paroles y figuraient. Le son particulier de sa guitare, les chœurs aériens qui l'accompagnaient, les violons et le timbre de sa voix me rendaient toute chose. Par la suite je me suis attachée à les traduire «à l'oreille». Ce n'était pas compliqué, il articulait si bien (surtout par rapport à un Dylan). Je suppose qu'il a sans le savoir contribué à améliorer mon anglais. Ce matin j'avais vraiment de la peine et mes larmes coulaient toutes seules.
Je le connais très indirectement, par des reprises, par des hommages... C'est dommage que son décès soit l'occasion pour moi, bien tard, de chercher à savoir quelles sont ses sources d'inspiration, sa spécificité...
RépondreSupprimerJ'ai vraiment dû me restreindre quant au choix des chansons…
RépondreSupprimerUn de mes artistes préférés.
RépondreSupprimerQuelle tristesse...
Bises.