Affichage des articles dont le libellé est revue de presse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est revue de presse. Afficher tous les articles

vendredi 12 décembre 2014

Non, défendre la langue française n'est pas réac !



La France s'est découvert une passion pour les anglicismes, censés être plus «cool», plus «fun». Dans cette histoire, les modernes ne sont pourtant pas où on le pense.

Il existe des rayons bio dans tous les hypermarchés, mais nous parlons une langue traitée à mort. Dans son livre «De quel amour blessée», le poète et essayiste Alain Borer institue la notion de «réchauffement linguistique»... C'est cela: nous cherchons à préserver notre eau, notre air, notre sol, nous voulons conserver notre modèle social, notre système de santé, le peu d'industrie qu'il nous reste, nous ravalons les façades d'immeubles, nous protégeons notre patrimoine, mais celui qui s'avise de défendre le français passe pour un barbon, un vieux ronchon hors course - et de droite, par-dessus le marché.
C'est automatique. Au mieux, il passe pour un poseur, un fayot, un intello. Et pourtant, le français, ce que nous avons de plus précieux, se porte mal. Sa maladie est interne, elle est externe - dans les deux cas volontaire, provoquée, et même revendiquée. Et c'est le plus tragique. L'Etat nous y invite le plus souvent, et c'est le plus absurde.
La suite de l'article de Jacques Drillon est à lire sur Bibliobs.

vendredi 10 mai 2013

Cent sites pour consommer sans posséder


(Crédit photo : Nuage collaboratif - le blog de la consommation collaborative)

Alimentation, autopartage, troc… voici une liste d'initiatives françaises de consommation collaborative.

Voici une première tentative (à ma connaissance) de création d’une liste d’initiatives françaises (ou ayant des activités en France) sur la consommation collaborative (voir la définition au bas de cet article). Dans cette liste, le parti pris a été d’indiquer les initiatives relevant des formes nouvelles d’échange entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching…) mais aussi des initiatives se situant aux limites du sujet mais qui méritaient d’être mises en avant pour l’innovation sociale qu’elles représentent.
 
La liste en question propose finalement plus de cent sites puisque les lecteurs l'ont complétée dans les commentaires, chez Terra Eco

lundi 6 mai 2013

Un an

Je n'attendais pas de miracles de l'équipe aux manettes, d'autant que je n'ai pas voté pour elle au premier tour – il y a la situation dont elle a hérité, ce qu'elle aurait voulu faire et ce qu'elle a pu faire – mais, tout de même, entre ridicule augmentation du smic, expulsions de Rroms, augmentation de la TVA, Notre-Dame-des-Landes, affaire Cahuzac et accord ANI, dire que je suis déçue est un doux euphémisme…
Certes, tout ne peut être réglé en une année ; certes il y a eu le mariage pour tous, l'impossibilité pour les anciens ministres de devenir avocats sans avoir à passer l'examen réglementaire, la suppression des peines plancher et bientôt les actions de groupe possibles pour les consommateurs, mais je crains que cela ne suffise pas car trop éloigné de notre ordinaire et j'ai peur de ce qui nous attend aux prochaines échéances électorales, surtout quand je lis des articles comme celui-là.

mercredi 1 mai 2013

Le Gay bavoir

En 2008, déjà, Matthieu Crocq et Maëlle Fouquenet réalisaient ce beau documentaire pour l'excellente Arte radio



Les homos font-ils de bons parents ? (20’29’’) 
« Tant d'amour à donner aux bébés » Matthieu Crocq, Maëlle Fouquenet
Tous deux homosexuels et par ailleurs très bons amis, Anne et David ont décidé d'avoir ensemble un enfant. Ils témoignent de cette coparentalité sur une période de plus d'un an, du désir d'enfanter à leur vie après la naissance de deux jumeaux. Désormais parents, ils se révèlent très attachés aux valeurs traditionnelles d'éducation, tout en n'ayant pas de rapports sexuels ensemble. Question embarrassante : ces couples sans amour, sans sexe ni affects, feront-ils des familles heureuses et durables ?

Enregistrements : février 2006, mars et juillet 2007 
Mise en ondes et mix : Samuel Hirsch 
Prise de son et réalisation : Matthieu Crocq et Maëlle Fouquenet

N'en déplaise à certain

vendredi 19 avril 2013

Demain chez nous ?



Pōkarekare Ana

Pōkarekare ana, ngā wai o Waiapu
Whiti atu koe hine, marino ana e
[The waves are breaking, against the shores of Waiapu,
My heart is aching, for your return my love.]

E hine e, hoki mai ra, ka mate ahau i te aroha e.
[Oh (my beloved) girl, come back to me, I could die of love for you.]

Tuhituhi taku reta, tuku atu taku rīni
Kia kite tō iwi, raruraru ana e.
[I have written you a letter, and enclosed with it my ring,
So your people could see it how much I'm troubled for you.]

E hine e, hoki mai ra, ka mate ahau i te aroha e.
[Oh (my beloved) girl, come back to me, I could die of love for you.]

Whatiwhati taku pene, kua pau aku pepa
Ko taku aroha, mau tonu ana e.
[My poor pen is broken, my paper is spent,
But my love for you endures, and remains forever more.]

E hine e, hoki mai ra, ka mate ahau i te aroha e.
[Oh (my beloved) girl, come back to me, I could die of love for you.]

E kore te aroha, e maroke i te rā
Mākūkū tonu i aku roimata e.
[The sun's hot sheen, won't scorch my love,
Being kept evergreen, by the falling of my tears.]

E hine e, hoki mai ra, ka mate ahau i te aroha e.
[Oh (my beloved) girl, come back to me, I could die of love for you.]

Merci à NZ, qui a reporté ces paroles chez Mme Plouf !
Cette chanson est un classique.
Waiapu est une rivière du côté de Gisborne, au nord-est de l'île du Nord
.
En maori, «wh» se prononce «f». 

***
C'est pour l'instant mal parti, ici on a plutôt droit à ça :


dimanche 14 avril 2013

Petites histoires de la grande époque

À quatre-vingt-six ans, Walter Lewino est le doyen des chroniqueurs du Tigre. Né en 1924, il s’est engagé à dix-sept ans dans les Forces françaises libres. Après la guerre, il a été tour à tour correcteur, journaliste, secrétaire de rédaction, romancier, inventeur de jeux... Le Tigre avait envie de l’entendre raconter quelques épisodes d’une carrière durant laquelle il a croisé nombre de protagonistes du journalisme d’après-guerre. Une évocation des bouleversements techniques de la presse, de l’essor des news magazines, de mai 68 et du situationnisme.
Un entretien avec Walter Lewino réalisé rue Greneta (Paris) le dimanche 18 avril 2010 par Raphaël Meltz.

 Vous avez travaillé dans une dizaine de journaux différents, à de nombreux postes. Comment qualifieriez-vous votre parcours ?
J’ai une formule, qui vaut ce que les formules valent. Je dis toujours : je suis trop mégalo pour être arriviste. C’est pour ça que je me suis bien débrouillé dans la presse. Dès le départ, il était évident que je ne cherchais pas le pouvoir. Ou alors je cherchais mon petit pouvoir : dans tous les journaux où j’ai travaillé, j’ai formé mon petit groupe, où personne n’est venu m’embêter. J’avais mon coin, avec les gens qui travaillaient pour moi. Je faisais ce que je voulais. Et personne ne m’embêtait, parce que je ne cherchais pas à avoir une autre place. À un moment, au Nouvel Obs, Jean Daniel m’avait dit : « Lewino, il faudrait que vous preniez la partie littéraire. » J’ai répondu : « Non, ça ne m’intéresse pas. »

Pour lire le récit de cette vie peu ordinaire, rendez-vous chez Le Tigre

mardi 6 novembre 2012

Il est encore temps de signer…

J'avais bien vu passer des appels à signer cette pétition mais longtemps j'ai cru qu'il s'agissait d'un canular, ou que cela concernait plutôt les géants de l'agroalimentaire qui devraient ôter toute allégation thérapeutique à leurs produits, ce qui n'était pas pour me déplaire. Il faut dire que ça n'était pas vraiment relayé par les sites d'information, et une recherche à partir du numéro de ce règlement suivie du mot «hoax» ne donnait pas non plus de démenti convaincant.
Mais ce n'est pas un canular : le petit laboratoire auprès duquel depuis des années nous nous procurions nombre de compléments alimentaires, baumes, lotions et autres élixirs naturels a été contraint de cesser son activité à la suite d'une plainte pour exercice illégal de la médecine car, sauf à pouvoir se financer les études cliniques les prouvant, il est désormais interdit de proposer ce type de produits en expliquant leurs vertus thérapeutiques…
Un nouveau coup de BigPharma qui voit d'un mauvais œil ce marché qui ne passe pas par elle ? Encore une tentative de faire entrer tout le monde dans le même moule ? Combien de chômeurs supplémentaires, «grâce» à ce règlement ?

Je suis cependant étonnée qu'à ce propos le texte de la pétition mentionne le règlement européen 1924/2006, quand la directive 2004/24 semble mieux correspondre à la situation. L'une est-elle à l'origine de l'autre ?
Pour tenter de comprendre un peu mieux les enjeux de ce qui se trame, on peut lire l'enquête menée par Basta ! il y a maintenant plus d'un an…
***
Par Sophie Chapelle (20 avril 2011)
Branle-bas de combat chez les industriels de la phytothérapie et des compléments alimentaires. Une directive européenne prévoit de limiter, dès le 30 avril, l’utilisation d’un grand nombre de plantes médicinales. Cette nouvelle législation va aussi pénaliser les petits acteurs du secteur de l’herboristerie et plus largement les médecines traditionnelles. Enquête.
Va t-on assister à l’interdiction prochaine des plantes médicinales dans l’Union européenne ? Aux origines de cette interrogation, une pétition lancée sur le Net par le « Collectif pour la défense de la médecine naturelle » qui dénonce l’application en France, à partir du 30 avril prochain, d’une directive européenne de 2004 qui rendrait illégale l’utilisation des plantes médicinales. La suite de l'article se lit
***
Si j'avais lu cet article au moment de sa parution j'attendais d'en savoir plus. Je pensais naïvement que ça finirait par faire du bruit, que les premiers visés se défendraient de façon plus visible, plus claire, et qu'ils seraient relayés par la presse… Ça n'a  pas été le cas et ce n'est visiblement pas gagné.

vendredi 21 septembre 2012

Oui, les OGM sont des poisons !

Créé le 18-09-2012 à 00h19 - Mis à jour le 19-09-2012 à 09h55
Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM. 
C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.
 
Pour qui en doutait encore… Le dossier complet est à lire chez Le Nouvel Obs. Terra eco, quant à lui, donne quelques pistes pour manger sans OGM.
Dans un registre voisin, qu'en est-il de toutes ces jolies cotonnades venues d'Inde, de Chine, des Etats-Unis, et même d'Afrique maintenant, que nous manipulons et portons quotidiennement ? Peut-être est-ce une protection illusoire mais c'est la raison pour laquelle la plupart des vêtements en coton que je couds sont doublés de lin ou de drap ancien. 

Et bien sûr voir ou revoir Le Monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin…

… ou tenter de se remonter le moral avec les Solutions locales pour un désordre global, de Coline Serreau.


mardi 18 septembre 2012

Les Incroyables Comestibles

Le mouvement, venu d'Angleterre, se veut la première expérience internationale d'«abondance partagée». Les potagers en libre-service essaiment dans le monde entier, et abondent en France.

De loin, on pourrait les prendre pour de très ordinaires bacs à fleurs municipaux. Sauf qu’à la place des géraniums et des chrysanthèmes poussent des fruits et légumes. Surtout, ces bacs sont ornés de panneaux : « Help yourself », « Food to share », « Nourriture à partager ». Les fruits et légumes qui y poussent sont gratuits, à la disposition des passants qui voudront bien les cueillir. Attention, vous risquez d’en croiser très rapidement dans les rues de votre ville. La suite à lire chez Terra eco
Enfin quelque chose de réjouissant, d'autant plus réjouissant quand on sait les magouilles de certains (à peine étonnantes si on a vu Gomorra) !

dimanche 16 septembre 2012

Le plastique, c'est fantastique et autres joyeusetés

Mollo sur le plastique en cuisine

Bisphénol A, phtalates… les plastiques n’ont plus la cote. Il y en a pourtant de meilleurs que d’autres. Repères.

Mes boîtes en plastique

Selon leur composition, elles libèrent ou non des composés toxiques. Et plus encore au contact de liquides chauds ou de corps gras. Pour s’y retrouver, on traque les numéros peu visibles sous le récipient. La suite est à découvrir chez Avantages.
J'élimine progressivement les contenants et ustensiles en plastique de ma cuisine depuis un moment déjà, et cet article ne fait que me conforter dans ce sens… Cela devient impossible dès lors que l'on met les pieds dans un magasin d'alimentation. Le papier paraffiné qu'emploient certains détaillants ne m'inspire pas plus confiance que ça, et si j'ai quelques moules en silicone, je les utilise le moins possible.
***

J'avais déjà lu des articles alarmants sur la pollution intérieure des salles de classes il y a  quelques années. Je pensais que des progrès avaient été faits depuis mais il semblerait que pas du tout…

Des salles de classes un peu trop toxiques

Par Agnès Rousseaux (6 septembre 2012)
Défauts de ventilation, polluants intérieurs volatils, particules fines... L’air que respirent enfants et enseignants dans les salles de classe est loin d’être sain. Un enfant sur trois risque ainsi de devenir allergique, selon une étude réalisée dans 108 écoles françaises. D’autres données révèlent aussi la possible nocivité de certaines fournitures scolaires. La rentrée sera-t-elle l’occasion de faire la chasse aux toxiques ?
À l’école primaire, un élève sur trois respire des polluants en quantité supérieure aux normes définies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ! C’est ce qu’a révélé une étude française, menée dans 108 écoles, et publiée en mars dernier dans la revue internationale Thorax [1]. L’étude a mis en évidence les liens entre pollution des salles de classe et maladies chroniques (la suite chez Basta !).

J'adhère entièrement à la notion de cartable écolo, et je fais de mon mieux de ce côté-là aussi, mais si la papèterie reste abordable le choix des sacs, quant à lui, est plus que restreint au-delà d'une certaine taille, sans parler des prix peu raisonnables (j'aimerais bien, par exemple, que l'on m'explique pourquoi le chanvre, d'une culture semble-t-il plus facile que celle du coton – il ne nécessite ni pesticides ni engrais et réclame moins d'eau que celui-ci – est si cher à l'achat une fois tissé), et les établissements scolaires sont les premiers à demander des fournitures en plastique (classeurs, chemises à rabats, règles, etc.), probablement pour en alléger le poids et leur permettre de résister aux sacs à dos. Sans parler du fait que les jeunes éprouvent parfois le besoin de ressembler les uns aux autres, et que trop les marginaliser au sein d'un groupe n'est pas idéal. J'ai refusé les trucs en PVC mais j'ai cédé devant le modèle de sac à dos qui plaisait à la Demoiselle…

Notre monde est-il donc devenu si vicié que, quoi que l'on  fasse, on n'y arrivera pas ? J'avais relevé cette citation quelque part, je crois qu'elle est de Maria Montessori : «N'élevons pas nos enfants pour le monde d'aujourd'hui. Ce monde n'existera plus lorsqu'ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s'adapter.»
Ben moi, le monde qu'on leur prépare, à nos mouflets, il me flanque tout de même sacrément la trouille.

samedi 8 septembre 2012

Quelle politique agricole et alimentaire voulons-nous ?

C'est la question posée par le Parlement européen et à laquelle nous sommes invités à répondre .
Attention cependant à certaines questions, formulées d'une façon pour le moins partisane

jeudi 9 août 2012

Les plantes mutées arrivent en force

Par Sophie Chapelle (16 juillet 2012)
Elles ont tout des OGM, mais ne sont pas considérées comme tels. Les plantes mutées sont pourtant conçues en laboratoire, soumises à des évolutions génétiques à coups de pesticides, de chimie ou de rayons X, par mutagenèse. Elles arrivent maintenant dans nos assiettes. Sans réglementation, sans traçabilité, les plantes mutées pourraient même envahir la filière bio. Des paysans et des citoyens ont procédé à un fauchage de tournesols mutés en Isère, ce 14 juillet.

La suite est à découvrir chez l'excellent Basta mag !

jeudi 31 mai 2012

Une bonne chose de faite

Mi-mai, je pars à mon fameux rendez-vous. Je compte prendre mes timbres fiscaux et faire faire mes photos en chemin. Je vais au distributeur acheter des sous. Manque de bol, il est en panne. En remontant vers une autre machine j'entre dans le bureau de tabac où j'ai prévu d'acheter lesdits timbres et demande si d'aventure ils acceptent les paiements par chèque. Comme c'est non, je vais au distributeur suivant et file les chercher. En sortant de chez le buraliste quelques gouttes commencent à tomber, mais pas suffisamment pour m'arrêter. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire me voilà trempée comme une soupe, mon imperméable ne l'étant que de nom, la pluie s'étant mise à tomber dru, accompagnée de grêle, m'obligeant à fermer les yeux. Je finis par me mettre au sec en attendant que ça se calme puis je file au Photomaton et de là à l'arrêt de bus. J'avais peur que l'on se rende compte que ma robe était bonne à essorer mais le cadrage actuel des photos d'identité fait qu'on ne voit quasiment pas les vêtements. Avec ça la petite avance que j'avais en partant s'est transformée en retard mais, arrivée à destination, je n'ai pas eu à attendre longtemps avant d'être appelée.
Pour les autres passeports, j'avais téléchargé le formulaire sur l'Internet. Pour le mien, j'avais utilisé celui remis par la dame du quai de Gesvres. On ne vous prend qu'une photo dans le premier cas, deux dans l'autre. Le monsieur qui s'est occupé de moi a scanné le formulaire, mais le logiciel a fait des siennes et il a finalement dû saisir mes coordonnées manuellement. Quand est venu le moment de prendre mes empreintes, la machine n'en a pas voulu : mes mains étaient trop sèches. Il a fallu s'y reprendre plusieurs fois pour chacune, alors que six d'entre elles devront finalement être effacées. Quand il m'a demandé mon extrait de naissance j'ai demandé pourquoi, quai de Gesvres, on m'avait affirmé que je n'en aurai pas besoin. Réponse : pour accélérer le processus.
Fin de semaine dernière le Musicien dont j'avais cette fois-ci laissé le numéro a reçu un texto le prévenant que c'était prêt. Jusqu'au bout j'aurai redouté le grain de sable qui… mais voilà, ça y est (et pour un peu je me traiterais de mauvaise langue).


Je suis allée chercher le sésame tout à l'heure. Dans un premier temps on m'a dit qu'il n'était toujours pas arrivé. Quand j'ai répondu qu'on avait reçu un texto, la jeune femme au guichet a revérifié. Ouf, il était bien là. Ensuite elle m'a demandé mon ancien passeport. Il est périmé depuis plus de dix ans et  trop bien archivé pour que je remette la main dessus. Ma demande de passeport avait été enregistrée comme une première demande. Ce n'est que lorsque j'ai précisé ce dernier détail qu'elle a accepté de me le remettre. Il a ensuite  à nouveau fallu laisser mes empreintes, présenter une pièce d'identité ne suffit plus.

Nous comptions partir loin cet été mais ces démarches ont été longues et entre-temps le prix des billets d'avion a fait un bond de plusieurs centaines d'euros, quel que soit l'aéroport de départ. Je voudrais bien savoir pourquoi certains pays demandent un passeport valide dès la réservation (et d'autres vous en demandent un quand vous y allez en tant que particulier mais pas dans le cadre d'un voyage organisé !). Qu'est-ce que ça peut bien faire, qu'est-ce que ça change, du moment qu'on l'a au moment d'embarquer ?
À moins de tomber sur une super affaire c'est râpé pour cette fois, mais au moins serons-nous fin prêts l'année prochaine…

Je suis en attendant bien contente d'avoir évacué cette affaire qui m'aura pas mal fait cavaler. Je vais pouvoir passer à autre chose.

jeudi 24 mai 2012

Esprit d'escalier

À propos de palais à parcourir et d'escaliers à gravir me sont revenues en mémoire les paroles d'Aux marches du palais, bien qu'on ne trouve trace de cette chanson qu'à partir du XVIIIe siècle. J'avais en tête les voix de Montand, Béart, avec lesquelles j'ai grandi, ou même Le Poème harmonique de Vincent Dumestre.


Mais j'ai trouvé ça…


Aux marches du palais - Claire Diterzi et... par naiverecords
(Et surtout, surtout ne pas garder en tête cet article sur Naïve…)

vendredi 30 mars 2012

Je suis binationale. Ça vous pose un problème ?

Laurence vient de recevoir son second passeport. Elle raconte pourquoi elle a ressenti le besoin de «clamer» sa deuxième nationalité.
témoignage 30/03/2012 à 10h32
Laurence Lowenthal | Journaliste 

Je viens de recevoir mon second passeport. Je suis ce qu’on appelle une binationale : j’ai toujours eu deux nationalités, mes parents étant eux-mêmes binationaux. Je suis née et j’ai grandi à l’étranger, mais depuis l’âge de 12 ans, je vis en France avec des papiers exclusivement français. Jusqu’à ce matin.
Pendant toutes ces années en France, je n’ai jamais ressenti le besoin de demander un second jeu de papiers. J’étais française, point. La question ne se posait ni pour moi ni pour mon entourage. Vous m’auriez demandé ma nationalité, il y a encore six mois, je vous aurais répondu française. Une évidence. La suite ici…

***
Une copine a voulu me rassurer et m'a dit que les choses s'étaient calmées. Visiblement pas…


samedi 10 mars 2012

Récits de Fukushima

Une websérie de huit court-métrages, à visionner sur arte.tv. Impossible à nouveau d'importer des vidéos (est-ce moi qui suis vraiment une quiche en informatique ou Google qui joue encore les apprentis sorciers ?), mais rendez-vous pour les voir…
Ici, le blogue du réalisateur.
Sources : Rue89, rtbf

samedi 3 mars 2012

Dormez, braves gens, on veille sur vous…

Ne le lisez pas trop fort, ça risquerait de s'ébruiter : en catimini, en février 2011, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l'eau du robinet. Désormais à consommer avec modération...
C'est l'association Générations Futures, ONG spécialisée dans la question des pesticides, qui a levé le lièvre le 7 février 2012, dans une indifférence médiatique totale.
La suite ici

dimanche 8 janvier 2012

Les correcteurs digèrent mal

Les correcteurs du monde.fr, sur leur blogue, Langue sauce piquante, ont mis en ligne un article publié dans le Que Choisir de ce mois-ci. Pour ceux qui se demandent pourquoi les livres qu'ils achètent contiennent de plus en plus de fautes, et pour les autres aussi.