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dimanche 23 août 2015

Timide retour du tricot et de la couture

Voilà bien longtemps que je n'avais pas tricoté de layette, bien longtemps que je n'avais pas vu de bébé arriver dans mon entourage. Pour une demoiselle de bientôt huit mois, petit poisson d'avril qui aura pointé le bout de son nez à la noël, un gilet top-down aux manches trois-quart, en cotons d'Égypte et mercerisé Phildar, tricoté aux aiguilles 3…

Col, poignets et bas bordés d'un ourlet en dents de chat.

Dents de chat : sur un nombre de mailles pair tricoter 3 rangs de jersey suivis d'un rang de jours – *2 mailles ensemble, 1 jeté*. Tricoter ensuite 3 autres rangs de jersey avant de rabattre souplement les mailles. Replier la bande obtenue jersey envers contre jersey envers sur le rang de jours et la coudre à points glissés.

Raglan torsadé devant comme derrière.

Torsade de 4 mailles croisées tous les 8 rangs, motif encadré d'une maille de jersey envers et tricoté en vis-à-vis de chaque côté. 


Intérieur des bandes de boutonnage, permettant de masquer les raccords. Le gilet se ferme grâce à une bride cousue sur la tranche de la bande gauche. J'en aurais bien mis plusieurs mais j'ai manqué de fil (et il n'est plus commercialisé par la marque)…


Relever les mailles sur le bord intérieur du demi-devant en cours puis tricoter 4 rangs de jersey endroit, le 5e rang en jersey envers, suivi de 5 rangs de jersey endroit avant de rabattre les mailles. Plier la bordure en deux, là aussi envers contre envers, sur le rang de jersey envers et la coudre à points glissés en masquant le bord de l'ouvrage.

  
Inspiré des différents modèles disponibles sur la Toile il correspond si je ne me suis pas trompée à un 2 ans, avec une encolure de quatre-vingts mailles. Elle devrait cependant rapidement pouvoir le porter, étant donné la longueur des manches. Puis, avec du fil restant, j'ai commis ces chaussons pour l'accompagner.

  Modèle Phildar à la bride simplifiée, issu du Tricotez câlin n° 351. 

Tricoté plusieurs fois quand l'Ado était bébée (et pas seulement pour elle !), il tient bien aux pieds à condition de passer un fil de lastex autour des chevilles.
La demoiselle ne les portera pas très longtemps, j'ai été trop lente, mais avant que me vienne l'idée du gilet j'avais tricoté deux paires d'un premier modèle  Phildar – également arrangé à ma sauce – maintes fois tricoté en son temps pour l'Ado et maintes fois offert, dont le résultat ne m'avait pourtant cette fois pas convaincue, sans que je sache dire pourquoi. En BB mérinos Fonty, restes de l'Évolutive, j'ai en outre eu peur qu'ils lui tiennent trop chaud.

D'autres bébés sont arrivés entre-temps, à qui je pourrai les offrir.

Je ne comprenais pas pourquoi le haut de chacun des bottons bleus était différent. Ce n'est qu'après les avoir photographiés que j'ai compris ce qui me chiffonnait : l'un d'eux a un godron supplémentaire. Je les ai pourtant tricotés en même temps pour éviter ça… Pour y remédier j'ai le choix entre détricoter le plus haut des deux et le refaire ou reprendre une pelote pour retricoter une paire de bottillons à deux hauteurs…


Indépendamment de cette histoire de godron superflu je couds ou tricote régulièrement des choses que je n'ose finalement pas offrir. Je devrais m'accorder plus de confiance ou me montrer moins exigeante mais c'est plus fort que moi…


J'ai ensuite tricoté deux autres paires, variantes d'un modèle Phildar découpé dans je ne sais plus quel magazine de puériculture du début des années 2000, elles aussi maintes fois tricotées par le passé. J'ai cette fois craint qu'elles lui soient trop justes, avant de passer au dernier modèle, avec la désagréable sensation de ne pas avancer et que tout cela prenait bien trop de temps.

Un modèle qui tient bien aux pieds, à condition là aussi de passer du lastex aux chevilles.

Et pour que la grande sœur ne se sente pas en reste…

 Trousse cousue main pour cause de machine décidément récalcitrante.

samedi 12 octobre 2013

Si ça continue faudra que ça cesse

J'ai pour habitude, quand vient la saison, de cuisiner les tomates et les mettre en bocaux pour l'hiver quand je ne les congèle pas sous forme de glaçons. Je n'ai pas eu la main heureuse cette année, je n'ai pas réussi à créer le vide dans une partie des bocaux en les retournant. Comme je les avais rangés tête en bas, le jus s'est écoulé sur les étagères. À deux reprises. C'est une désagréable odeur émanant du cellier, accompagnée de la présence de mouches, qui m'a alertée la première fois. La deuxième découverte a eu lieu la semaine dernière, à mon retour de l'hôpital. Comme j'avais eu la bonne idée de les ranger sur la même étagère que mes livres de recettes une partie d'entre eux en garde maintenant la trace. Voilà pour mon retour dans le quotidien. Depuis, je chasse les mouches…


J'ai l'air d'en rire mais la vérité vraie est que les mouches m'effraient depuis que, il y a une quinzaine d'années, lors de la sortie de son livre, j'ai entendu Martin Monestier en parler à la radio. Je suis de surcroît allergique aux piqûres de celles qui…
Je me suis coupé les cheveux en début de semaine. Je voulais un carré incurvé mais n'ai pas eu la patience d'attendre l'aide de la douce. J'arbore maintenant de jolis trous sur la nuque, d'autant que j'ai un épis en forme de V à cet endroit. Mes cheveux poussent vite et il n'y paraîtra plus sous peu mais d'ici là je masquerai ça avec un bandeau ou un autre.

Explications trouvées chez Bien fait pour toi.

C'est la première fois que je me rate de la sorte, il fallait bien que ça arrive… La douce est intervenue depuis, a égalisé le tout et atténué le massacre.
Je suis sortie l'autre jour faire une course à la demande de l'Homme. Au retour j'ai eu la lumineuse idée de passer sous un rat volant pigeon perché sur une branche…


À part ça les poux sont de retour… Je pensais avoir trouvé un super shampooing traitant, à base de  polygonum entre autres plantes, et dont le site vante les principes actifs naturels – sans en détailler la composition exacte. Les principes actifs sont peut-être naturels mais à déchiffrer l'étiquette il s'avère que ce produit contient pas moins de quatre paraben, dont du butylparaben. Je m'étais demandé pourquoi on ne le trouvait pas dans les rayons de cosmétiques naturels, je ne me pose plus la question.

mercredi 9 octobre 2013

Pochette pour tablette

Bien que ne me connaissant pas elle m'a tirée d'un très mauvais pas, et je voulais l'en remercier. Elle emploie des couleurs lumineuses pour ses dessins et j'ai beaucoup peiné quand est venu le moment de choisir teintes (je les aurais toutes voulues pour mon ouvrage) et motifs : son modèle de tablette est à peine plus grand qu'une ardoise et j'avais trop d'idées en tête pour les caser toutes sur une si petite surface. Les explications pour fabriquer ce type de pochette ne manquent pas sur la Toile mais aucune ne me convenait vraiment, l'un ou l'autre détail me bloquait littéralement – probablement une frayeur stupide de ne pas arriver à relever ce défi – ou ne correspondait pas aux critères que je m'étais fixés : des poches intérieures pour y ranger chargeur, câble et, pourquoi pas, un calepin pour ses esquisses, et une autre pour les crayons, à la façon des trousses que je couds parfois, un mousqueton, pour y accrocher ses clés si besoin, un carré de microfibre pour effacer les traces de doigts et une bandoulière réglable pour qu'elle puisse aussi l'emporter indépendamment de son sac à main.

Les appliqués m'ont permis de matelasser le molleton. Afin de le coudre facilement j'ai glissé une feuille de papier de soie entre la machine et lui, qu'il m'a suffi d'arracher une fois l'étape terminée.

Je me suis probablement imprégnée de tous les modèles consultés avant de me lancer, m'appuyant principalement sur ces explications pour la pose de la fermeture. Je n'ai en revanche utilisé qu'une pièce de tissu pour l'extérieur de la pochette, et une autre pour la doublure, me compliquant peut-être la tâche… J'y ai mis le temps mais je l'espère contente du résultat.

Lin, molleton et fermeture à glissière issus de différents trésors de glaneuse, autres tissus de sources diverses, mousqueton et boucle de ceinture de récup.
 

Pas encore tout à fait prête à être offerte, elle sortait tout juste des griffes de la machine à coudre au moment de la prise de vues…

Les photos font ressortir des défauts beaucoup moins visibles «en vrai»…

Je n'avais encore jamais cousu de fermeture à glissière à la machine, c'est maintenant chose faite ; ce n'était finalement pas si pire (avec le bon pied de biche) ! et j'ai par la même occasion découvert comment coudre tout près des bords…

samedi 8 décembre 2012

Mitaines à picots

Un modèle de plus, parmi tous ceux qui existent déjà… Je pensais avoir égaré les notes prises alors que je tricotais celles destinées à ma mère ; je les ai finalement retrouvées, sagement rangées dans le classeur où je place ce que je glane à droite et à gauche, griffonnées au dos de l'un des modèles qui m'a servi de base. Les voici, avant de les perdre pour de bon… 

  Fil Fonty, BB mérinos – ou tout autre se tricotant normalement en 2,5 ou 3 ; aiguilles 3,5. 
 
Je les ai retricotées pour m'assurer que mes notes tenaient la route, et envoyées à quelqu'un à qui j'avais proposé quelque chose… au début de l'été dernier. Ma mauvaise conscience cessera de me tarauder, maintenant – en tout cas pour ça.

 Une pelote suffit.

Elle aime, je crois, les couleurs chaudes, dont les teintes orangées. Surprise par le rendu final, je craignais qu'elle ne les trouve trop flashy (et pour un peu n'aurais pas osé les lui envoyer !). Il semblerait qu'elles lui ont plu ; j'espère qu'elles ne lui sont pas trop grandes. Le corps de ces mitaines est volontairement long, de façon à ne laisser à l'air que le bout des doigts. Compter l'équivalent de deux soirs pour tricoter chacune d'elles.
***
Sur l'aiguille gauche, monter 54 mailles, puis tricoter un nombre impair de rangs de côtes 2/2 (ici, 21 rangs), suivis de 19 rangs de jersey endroit, que l'on ponctuera de point de semis à compter du troisième rang de jersey endroit comme suit :
  • 4 mailles de jersey endroit, 1 maille de jersey envers, *3 mailles de jersey endroit, 1 maille de jersey envers* ;
  • 3 rangs de jersey endroit ;
  • 2 mailles endroit *1 maille envers, 3 mailles endroit* ;
  • 3 rangs de jersey endroit, etc.
Le motif se tricote sur les rangs impairs, de la droite vers la gauche. Au dix-neuvième rang (cinquième répétition du point de semis), commencer les augmentations (deux mailles tricotées dans une) pour le pouce :
  • 24 mailles + 1 augmentation + 7 mailles + 1 augmentation ;
  • 3 rangs jersey endroit ;
  • 24 mailles (point de semis) + 1 augmentation + 9 mailles + 1 augmentation ;
  • 3 rangs jersey endroit, etc. jusqu'à 1 augmentation + 15 mailles + 1 augmentation ;
  • 3 rangs jersey endroit.
À la fin de la série d'augmentations on obtient 64 mailles. Ces dernières se tricotent sur les rangs du motif, qu'elles remplacent. Si elles tombent «juste» à la première occurrence il faut tricher un peu aux suivantes, quitte à décaler les points jersey envers d'une maille.
Tricoter 43 mailles au point de semis puis revenir sur 20 mailles à l'endroit. Sur ces vingt mailles, tricoter 10 rangs (2 répétitions du motif + 2 rangs de jersey endroit). Finir par deux barres de point mousse et la terminaison en picots.
Coudre le pouce et retourner l'ouvrage. Ajouter une maille à hauteur de la couture et tricoter la fin du rang au point de semis. On obtient 45 mailles. Tricoter 3 rangs de jersey + 1 rang de semis, etc. sur 9 cm. À une vingtaine de centimètres de hauteur totale (soit sept répétitions du motif + 2 rangs de jersey endroit), tricoter deux barres de point mousse et la terminaison en picots.

Tricoter la deuxième mitaine en miroir, en montant les mailles sur l'aiguille droite. Tricoter le motif de la gauche vers la droite.

Terminaison en picots
  • Tricoter deux barres de point mousse, de façon à démarrer les picots en tricotant de la droite vers la gauche.
  • Toujours en jersey endroit, rabattre 2 mailles. Monter 2 mailles dans la maille obtenue. Tricoter ces 3 mailles en jersey endroit. Rabattre 6 mailles en jersey endroit, etc. 
Pas d'utilisation commerciale, merci.

vendredi 30 novembre 2012

Petite série

À l'attention de deux mignonnes, pour leurs anniversaires. Très en retard pour l'une, dans les temps pour l'autre, juste avant les frimas pour les deux.
Chauffe-cœur Citronille et mitaines de la Salsa d'Amélie avec, pour touche personnelle, deux bordures rapportées en haut et en bas. Petits boutons anciens aux poignets pour indiquer par quel côté les enfiler, le tout photographié avec la luminosité que l'on sait ces temps-ci. Fil BB mérinos de Fonty.


Béret d'Aquarêve, pour changer, aux aiguilles n° 4, et mitaines tricotées à partir de celles de Faustine aux aiguilles n° 3 pour des menottes de cinq ans, avec des pouces, «pour qu'elle n'ait pas froid», dixit ma Demoiselle, et une terminaison en picots.  Fil BB mérinos de Fonty.


Je n'aurais jamais pensé oublier aussi rapidement la sensation procurée par le tricot dans ces tailles. J'ai craint tout du long de décevoir les jeunes destinataires de ces accessoires et que ceux-ci ne leur conviennent pas, dans tous les sens du terme, mais un mot de leur maman a su me rassurer…

lundi 26 novembre 2012

L'atelier qui cartonne

Fin mars 2011, Coopaname a quitté son siège historique, un trois-pièces plus sous-sol dont il aurait fallu repousser les murs, pour investir un plateau de plus de 500 m2. Les travaux d'aménagement ne sont toujours pas terminés mais on peut tout de même se faire une idée du futur aspect de ces nouveaux locaux. Les bureaux comptables et administratifs ont bien sûr été les premiers fonctionnels, ainsi  que les sanitaires et une cafétéria suffisamment spacieuse pour accueillir plusieurs dizaines de personnes.

Juste après le déménagement…

En chantier au cours de l'année écoulée, l'aménagement d'une vraie cuisine au sein de la cafétéria, d'une salle de réunion, d'une salle de formation et de vidéoconférence de soixante places, d'un grand espace de cotravail (100 m2), de l'accueil…
Etant donné la richesse et la diversité des savoir-faire des «coopanamiens» (près de six cents individus et autant de personnalités à ce jour !), c'est à eux que la scop s'adresse en priorité lorsqu'elle a des besoins spécifiques. Outre le travail que cela procure aux entrepreneurs concernés, cela permet également à ceux d'entre eux qui débutent de se rôder et aux plus anciens de partager leur expérience. C'est aussi l'occasion de passer de bons moments et de se sortir de l'isolement qui nous guette lorsque l'on travaille seul. (Prosélyte, moi ?)
Afin d'aménager son espace d'accueil, la mutuelle de travail souhaitait un présentoir pour les livres des éditions Repas. Elle a donc fait appel à l'une des créatrices des Eco-actions, qui a rejoint la coopérative il y a tout juste un an. Avec une dizaine d'entre nous, Isabelle a animé un atelier l'été dernier. Au programme, la réalisation de plusieurs modules qui, en s'empilant, allaient former une colonne.

Le premier terminé.

Le carton ondulé est composé d'une ou plusieurs «entretoises» (les cannelures) prises entre deux couvertures. Les cannelures ont un pouvoir amortisseur qui assure sa résistance. C'est le premier matériau d'emballage au monde, notamment pour le transport de marchandises. Ce matériau est naturel, fabriqué à partir des bois d'éclaircies, des cimes des arbres et des déchets des scieries dont on extrait la cellulose. Plus de 90 % du papier utilisé pour la production de ce type de carton sont issus du recyclage. Le carton double cannelure (6 mm ou 7 mm d'épaisseur) est l'élément de base de la réalisation de mobilier en carton. Il est à la fois résistant dans le sens vertical et souple dans le sens de la cannelure.
Pour créer la structure interne d'un meuble, on reproduit sa façade sur plusieurs plaques de carton que l'on assemblera à l'aide de traverses enchâssées à mi-bois. Cette structure interne est ensuite recouverte de carton pour donner au meuble sa forme finale.

Le sens de la cannelure est très important pour la construction de ces meubles.

La plaque doit être placée cannelures visibles sur le haut pour assurer toute sa résistance.

Le matériel à se procurer lorsque l'on débute ou pour des créations de petite envergure est assez basique : un tapis de coupe est idéal mais un grand calendrier cartonné fait tout aussi bien l'affaire, un crayon à papier bien taillé ou un feutre fin, une règle lourde, de préférence, ou métallique, une équerre, un bon cutter, du papier kraft gommé (en boutique d'encadrement) et une éponge imbibée d'eau, de la colle à maquette ou, mieux, un pistolet à colle avec ses bâtons, un carnet ou une feuille où noter ses cotes, un mètre à enrouleur et du… carton. Pour les finitions, une cale à poncer et du papier de verre de différents grains permettront de peaufiner les bords avant le kraftage, éventuellement des râpes à bois.
On pourra par la suite laisser le meuble brut ou le décorer (peinture, papier peint, papier népalais, etc.). Il est dans tous les cas conseillé de le vitrifier. La vitrification imperméabilise et solidifie le meuble. Papier ou peinture devront être recouverts de deux ou trois couches de vitrifiant à base d'eau (cf. pictogramme robinet sur le pot) pour parquet. Attention à ne pas prendre un vitrificateur teinté. Différentes finitions existent ; éviter le brillant qui fait ressortir les moindres défauts.
Le carton présente un côté plus lisse que l'autre, c'est celui que l'on privilégiera pour les façades des meubles. Il émousse rapidement les lames des cutters, penser à les changer/tailler régulièrement.

Et voilà le travail !



J'étais admirative depuis longtemps de ce que l'on peut faire à partir de vieux cartons mais n'avais jamais osé me lancer. Le mystère est un peu dévoilé maintenant…

P.-S. Quelques pas à pas , ou encore , parmi d'autres…
Explications rédigées à partir des indications orales et écrites d'Isabelle Delepierre-Revéret. Les deux premières photos ont été prélevées depuis le mur photos de la page Facebook de Coopaname, les autres ont été prises par mes soins.

dimanche 28 octobre 2012

J'ai beau me dire qu'elle est artificielle et que pour s'aligner sur l'heure du soleil il nous faudrait avancer nos pendules de deux heures, celle que je préfère, c'est l'heure d'été, celle sur laquelle on règle nos pendules depuis trente ans. S'il ne tenait qu'à moi on y resterait toute l'année…

Et pour la prolonger un peu…

Les autres créations de Gille Monte-Ruici se trouvent .

dimanche 30 septembre 2012

Trois coups de ciseaux

Comme chaque année, vers la pleine lune qui précède la rentrée, la Demoiselle a eu droit à une coupe de cheveux. Pour les cheveux longs on peut suivre les conseils d'Isa et No ou tout simplement rassembler ses cheveux (secs) en queue-de-cheval, après les avoir brossés et s'être penché en avant, puis tailler. On obtient de la sorte un arrondi régulier et pas trop marqué.


Je suis les conseils de coupe d'Isa et No depuis que sa chevelure a atteint une longueur suffisante, mais sur cheveux mouillés et coiffés à l'aide d'un spray démêlant sans rinçage (Logona).


C'est rapide et on n'en met pas partout…


Et hop, une largeur de main en moins.

mercredi 29 août 2012

Cousettes d'été


 Tissus violet foncé et noir à fleurettes trouvés il y a longtemps chez Viadecaro
Les autres proviennent de mes sources habituelles.

Petits cahiers lignés trouvés à trois ronds les trois chez Gibert Joseph, bd Saint-Michel.
 Modèle réversible.

Hé, hé, ce ne sont pas les explications qui manquent sur la Toile pour coudre des protèges-cahier mais je crois bien avoir trouvé ma propre méthode… Je tâche de mettre ça par écrit dans pas trop longtemps pour un partage.

dimanche 8 juillet 2012

Le dernier jour

Premier tricot mené à terme par la Demoiselle et protège-agenda d'après les explications d'Albine de Flore, pour une maîtresse qui aime le rouge, le gris, le noir et le bleu marine, et qui fera sa rentrée ailleurs en septembre prochain.

Laines Fonty BB mérinos, tricotées en double aux aiguilles n° 6 ; lin noir 
de chez Coco la girafe. Le Liberty de l'appliqué a été découpé dans du biais 
aplati au fer et trouvé chez Envies de broderies, cordons de récup.

Lin issu de mon trésor de glaneuse.

J'en avais cousu une à la main, faute de machine, pour les crayons de couleur de la Demoiselle lors de sa rentrée au CE2. À l'époque, déjà, le modèle avait plu à celle qui n'était pas encore sa maîtresse. Je ne pouvais faire autrement que de lui en préparer une, toujours d'après Albine de Flore

mercredi 22 février 2012

Petits petons

À la fin de la semaine dernière je suis allée passer quelques jours chez ma mère. J'y ai récupéré deux paires de chaussons cousues il y a près de deux ans maintenant, à peine portées par leur destinataire.

D'après les explications de manucré@, pointure 29.

Ballerines issues des Intemporels pour enfants, avec des semelles matelassées façon PapelHilo, pointure 32 (de mémoire). 
Initialement prévues pour ma fille, cousues trop justes.

Je n'ai en revanche pas su raccorder convenablement les semelles au restant des pantoufles, et j'ai masqué les coutures avec du biais.

Toile de lin lilas, cuir des semelles trouvé dans la rue, boutons en pâte polymère Butterfly couture
Appliqués fleurs taillés dans des chutes, broderies maison d'après deux modèles de pochoirs, fils DMC.

Je ne sais pas ce que j'en ferai. Les garder en souvenir ? Les offrir à une autre petite fille ? Je n'en ai jamais recousu depuis. La mise en ligne de ces photos me motivera peut-être…

vendredi 17 février 2012

L'affaire est dans le sac

«Le béret, c'est simple, c'est chic, c'est français…»
(Clic, et voir en bas de page si on n'a pas la patience de lire le billet.)

Je peux les montrer, maintenant qu'ils ont pour la plupart été offerts.


Un premier, histoire de voir comment je m'en tirerais. Fil Bergereine (laine et coton) saumon, tricoté en 4,5 pour une taille fillette, grâce aux explications d'Aiguilles & Co. Pas tout à fait assez profond à mon sens, je compte le défaire et le recommencer pour un résultat qui me conviendra. La préado aurait bien jeté son dévolu dessus mais il lui va plus comme un bonnet que comme un béret.


Le même, en Fonty 5 brique aux aiguilles… 5, pour une taille adulte, avec un godron supplémentaire, selon les conseils de red de rOuge.

En Fonty BB mérinos violet tirant sur le prune, tricoté aux aiguilles 4 et 4,5, selon les indications de l'Atelier d'Aquarêve. Le rendu n'est bien sûr pas le même, avec ce fil qui se tricote normalement en 2,5 ou 3, mais il est très joli porté (dit-elle…). Forcément, Devinez-Qui voudrait le même…