Mollo sur le plastique en cuisine
Bisphénol A, phtalates… les plastiques n’ont plus la cote. Il y en a pourtant de meilleurs que d’autres. Repères.
Mes boîtes en plastique
Selon leur composition, elles libèrent ou non des composés toxiques. Et plus encore au contact de liquides chauds ou de corps gras. Pour s’y retrouver, on traque les numéros peu visibles sous le récipient. La suite est à découvrir chez Avantages.
J'élimine progressivement les contenants et ustensiles en plastique de ma cuisine depuis un moment déjà, et cet article ne fait que me conforter dans ce sens… Cela devient impossible dès lors que l'on met les pieds dans un magasin d'alimentation. Le papier paraffiné qu'emploient certains détaillants ne m'inspire pas plus confiance que ça, et si j'ai quelques moules en silicone, je les utilise le moins possible.
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J'avais déjà lu des articles alarmants sur la pollution intérieure des salles de classes il y a quelques années. Je pensais que des progrès avaient été faits depuis mais il semblerait que pas du tout…
Des salles de classes un peu trop toxiques
Par (6 septembre 2012)
Défauts de ventilation, polluants intérieurs volatils, particules fines... L’air que respirent enfants et enseignants dans les salles de classe est loin d’être sain. Un enfant sur trois risque ainsi de devenir allergique, selon une étude réalisée dans 108 écoles françaises. D’autres données révèlent aussi la possible nocivité de certaines fournitures scolaires. La rentrée sera-t-elle l’occasion de faire la chasse aux toxiques ?
À l’école primaire, un élève sur trois respire des polluants en quantité supérieure aux normes définies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ! C’est ce qu’a révélé une étude française, menée dans 108 écoles, et publiée en mars dernier dans la revue internationale Thorax [1]. L’étude a mis en évidence les liens entre pollution des salles de classe et maladies chroniques (la suite chez Basta !).
J'adhère entièrement à la notion de cartable écolo, et je fais de mon mieux de ce côté-là aussi, mais si la papèterie reste abordable le choix des sacs, quant à lui, est plus que restreint au-delà d'une certaine taille, sans parler des prix peu raisonnables (j'aimerais bien, par exemple, que l'on m'explique pourquoi le chanvre, d'une culture semble-t-il plus facile que celle du coton – il ne nécessite ni pesticides ni engrais et réclame moins d'eau que celui-ci – est si cher à l'achat une fois tissé), et les établissements scolaires sont les premiers à demander des fournitures en plastique (classeurs, chemises à rabats, règles, etc.), probablement pour en alléger le poids et leur permettre de résister aux sacs à dos. Sans parler du fait que les jeunes éprouvent parfois le besoin de ressembler les uns aux autres, et que trop les marginaliser au sein d'un groupe n'est pas idéal. J'ai refusé les trucs en PVC mais j'ai cédé devant le modèle de sac à dos qui plaisait à la Demoiselle…
Notre monde est-il donc devenu si vicié que, quoi que l'on fasse, on n'y arrivera pas ? J'avais relevé cette citation quelque part, je crois qu'elle est de Maria Montessori : «N'élevons pas nos enfants pour le monde d'aujourd'hui. Ce monde n'existera plus lorsqu'ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s'adapter.»
J'adhère entièrement à la notion de cartable écolo, et je fais de mon mieux de ce côté-là aussi, mais si la papèterie reste abordable le choix des sacs, quant à lui, est plus que restreint au-delà d'une certaine taille, sans parler des prix peu raisonnables (j'aimerais bien, par exemple, que l'on m'explique pourquoi le chanvre, d'une culture semble-t-il plus facile que celle du coton – il ne nécessite ni pesticides ni engrais et réclame moins d'eau que celui-ci – est si cher à l'achat une fois tissé), et les établissements scolaires sont les premiers à demander des fournitures en plastique (classeurs, chemises à rabats, règles, etc.), probablement pour en alléger le poids et leur permettre de résister aux sacs à dos. Sans parler du fait que les jeunes éprouvent parfois le besoin de ressembler les uns aux autres, et que trop les marginaliser au sein d'un groupe n'est pas idéal. J'ai refusé les trucs en PVC mais j'ai cédé devant le modèle de sac à dos qui plaisait à la Demoiselle…
Notre monde est-il donc devenu si vicié que, quoi que l'on fasse, on n'y arrivera pas ? J'avais relevé cette citation quelque part, je crois qu'elle est de Maria Montessori : «N'élevons pas nos enfants pour le monde d'aujourd'hui. Ce monde n'existera plus lorsqu'ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s'adapter.»
Ben moi, le monde qu'on leur prépare, à nos mouflets, il me flanque tout de même sacrément la trouille.
2 commentaires:
La citation est bien de Montessori <3
Difficile, je trouve, de vivre aujourd'hui sans plastique (et en étant vaguement sain, sans huile de palme, sans ogm, sans pesticides, français voire local si possible... ça devient horriblement compliqué ! alors que ça devrait être la norme, en toute logique et simplicité... enfin bref !).
Par exemple, dans quel genre de récipient mettre la gamelle du midi de Monsieur Plouf si ça n'est pas dans un récipient en plastique ? Ca a un côté très pratique difficile à contourner... Il y a quelques décennies, on mettait un gros oignon, une miche de pain noir et un bout de lard dans un torchon... Aujourd'hui, il faudrait donc se contenter d'un sandwich, et faire avec les continuels reproches parce que ci et ça...
Oui, c'est un peu ce que je cherchais à pointer : difficile de bien faire.
Pour la gamelle, on trouve des contenants en inox mais sûr qu'on n'a pas nécessairement ça dans ses placards.
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