samedi 29 mars 2014

«si les affaires font la une de l’actualité, il existe aussi une “noblesse” de la politique, et un désintéressement. Et ces élections offrent à l’initiative citoyenne un moment d’expression privilégié. Même si cette démocratie qui mêle le local et le national compte toujours ses oubliés, issus, comme on dit, de la diversité et de l’immigration. Et puis, quand on n’est pas content, il faut le dire. Car même si ce scrutin est parfois agreste et s’il a des accents bucoliques, il a aussi une évidente portée nationale.»

L’intégralité de l’article se trouve chez Politis

Il y a en France 577 députés, 348 sénateurs, 1 757 conseillers régionaux, 4 030 conseillers généraux, 163 conseillers de Paris, 36 681 maires, plus de 500 000 conseillers municipaux, 74 députés européens et environ 38 000 élus intercommunaux. Quelque 600 000 élus intègres.

mercredi 26 mars 2014

L'Heure de la Terre

Je l'ai manquée l'an passé, s'agirait pas de la rater cette année…


Pour en savoir plus, c'est par-là

Une heure bien d'actualité, le nuage de pollution persistant par ici – même si on n'en entend plus parler.


lundi 10 mars 2014

Une portion

À la fin de l'été dernier un établissement culturel mondialement renommé a lancé un appel d'offres en deux lots pour des travaux de correction. Une grande première de sa part, la perspective d'une année entière de travail pour l'équipe qui emporterait ce ou ces lots. Nous sommes je crois une dix-douzaine de correcteurs chez Coopaname. L'une d'entre nous a eu connaissance de cet appel et a diffusé l'info, demandant si nous serions partants pour y répondre avec elle. Nous nous sommes constitués en collectif, nous adjoignant les compétences de deux graphistes et d'une rédactrice afin de proposer tout un éventail de savoir-faire.
Le dossier a été déposé début octobre et nous avons appris, trois semaines plus tard, que nous avions passé cette étape et étions sélectionnés pour la suivante, une sorte d'examen d'entrée : un texte de promotion et de communication et un autre scientifique à revoir, chacun correspondant à l'un des lots de l'appel, chaque épreuve se déroulant durant quatre heures avant retour à l'envoyeur. Nous sommes restés de longues semaines sans nouvelles, à tel point que certains parmi nous ont cru que là s'arrêtait l'aventure mais nous avons appris début décembre que le jury avait été plus long que prévu à se décider et que, cette fois-là encore, nous avions passé l'étape. On nous demandait en revanche de revoir nos tarifs à la baisse, bien qu'ils aient répondu aux critères initiaux de l'appel. Le nouveau budget est parti et nous avons de nouveau attendu, près de six semaines supplémentaires.
La réponse concernant le deuxième lot de l'appel – le plus ardu et le moins bien doté – est arrivée fin janvier. Nous avons été recalés. Il a été réparti entre quatre candidats et nous sommes arrivés cinquièmes.
La réponse concernant le premier lot de l'appel a suivi, comme un peu de baume pour compenser la première déception : nous avons décroché une petite portion du budget alloué. Pas exactement à la hauteur de nos espérances, pas de quoi faire travailler tout  le monde en même temps, mais on dira que c'est déjà ça.
Les premiers fichiers à revoir n'ont pas tardé à suivre. Ce travail arrive à point nommé : entre un client décédé (laissant une ardoise), un qui ne m'a recontactée que pour me demander des précisions tarifaires, une autre qui, bien qu'appréciant mon travail, m'a toujours trouvée trop chère et a par ailleurs vu son budget amputé d'un tiers, des clients potentiels qui n'ont pas donné suite à nos conversations, je n'ai rien corrigé depuis l'été dernier.
Il n'est pas rare à Coopaname que des gens s'unissent pour répondre à des appels d'offre et il y a même parmi les permanents de la scop quelqu'un pour s'assurer que les dossiers ont bien été ficelés mais c'était une première dans notre domaine. Au moins saurons-nous mieux à quoi nous attendre lorsque l'occasion de représentera. Maintenant que le collectif est constitué nous devrions poursuivre sur notre lancée pour prospecter et décrocher d'autres contrats…

mercredi 5 mars 2014

Heureux qui, comme Ulysse…

Tout à l'heure, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne (euh, non, ce n'est ni le même gars ni la même époque et, heureusement, encore moins le même thème…), c'est à Strasbourg que partira la douce. Rendez-vous en gare de l'Est dès 6 heures pour un départ à 6 h 55. Ce voyage est offert aux délégués de classe du collège afin de les sensibiliser au «métier d'élu» en leur permettant de visiter des lieux représentatifs du pouvoir des citoyens et d'en rencontrer certains représentants (selon le texte de présentation dudit voyage).


Au programme de ce jeudi, une visite guidée du centre historique de la ville et une autre du Parlement européen. Ils visiteront le palais Rohan demain vendredi, avant de bénéficier d'un temps de quartier libre et de prendre le train du retour. Arrivée à Paris prévue pour 19 heures.
Une visite de l'Assemblée nationale devrait suivre dans les prochaines semaines.




La classe de la Demoiselle n'a appris qu'une seule poésie – une fable de La Fontaine, plus exactement – l'an passé. Le deuxième trimestre de cette année scolaire-ci est largement entamé (on connaît déjà les dates des conseils de classe) et… toujours rien.
Pas de dictées, peu de lectures suivies et d'explications de textes, deux rédactions (dont une a, il est vrai, consisté à écrire une poésie) jusqu'ici. La prof fait ce qu'elle peut mais l'année n'avait de toute façon pas très bien commencé, la classe est difficile, son niveau faible, et la poignée de bons élèves ne suffit pas à tirer les autres vers le haut.
Je ne vais pas râler après ce voyage à Strasbourg mais je me pose tout de même la question : quels citoyens deviendront ces ados, avec des bases lacunaires ?