vendredi 11 novembre 2016

Et en plus, Leonard Cohen a tiré sa révérence


À partir de treize-quatorze ans j'ai passé des heures à l'écouter attentivement, à copier les paroles de certaines de ses chansons dans des cahiers et à les traduire. Je ne sais plus de quels albums il s'agissait – je m'y perds un peu entre les enregistrements en studio ou en public et les compilations – mais je me souviens que les paroles y figuraient. Le son particulier de sa guitare, les chœurs aériens qui l'accompagnaient, les violons et le timbre de sa voix me rendaient toute chose. Par la suite je me suis attachée à les traduire «à l'oreille». Ce n'était pas compliqué, il articulait si bien (surtout par rapport à un Dylan). Je suppose qu'il a sans le savoir contribué à améliorer mon anglais. Ce matin j'avais vraiment de la peine et mes larmes coulaient toutes seules.


3 commentaires:

Dona Swann a dit…

Je le connais très indirectement, par des reprises, par des hommages... C'est dommage que son décès soit l'occasion pour moi, bien tard, de chercher à savoir quelles sont ses sources d'inspiration, sa spécificité...

DoMi a dit…

J'ai vraiment dû me restreindre quant au choix des chansons…

Carole a dit…

Un de mes artistes préférés.
Quelle tristesse...
Bises.