Composer une ou deux courtes phrases à partir des cinq mots suivants : souffle, cuiller, lapin, perruque, idée.
Souffle : c'est le nom qu'elle a donné à l'un de ses sensuels dessins, où deux corps s'enlacent, comme portés par le vent.
Une cuiller pour papa, une cuiller pour maman et une cuiller pour toi. Te souviens-tu de cette phrase destinée à te faire manger ce que tu n'aimais pas ?
Telle le lapin d'Alice, elle est toujours en retard, quelles que soient les précautions qu'elle prend pour partir à l'heure. Il paraît que cela vient d'une mauvaise évaluation du temps.
Ma grand-mère avait perdu ses cheveux à la suite d'une typhoïde et durant quelque temps avait porté des perruques.
Il est temps que cela se termine, j'ai l'impression de ne plus avoir d'idées !
Charlotte est aquarelliste et elle vit en Bretagne. Elle organise presque chaque semaine un défi dessin selon un thème souvent choisi par l'un des participants, à chacun de lui envoyer son interprétation. Le défi précédent consistait en un échange d'art postal, celui de cette semaine en est la suite : dessiner une boîte aux lettres. Celle que j'ai choisi de reproduire n'est bien sûr pas la mienne, ma tour abrite une centaine d'appartements et nos boîtes sont fonctionnelles mais pas particulièrement esthétiques.
Pour une raison que j'ignore ma main a tremblé au moment de rehausser les traits au feutre. Dommage, tant pis, c'est tout de même parti. Les autres participations se trouvent là.
Carole m'a dernièrement taguée, me voilà donc dotée d'un deuxième Liebster award, merci à toi :-) Pour ceux qui ne sauraient pas en quoi cela consiste il s'agit d'une chaîne permettant de circuler d'un univers à un autre et, ainsi, de faire connaître d'autres blogues. Ce type de billet permet également de se montrer sous une autre facette. Il y faut révéler onze choses sur soi, répondre aux onze questions de la personne qui vous a désigné avant de poser onze questions à onze autre personnes.
Se plier à ce type d'exercice est un plaisir et un casse-tête à la fois : je crains toujours que mes «révélations» comme mes questions soient sans intérêt.
Je n'ai jamais été une grande amatrice de chair animale et plus ça va
moins j'arrive à en manger, mais je vis avec des carnivores, j'en prépare donc
encore (mais pas tous les jours).
La carotte est sans conteste mon légume préféré et j'en mets à peu
près partout. Seule exception : le carrot cake que je n'aime pas, mais j'ai goûté une fois un délicieux gâteau brésilien à la carotte et au chocolat. Il faudra que j'en prépare un à l'occasion.
Je ne porte presque jamais de chaussettes.
Je me déplace pieds nus à la maison dès que les températures le
permettent.
Il y a longtemps je m'accompagnais à la guitare. Je ne sais pas si je me débrouillais bien mais j'y prenais beaucoup de plaisir. J'ai cessé d'en jouer en arrivant à Paris, faute de partenaire et donc de motivation, et ai tout oublié.
J'ai toujours tiqué à l'emploi du mot «tuerie» comme synonyme de «délicieux». Je me demande comment on peut encore l'employer en ce sens depuis janvier 2015.
La réforme de l'orthographe n'est pas un vrai sujet pour moi. Il y a des choses que tout le monde applique depuis longtemps sans même s'en rendre compte. De toute façon les deux graphies restent correctes et si la langue n'avait pas évolué on écrirait encore en ancien français. Pendant que la presse et les rézosociaux s'agitaient à ce propos des choses beaucoup plus lourdes de conséquences se tramaient ou se mettaient en place.
Je déteste en revanche la tendance actuelle de certains médias, qui passent la forme interrogative à la trappe. C'est pour moi plus un appauvrissement qu'une évolution de la langue, sans parler du fait que des tournures comme «C'est quoi» ne sont pas des plus élégantes. Il y a un écart entre des écrits informels et des textes qui prétendent avoir une forme, voire une valeur, didactique ou littéraire.
Je consulte régulièrement les statistiques de ce blougui, même si moins qu'au début. L'absence de commentaires sous certains billets me chagrine un peu : j'avais imaginé ces pages comme un lieu d'échanges et de partages.
Ledit blougui a entamé sa cinquième année et, même si mon rythme de publication a ralenti, je n'aurais jamais cru m'y tenir aussi bien.
Les onze questions de Carole 1. Qui se cache derrière votre blog ?
Moi, quadra pour encore quelques mois, aimant apprendre et voir des choses prendre forme au bout de ses doigts.
2. Quelles sont les belles rencontres que vous avez pu faire grâce au blog ?
Grâce à Internet en général et aux blogues en particulier un monde de possibles s'est ouvert à moi. La multitude de documents disponibles m'a permis d'acquérir ou d'approfondir bien des connaissances. Avec tous les blouguis parcourus j'ai, entre autres, fait des découvertes culinaires, appris de nouvelles techniques de tricot, osé la couture à la machine, créé ces pages et me suis inscrite à mon cours de dessin. Je n'ai pas rencontré énormément de blogueurs en chair et en os mais je crois pouvoir dire que ç'a été chouette à chaque fois. J'ai correspondu ou corresponds encore en privé avec certains, et c'est aussi chouette !
3. Que faites-vous pour préserver notre planète (vous avez le droit de dire «rien», être sincère c’est bien) ?
Je crois avoir toujours été sensible à l'écologie. Au début de loin, un peu naïvement et sans être consciente de certaines contradictions, dont j'ai un peu honte avec le recul. Le «grand basculement» s'est produit avec l'arrivée de la douce, qui nous a d'abord vus nous tourner vers l'alimentation bio. Le reste a suivi, assez logiquement pour qui se penche vraiment sur le sujet. C'est un processus en constante évolution et donc toujours perfectible. J'avais préparé un pavé sur nos habitudes les plus évidentes, que j'ai finalement effacé pour ne pas me montrer moralisatrice malgré moi, chacun fait comme il peut, mais cela va de la préférence aux circuits courts, bio-équitables et locaux à la réduction des déchets – compost, tri, recyclage, récupération, réparation – en passant par l'évitement (pour ne pas dire le boycott) de certaines marques et enseignes, qu'il s'agisse d'alimentation, de produits d'entretien, d'hygiène, de cosmétique ou de soins, d'équipement électroménager, de vêtements ou de modes de déplacement. L'Homme et l'Ado râlent parfois mais finalement suivent le mouvement :-)
4. Que vous interdisez-vous de dire ou de faire sur votre blog ?
Je ne crois pas m'interdire grand-chose, mais il y a des thèmes que je ne pense tout simplement pas à aborder ici ou qui n'y ont pas leur place. Ah si : il n'y a pas de visages en gros plan, et ils sont généralement floutés. Mais quel que soit le mode de narration choisi personne ne se livre entièrement en ligne, on ne fait qu'y relater des tranches de vie.
5. Vous êtes heureux ?
C'est une question à laquelle j'ai déjà répondu : comme beaucoup, je crois, avec des hauts et des bas. Mais la situation générale actuelle me désespère, m'effraie, me fâche.
6. Si vous n’avez pas envie de cuisiner, vous mangez quoi ?
Si je suis raisonnable et selon la saison je croque des carottes, un poivron rouge ou jaune, du concombre ou encore des endives débitées en tronçons. Je mange du fromage – avec ou sans pain – ou du yaourt, des fruits – frais ou secs –, je me prépare une soupe ou une salade. Sinon n'importe quoi fait l'affaire, et tablette de chocolat ou glace à la vanille n'ont qu'à bien se tenir !
7. Vos proches connaissent-ils l’existence de votre blog ?
L'Homme et l'Ado figurent parmi mes premiers abonnés, et ma mère vient régulièrement. Je connais certains de mes autres lecteurs depuis plus de dix ans, l'une d'eux commente en privé.
8. Avez-vous une anecdote liée au blog ?
Pas que je me souvienne.
9. Avez-vous une recette qui se prépare en quelques minutes et que tout le monde adore ?
Je ne sais pas trop. Un pilaf, mes tartines à la tomate ou le guacamole, peut-être, les pâtes n'entrant pas en compte, n'est-ce pas. Cela dit, beaucoup des recettes ici publiées demandent moins d'une heure de préparation. Au fil des saisons je lave, épluche, émince et
congèle beaucoup de légumes – et quelques fruits – de façon à prolonger les
plaisirs gustatifs et éviter d'acheter des denrées qui autrement peuvent venir
de loin et, malheureusement même en bio, sont parfois produites dans des
conditions peu respectueuses des gens qui s'échinent dans les champs. Ces surgelés maison me permettent d'abréger considérablement le temps de préparation des repas par la suite… Sinon, le poulet au lait de coco ou celui aux châtaignes et au maïs figurent en bonne place.
10. Qu’est-ce qui est important pour vous ?
Les miens, mes diverses activités associatives (dont je ne parle pas nécessairement ici mais liées pour la plupart à l'écologie et/ou à la solidarité), ces pages.
11. Quel talent aimeriez-vous avoir ?
C'est aussi une question qui m'a déjà été posée : il y en a je crois trop pour pouvoir tous les énumérer. En vrac, dans le désordre et entre autres, j'aimerais arriver à dessiner les visages, me lancer dans la fabrication de meubles en bois de palette, me remettre à la guitare, m'inscrire dans une chorale, pourquoi pas maîtriser plomberie et électricité, prendre de meilleures photos…
Mes questions
Qu'est-ce qui vous met de bonne humeur ?
À l'opposé, qu'est-ce qui vous fâche ?
Quel est votre remède à la mélancolie ?
Quel(s) projet(s) souhaiteriez-vous concrétiser à tout prix ?
Un objet que vous emportez partout avec vous ?
Savez-vous où est passé l'accent circonflexe de la cime ?
Avez-vous une routine quotidienne ? Laquelle ?
Quel autre métier que le vôtre auriez-vous pu exercer ?
Quel est le film qui vous émeut le plus ?
Si vous deviez garder un seul de vos cinq sens, lequel choisiriez-vous ?
Avez-vous jamais pensé à partir sans retour, à la façon de certains globe-trotters ?
Mes victimes, si elles veulent bien se prêter au jeu
Féefils, histoire de sortir son blougui de sa torpeur
Reprend ensuite qui veut… Vous pouvez répondre dans les commentaires si vous préférez, et les lecteurs de l'ombre peuvent en profiter pour se manifester… Au plaisir de vous lire :-)
Cuisiner en paix est le nom que Carole a donné au blogue qu'elle a créé en mars de l'année dernière. Elle y présente des recettes en combinaisons alimentaires, végétaliennes ou sans gluten (mais pas que), avec des aliments de saison, que souvent l'on a dans nos réserves, ou faciles à substituer ou à trouver. À force de croiser ses commentaires ici et là j'ai fini par atterrir chez elle…
Galettes à la farine de pois chiche, aux légumes et au curry et soupe.
Je connaissais ce mode alimentaire pour avoir été conduite à m'adresser à une naturopathe il y a quelques années et s'il est vrai qu'il apporte un bien-être indéniable les indications de la dame étaient assez contraignantes et surtout très restrictives (pas de gluten, pas de lait de vache, ni sucre, ni excitants, ni aliments acides). Je les avais progressivement abandonnées mais je cherchais depuis un moment à renouer avec, sans parvenir à me lancer. Sans chercher à ne plus cuisiner que de cette façon je pourrais tenter d'impulser une dynamique. On verra si j'y arrive…
À chacun de ses voyages ou presque Miss T publie une devinette avec, à la clé, une petite chose issue de ses mains pour la personne dont le nom aura été tiré au sort. J'y réponds régulièrement pour m'amuser, histoire de participer, sans nécessairement espérer emporter quoi que ce soit. Cette fois-ci j'ai été chanceuse, et ma bonne réponse m'a valu cette broche taillée dans un joli tissu et bordée au crochet.
Elle réhaussera joliment mon étole noire l'hiver prochain.
L'œil du volatile a été enrichi d'une perle de rocaille.
… de 14 h 00 à 19 h00, se tiendra le deuxième marché de Noël de Coopaname. Une vingtaine d'entre nous proposera les créations issues de leurs esprits et leurs mains, parmi lesquels : Céka Décore ses mosaïques, TerraMater ses céramiques, Elena Garcia, Nelle, DamoiZelles et Jewels by Nathy leurs… bijoux, les Écoactions seront là avec leurs sacs taillés dans des bâches recyclées, Julie Marthe Yvonne ses sacs illustrés, Touche de création ses objets décoratifs, Melle 19 ses accessoires, Anne Manuel ses meubles en carton, BougiesBijoux ses bougies. Quant à moi, je m'y trouverai bien sûr avec mes cousettes, celles montrées ici et quelques autres, pas encore photographiées… La journée sera par ailleurs ponctuée d'ateliers divers et, comme l'an dernier, se terminera par un repas partagé et une fête.
Jeudi 12 décembre 2013
14 h 00 – 19 h 00
3-7, rue Albert-Marquet
75020 Paris
2e étage
Bus 26 ou 64, arrêt Orteaux Bus 76, arrêt Pyrénées-Bagnolet Traverse de Charonne, arrêt Albert-Marquet
Edwige, toujours elle, m'a décerné un Liebster Award (c'est de l'esperanto ou bien ?). Le principe ? Cette distinguée distinction vise à faire découvrir des blouguis peu connus. Il faut pour cela observer quelques règles : raconter onze choses sur soi, puis répondre aux onze questions de la personne qui vous a désigné(e) avant de poser onze questions à onze autres personnes, sans oublier d'indiquer les liens menant chez l'une et chez les autres…
Onze véritables révélations
1. J'ai passé une après-midi avec Edwige lors de son dernier passage à Paris. Ce fut un chouette moment.
2. Je n'ai aucun sens de l'orientation et ne sais pas lire une carte.
3. Dans la même veine, je ne sais pas non plus situer les gens et les choses sur les photos :
en miroir ou en fonction
de mes mains (à main gauche ou à main droite) ?
4. Plus je prends de l'âge et moins j'aime passer de temps au téléphone.
5. Je n'ai pas le bac, je me suis arrêtée en fin de première.
6. J'ai travaillé dix ans dans l'audiovisuel avant de devenir correctrice.
7. J'ai participé au tournage de «L'Arithmétique impertinente»de
Jean-Louis Fournier. Je m'occupais du prompteur et on a
beaucoup ri.
8. Je suis une indécrottable citadine mais je quitterais volontiers Paris.
9. Je n'y ai séjourné qu'une fois mais je sens que je serais bien à La Rochelle.
10. Je ne sais pas l'expliquer mais je parle et écris le français et l'anglais instinctivement. J'ai pensé que ce serait pareil avec
l'allemand et l'italien, ça n'a malheureusement pas été le cas.
11. Je sais remuer le bout de mon nez à la manière de Samantha, la sorcière bien-aimée.
Les questions d'Edwige
1. Confiture ou marmelade ?
– Confiture.
2. Que t'es-tu offert pour la fête des Pères ? (Souviens-toi : «Quand je suis heureuse mon homme est heureux…»)
– Euh… rien, mais j'avoue qu'il n'a rien reçu non plus hormis nos bons vœux…
3. Quel est le dernier bouquin que tu as lu ?
– Camisoles, de Martin Winckler.
4. Combien de paires de chaussures as-tu ?
– Je porte toujours la même paire, est-ce que ça compte ?
5. Aimes-tu manger épicé ?
– Ouiiiii !
6. On t'offre une soirée déguisée, le joli costume… En quoi te déguiserais-tu ?
– En femme invisible :D
7. Que faisais-tu hier soir à 22h47 ?
– Je visionnais Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi, que j'ai beaucoup aimé.
8. Quelle est ta plus GROSSE bêtise ?
– Je ne sais pas (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a jamais rien eu).
9. Le centre aéré nous a lâchés pour le mois de juillet. Prendrais-tu Hurlu et Berlu quelques jours ?
– Je t'aurais bien dépannée mais le mois est plus qu'entamé et nous sommes de surcroît en chantier…
10. Tu préfères peut-être les prendre début août ?
– Je ne sais pas encore où on sera à ce moment-là. Te tiens au courant ?
11. Ton partenaire a-t-il un vice caché ? (Pas le droit de répondre par oui ou par non, faut étayer…)
– Il est caché, ce n'est pas à moi de le dévoiler :-)
Mes onze questions
1. Quel pays aimeriez-vous visiter ?
2. Quelle langue voudriez-vous apprendre ?
3. Radio ou télé ?
4. Quel chanteur ou chanson écoutez-vous ces temps-ci ?
5. À quand remonte votre dernière sortie en amoureux ?
6. Dernier spectacle (ciné, concert, etc.) ?
7. Quel moment de la journée préférez-vous ?
8. Si vous deviez emprunter une nouvelle voie, quelle serait-elle ?
9. Quel est le romancier dont vous avez lu le plus grand nombre d'ouvrages ?
10. Un joli souvenir (d'enfance ou autre) à partager ?
11. Comment avez-vous trouvé le nom de votre blougui ?
En 2008, déjà, Matthieu Crocq et Maëlle Fouquenet réalisaient ce beau documentaire pour l'excellente Arte radio…
Les homos font-ils de bons parents ? (20’29’’)
« Tant d'amour à donner aux bébés »
Matthieu Crocq, Maëlle Fouquenet
Tous deux homosexuels et par ailleurs très bons amis, Anne et David ont décidé d'avoir ensemble un enfant. Ils témoignent de cette coparentalité sur une période de plus d'un an, du désir d'enfanter à leur vie après la naissance de deux jumeaux. Désormais parents, ils se révèlent très attachés aux valeurs traditionnelles d'éducation, tout en n'ayant pas de rapports sexuels ensemble. Question embarrassante : ces couples sans amour, sans sexe ni affects, feront-ils des familles heureuses et durables ?
Enregistrements : février 2006, mars et juillet 2007
Mise en ondes et mix : Samuel Hirsch
Prise de son et réalisation : Matthieu Crocq et Maëlle Fouquenet
Je lui avais adressé un paquet à la suite d'une proposition, après avoir laissé traîner les choses pendant des mois et des mois. La coquine a frappé et m'a gâtée à son tour…
Un grand merci à toi, Zazimuth. Le livre servira très prochainement (ces recettes sont affolantes, on je n'arrive pas à choisir !), la pendouille est dûment suspendue, la petite carte orne mon frigo et j'ai garni le petit pochon de lavande, déjà enfoui dans un tiroir où il parfume du linge. Quant aux petits sapins, il y a de fortes chances pour que, le moment venu, ils se transforment en guirlande.
Fin mars 2011, Coopaname a quitté son siège historique, un trois-pièces plus sous-sol dont il aurait fallu repousser les murs, pour investir un plateau de plus de 500 m2. Les travaux d'aménagement ne sont toujours pas terminés mais on peut tout de même se faire une idée du futur aspect de ces nouveaux locaux. Les bureaux comptables et administratifs ont bien sûr été les premiers fonctionnels, ainsi que les sanitaires et une cafétéria suffisamment spacieuse pour accueillir plusieurs dizaines de personnes.
Juste après le déménagement…
En chantier au cours de l'année écoulée, l'aménagement d'une vraie cuisine au sein de la cafétéria, d'une salle de réunion, d'une salle de formation et de vidéoconférence de soixante places, d'un grand espace de cotravail (100 m2), de l'accueil…
Etant donné la richesse et la diversité des savoir-faire des «coopanamiens» (près de six cents individus et autant de personnalités à ce jour !), c'est à eux que la scop s'adresse en priorité lorsqu'elle a des besoins spécifiques. Outre le travail que cela procure aux entrepreneurs concernés, cela permet également à ceux d'entre eux qui débutent de se rôder et aux plus anciens de partager leur expérience. C'est aussi l'occasion de passer de bons moments et de se sortir de l'isolement qui nous guette lorsque l'on travaille seul.(Prosélyte, moi ?)
Afin d'aménager son espace d'accueil, la mutuelle de travail souhaitait un présentoir pour les livres des éditions Repas. Elle a donc fait appel à l'une des créatrices des Eco-actions, qui a rejoint la coopérative il y a tout juste un an. Avec une dizaine d'entre nous, Isabelle a animé un atelier l'été dernier. Au programme, la réalisation de plusieurs modules qui, en s'empilant, allaient former une colonne.
Le premier terminé.
Le carton ondulé est composé d'une ou plusieurs «entretoises» (les cannelures) prises entre deux couvertures. Les cannelures ont un pouvoir amortisseur qui assure sa résistance. C'est le premier matériau d'emballage au monde, notamment pour le transport de marchandises. Ce matériau est naturel, fabriqué à partir des bois d'éclaircies, des cimes des arbres et des déchets des scieries dont on extrait la cellulose. Plus de 90 % du papier utilisé pour la production de ce type de carton sont issus du recyclage. Le carton double cannelure (6 mm ou 7 mm d'épaisseur) est l'élément de base de la réalisation de mobilier en carton. Il est à la fois résistant dans le sens vertical et souple dans le sens de la cannelure.
Pour créer la structure interne d'un meuble, on reproduit sa façade sur plusieurs plaques de carton que l'on assemblera à l'aide de traverses enchâssées à mi-bois. Cette structure interne est ensuite recouverte de carton pour donner au meuble sa forme finale.
Le sens de la cannelure est très important pour la construction de ces meubles.
La plaque doit être placée cannelures visibles sur le haut pour assurer toute sa résistance.
Le matériel à se procurer lorsque l'on débute ou pour des créations de petite envergure est assez basique : un tapis de coupe est idéal mais un grand calendrier cartonné fait tout aussi bien l'affaire, un crayon à papier bien taillé ou un feutre fin, une règle lourde, de préférence, ou métallique, une équerre, un bon cutter, du papier kraft gommé (en boutique d'encadrement) et une éponge imbibée d'eau, de la colle à maquette ou, mieux, un pistolet à colle avec ses bâtons, un carnet ou une feuille où noter ses cotes, un mètre à enrouleur et du… carton. Pour les finitions, une cale à poncer et du papier de verre de différents grains permettront de peaufiner les bords avant le kraftage, éventuellement des râpes à bois.
On pourra par la suite laisser le meuble brut ou le décorer (peinture, papier peint, papier népalais, etc.). Il est dans tous les cas conseillé de le vitrifier. La vitrification imperméabilise et solidifie le meuble. Papier ou peinture devront être recouverts de deux ou trois couches de vitrifiant à base d'eau (cf. pictogramme robinet sur le pot) pour parquet. Attention à ne pas prendre un vitrificateur teinté. Différentes finitions existent ; éviter le brillant qui fait ressortir les moindres défauts.
Le carton présente un côté plus lisse que l'autre, c'est celui que l'on privilégiera pour les façades des meubles. Il émousse rapidement les lames des cutters, penser à les changer/tailler régulièrement.
Et voilà le travail !
J'étais admirative depuis longtemps de ce que l'on peut faire à partir de vieux cartons mais n'avais jamais osé me lancer. Le mystère est un peu dévoilé maintenant…
P.-S. Quelques pas à pas là, là ou encore là, parmi d'autres…
Explications rédigées à partir des indications orales et écrites d'Isabelle Delepierre-Revéret. Les deux premières photos ont été prélevées depuis le mur photos de la page Facebook de Coopaname, les autres ont été prises par mes soins.
Je ne sais plus au hasard de quelle flânerie j'étais arrivée chez elle mais j'ai tout de suite été séduite par l'ambiance de ses pages. Des années maintenant que j'admire ce que fabriquent ses mains et parfois m'en inspire. Je ne me définis pas particulièrement comme créative – je crois que je reproduis plus que je ne crée –, pourtant quand elle a proposé le mois dernier de participer à une ribambelle d'envois de cadeaux entre blogueurs créatifs j'ai cédé à l'appel, et j'ai bien été gâtée.
Une enveloppe à bulles attendait mon retour de la campagne, qui contenait une guirlande, un porte-cartes aux minutieuses finitions, une carte décorée d'un délicat origami, le tout accompagné d'une chouette… carte, peut-être en écho à un commentaire laissé il y a quelque temps (me voilà donc dûment encartée…).
Merci beaucoup, Claire, je suis absolument ravie !
À mon tour maintenant de proposer aux cinq premières personnes répondant aux critères(combien serez-vous à laisser une trace de votre passage ?) qui laisseront un commentaire ci-dessous de poursuivre cette ronde de présents…
Une première pour moi que cette participation à une telle ronde, comme un défi à relever qui me permettra de voir si j'en suis bien cap'.
Je suppose que ça
finit par arriver à un moment ou un autre, me voilà taguée. Merfi Féefils :-) Il me faut donc répondre
aux onze questions de Cécile, qui doit se dire que je l'ai oubliée depuis le
temps, en trouver onze autres de mon côté et désigner onze victimes
préalablement prévenues pour la suite. Pour la petite histoire Blogger a mangé
les questions et réponses préparées non pas une mais trois fois et ensuite m'a fait une mise en page qui relevait du n'importe quoi (faut-il y voir un signe ?)…
Ses onze questions
1. Plutôt du
matin ou du soir ?
En bonne insomniaque, plutôt du soir.
2. Bonbon dur
ou bonbon mou ?
Pas trop bonbon, en fait. Je crois que je ne sais pas.
3.
Fromage ou dessert ?
Faut-il vraiment choisir ? Les deux, mais pas nécessairement
en même temps.
4. Les
vacances: courtes et souvent ou longues une fois par an ?
L'idéal ne serait-il pas de pouvoir alterner ?
5. Rat des
villes ou rat des champs ?
Rat des villes. Ou alors des champs bien desservis par
les transports en commun (personne ne conduit chez moi),
avec une vraie vie sociale.
6. Beatles ou
Rolling Stones ?
J'ai plutôt évolué dans un environnement Beatles et je ne connais
pas bien les
Stones (mais je n'ai rien contre eux).
7. Un don que
tu aimerais avoir ?
Il y en aurait trop pour que je puisse les énumérer.
8. Tu seras
où dans 20 ans ?
Ailleurs !
9. A
quoi ta crêpe ?
Chocolat et Grand Marnier ou sucre et jus de citron, ou encore
fromage blanc.
10. Tu fumes ?
Un peu, malheureusement.
11. Alors ?
Heureuse ?
Comme
tout le monde, je crois : parfois oui, parfois non.
Les onze miennes, souvent inspirées de celles lues ici ou
là…
1. Thé ou
café ?
2. Un livre, un poème, une chanson qui vous accompagne ?
3. Une
réplique de film ou de théâtre préférée ?
4. Un blog,
pourquoi, pour quoi ?
5. Quand
l'adulte d'aujourd'hui regarde l'enfant d'hier, que pense-t-il ?
6. Quand
l'enfant d'hier regarde l'adulte d'aujourd'hui, que pense-t-il ?
7. Un
tic de langage qui vous agace ?
8. Un
moment préféré dans la journée ?
9. Mac
ou PC ?
10. Qu'est-ce qui vous meut ?
11. Pourquoi onze
questions ? Reprend qui veut. J'ai beau être atteinte de bloguite aiguë, je sous-marine la plupart du temps et ne connais pas onze personnes à qui refiler le bébé (j'en ai d'ailleurs été la première étonnée…).
La Paulette de la chanson de Pierre Barouh, c'était Paulette Dubost, même si sa notice Ouikipedia n'en dit rien… Je me souviens l'avoir entendue le raconter à la radio…
Dans un autre registre, Paulette à bicyclette est une bijoutière, membre de Coopaname, qui travaille uniquement à partir de métaux recyclés ou éthiques. Une belle démarche, suffisamment rare pour être signalée.