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jeudi 8 juin 2017

Après la pluie, le beau temps

Double arc-en-ciel, depuis les hauteurs de Nogent-sur-Marne, le 2 juin.

mardi 3 janvier 2017

2017

Histoire d'inverser la tendance de ce siècle encore débutant (on y croit, on y croit)


D'ailleurs…


Bonne année à vous.

jeudi 8 décembre 2016

Belle marquise…

Extrait d'une dizaine de minutes de la représentation baroque du Bourgeois Gentilhomme par la troupe du Poème harmonique de Vincent Dumestre. On peut en voir l'intégralité, avec musique et ballet de Lully, donnée en 2004 à Paris, au théâtre du Trianon, .

Lu parmi les commentaires postés sous cette vidéo : jusqu'au XIXe siècle, en France, le bon usage voulait que l'on roule les «r». De la même façon, «oi» était prononcé «oué» (cette prononciation tire son origine au Moyen Âge, où «oi» se prononçait «oï», graduellement transformé en «oué» à partir de la Renaissance). Dans certains milieux populaires parisiens, «oi» a commencé à se prononcer «oua» à partir du XVIIIe siècle, mais cet usage était considéré comme vulgaire. Il faudra attendre la Révolution pour que cette prononciation gagne en prestige (par mépris de l'aristocratie) et ne remplace définitivement la prononciation «oué».
J'ai bien sûr cherché à vérifier. Je suis tombée sur des explications bien complexes, dont il ressort peu ou prou la même chose :-)

mardi 25 octobre 2016

Changement climatique

Petit à petit l'automne s'installe. Les températures sont clémentes et entre deux averses le soleil continue de luire. Sur ma loggia, un plant de tomates quelque peu dégarni s'y croit encore.

Les corolles des volubilis semés en juin dernier n'ont commencé à s'ouvrir que dernièrement et, malgré les nombreux bourgeons, je n'ai pour l'instant pas plus de deux fleurs à la fois, alors que leurs feuilles ont déjà commencé à se faner.

Depuis quelques jours les feuilles des arbres jaunissent sensiblement. Il me semble que cela arrive plus tôt habituellement. Il y a relativement peu de feuilles au sol.

Les campanules s'offrent une floraison supplémentaire, et de nouvelles pousses de misère sauvage ont surgi du terreau, remplaçant les précédentes, fanées.

Elles donnaient encore des fleurs il y a peu, et les nouvelles pousses sont habituellement moins hautes en cette période de l'année.

Des centaurées bleues semées au printemps ont pauvrement fleuri : peu abondantes elles ont toutes été d'un mauve terne.

Alors que nous traversons toujours quelques semaines frisquettes entre la fin de l'été et la mise en route du chauffage nous n'avons pas eu le temps d'avoir froid cette année. Malgré cela, il n'est pas rare de voir une coccinelle entrer dans la maison quand j'ouvre une fenêtre. Il s'agit, je crois, de coccinelles asiatiques se préparant pour l'hiver.

Les paniers de l'amap ont été moins généreux que les autres années, même si nous ne sommes pas à plaindre. Il y aura moins de sauce tomate maison qu'à l'habitude.


Les volubilis fleurissent de juin à octobre, les campanules de mai à septembre et la misère sauvage de mars à septembre.

dimanche 6 septembre 2015

Murphy

L'armoire à vaisselle s'est littéralement écartelée alors que je venais d'en refermer la porte hier soir. En douceur, je précise. Le bruit causé par la chute en cascade des assiettes et des verres est pour le moins impressionnant.

Le plus gros a déjà été dégagé.

Plus de peur que de mal mais les prochains invités risquent de manger dans des assiettes dépareillées. Un service intact est quelque chose de finalement assez surfait, non ?

mercredi 26 août 2015

Coup de neuf

Mise en page plus aérée, nouveau nom, ça me démangeait depuis un moment, même si j'aimais bien les en-têtes des différentes rubriques du modèle classique. 



Je suis finalement passée à l'acte, comme pour doucement amorcer la rentrée. Points de typo, points de tricot, de crochet, de couture ou de broderie : Papier, panier, piano devient Les Points suspendus. L'url reste la même…

lundi 2 mars 2015

Configuration

Je compare parfois le cerveau humain à un disque dur et me pose régulièrement des questions quant à la configuration de certains.
Qu'ont-ils dans la tête, ces gens qui transforment des enfants en soldats, qui réduisent leurs semblables à l'esclavage, violent les femmes qui tombent entre leurs mains, attachent une bombe à une fillette de 10 ans en plein marché, profanent des cimetières, détruisent des œuvres d'art ? Ceux qui ont perpétré le massacre à la rédaction de Charlie, à l'Hyper Cacher ou encore frappé à Copenhague ?

mercredi 24 décembre 2014

lundi 17 novembre 2014

C'est presque venu bon…



J'ai dû revoir mes ambitions culinaires à la baisse : elles étaient à peine plus grosses que des tomates cerises. Celles-ci sont parties dans un gâteau aux olives. Les autres rosissent à peine, j'ai le choix entre les mettre à mûrir au milieu de pommes et les ajouter aux tomates vertes du panier de l'amap.

 

À peu près au moment où j'ai récupéré le plant de tomate j'ai mis en terre deux patates germées. La première dans une jardinière, la deuxième au pied du plant. Je m'attendais à les voir fleurir mais il n'en a rien été.

Pas la récolte du siècle mais pas trop mal pour une simple tentative…

La première a donné quelques petites pommes de terre. La deuxième n'a pas dû avoir la place de s'épanouir et n'a donné que de minuscules tubercules, de la taille d'un grelot pour la plupart. Certaines ont d'ailleurs été déterrées un peu tôt, il faut que je trouve comment les faire mûrir pour que le vert disparaisse.

 

J'ai récupéré en juillet trois gourmands de fraisiers, qu'il faudra que je desserre pour qu'eux aussi puissent s'épanouir et que je paille pour qu'ils passent l'hiver sans problème. Si tout va bien nous aurons quelques fraises à savourer l'été prochain.
Les ceusses dotés d'un potager doivent sourire à la vue de ces quelques plantations mais aucune n'était prévue à l'origine… J'avais garni les fenêtres de l'ancien appartement de jardinières, suspensions et appliques dont je n'ai pu installer qu'une partie en arrivant ici, faute de vrais rebords de fenêtres. La plupart de mes fleurs n'ont pas apprécié le déménagement et n'ont pas tenu, pas plus que les suivantes, de sorte que j'avais perdu le goût d'arranger la loggia mais ç'a été un plaisir de voir ces plantations surprises pousser ces derniers mois. 

samedi 4 octobre 2014

You say tomato…

J'ai récupéré quelques tomates cet été.


Cuisinées et moulinées avant mise en bocal, passées au presse-purée avant congélation ou farcies…

 Drôles de glaçons et étranges cupcakes.
Dans le sachet vert, de la rhubarbe, délicieuse en clafoutis, dans les boîtes, de la courgette pelée et émincée et… de la tomate.

Préparation de base : dans une grande marmite, un filet d'huile d'olive, quelques oignons ou échalotes émincé(e)s, herbes de Provence, poivre, sel aromatisé, une cuillerée à soupe de curcuma (épice miracle que j'utilise abondamment), une ou deux cuillerées à soupe de gingembre frais râpé et bien sûr les tomates débitées en morceaux. Selon le contenu du frigo, quelques autres légumes (carottes, courgettes, poireaux…). Couvrir la marmite et laisser mijoter à feu doux durant une grande heure.

Six fois j'aurais rempli cette marmite de 5 litres – et une autre de 3 litres.
 Je crois que j'ai eu une absence : j'ai oublié d'en garnir une.

Les suivantes, suivies d'autres encore. Direction le congélo, avant que la saturation ne nous prenne parce qu'on avait aussi de quoi préparer des salades à chaque repas. Congélateur et étagères sont pleins, de quoi voir venir en attendant l'été prochain.



Sur la loggia aussi. Je ne sais pas de quelle variété il s'agit, les feuilles ont surgi du compost récupéré au printemps dernier.


Comme des enfants on a compté les premiers bourgeons, les premières fleurs, les premiers fruits. Je croise les doigts pour qu'aucune maladie ne se mette de la partie.


Si elles ne parviennent pas à maturité je pourrai en faire des confitures ou du chutney, à moins qu'elles ne terminent en tarte. Au pire des cas on aura eu le plaisir de froisser les feuilles et d'en humer le parfum…


jeudi 14 août 2014

Gâtée par miss T

À chacun de ses voyages ou presque Miss T publie une devinette avec, à la clé, une petite chose issue de ses mains pour la personne dont le nom aura été tiré au sort. J'y réponds régulièrement pour m'amuser, histoire de participer, sans nécessairement espérer emporter quoi que ce soit. Cette fois-ci j'ai été chanceuse, et ma bonne réponse m'a valu cette broche taillée dans un joli tissu et bordée au crochet.


Elle réhaussera joliment mon étole noire l'hiver prochain.



L'œil du volatile a été enrichi d'une perle de rocaille.


L'envers est aussi soigné que l'endroit.

Merci Miss T !

dimanche 13 juillet 2014

Paris in motion

Je crois qu'à vivre dans cette ville on en finit par oublier les pépites qu'elle peut receler, quand on ne les voit simplement pas (n'est-ce pas partout pareil ?). Mais parfois on tombe sur ce genre d'images…


Par-delà la prouesse technique (trois mille clichés en cinq jours pour ce seul film, premier d'une série de quatre) et les lieux choisis – les plus touristiques –, la luminosité que le photographe a su leur donner et le passage des nuages dans les cieux sont ce qui me plaît vraiment dans ce montage (ses autres travaux valent également le détour !)…

lundi 26 mai 2014

Ce matin, dans le métro, les passagers tiraient la tronche, comme à l'accoutumée. Je ne peux bien sûr pas présumer de ce que lisaient les gens sur leurs différents écrans mais parmi ceux qui lisaient un journal en papier je n'ai pas remarqué grand monde qui lisait l'actualité politique.
Tout de même.
Un quart des votants.
Un huitième des électeurs.
Je ne pouvais m'empêcher d'observer mes voisins et de me demander lesquels, parmi eux…
Que n'avait-on entendu, il y a quelques années, après l'élection de Jorg Haider.
Que n'avait-on entendu, après la réélection de Berlusconi.
Bon, ben, voilà, quoi.
Est-ce vraiment ce monde-là, avec ces valeurs-là, qu'on veut laisser à nos enfants ?

mercredi 30 avril 2014

La douce a un sens de la répartie qui me fait rire et je me dis régulièrement que je devrais noter ses propos avant de les oublier.
Elle a pris le tram toute seule pour la première fois il y a quelques mois déjà. Au début des dernières vacances elle est allée au ciné avec une camarade de classe, sans adulte pour les accompagner.
Elle me fait découvrir des artistes qui pourraient être mes enfants. Je les trouve jeunes, si jeunes, puis je me pince pour me ressaisir et me souvenir qu'à vingt et quelques années je me sentais déjà pleinement adulte,  j'étais déjà adulte…
À l'approche de la quarantaine l'Homme a décidé que non, non, non, il ne voulait plus qu'on lui fête son anniversaire, parce qu'il devenait trop vieux et que ça n'en valait plus la peine. J'ai essayé de m'y plier mais la journée, cette fois-là, avait vraiment été étrange. Et triste, aussi. Depuis, le jeu consiste à contourner cet ordre avec ne serait-ce qu'une bricole symbolique (et un gâteau)… Une année la douce et moi lui avons préparé un hérisson en pâte à sel, en écho à la chanson de Philippe Chatel.


Une autre nous lui avons offert Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, dont le seul titre était trop tentant et qui, finalement, lui a énormément plu. J'ai encore du temps devant moi mais je me creuse déjà la tête pour le prochain.
L'Homme et sa fille m'ont rapporté du lilas et du muguet de leur dernier séjour dans la maison du verger. Même fanées ces fleurs continuent de sentir bon.
La maison des entreprises et de l'emploi du 20e se trouve juste face à la rue de l'Avenir. C'est joli, ça ressemble à un signe. En tendant le cou pour regarder dans ladite rue on se rend compte qu'il s'agit d'une impasse.


À ses funérailles François Cavanna aura réussi à réunir sous un même toit des gens qui ne peuvent se souffrir par ailleurs.

samedi 29 mars 2014

«si les affaires font la une de l’actualité, il existe aussi une “noblesse” de la politique, et un désintéressement. Et ces élections offrent à l’initiative citoyenne un moment d’expression privilégié. Même si cette démocratie qui mêle le local et le national compte toujours ses oubliés, issus, comme on dit, de la diversité et de l’immigration. Et puis, quand on n’est pas content, il faut le dire. Car même si ce scrutin est parfois agreste et s’il a des accents bucoliques, il a aussi une évidente portée nationale.»

L’intégralité de l’article se trouve chez Politis

Il y a en France 577 députés, 348 sénateurs, 1 757 conseillers régionaux, 4 030 conseillers généraux, 163 conseillers de Paris, 36 681 maires, plus de 500 000 conseillers municipaux, 74 députés européens et environ 38 000 élus intercommunaux. Quelque 600 000 élus intègres.