lundi 28 janvier 2013
vendredi 25 janvier 2013
La Complainte des terre-neuvas
En d'autres temps le Musicien dirigeait la fanfare du dojo de copains. On se retrouvait toutes les semaines pour passer un bon moment qui se terminait généralement au restau, et on interprétait notre répertoire à chaque fête organisée dans ce club de judo. L'ami à l'origine de cette fanfare était féru de chant de marins, aussi en chantions-nous quelques-uns, dont celui-ci. J'avais presque oublié. Je suis tombée dessus par hasard, en visitant le Partageux, chez qui je sous-marine régulièrement.
mardi 22 janvier 2013
dimanche 20 janvier 2013
Jours de neige
Comme pour contredire mon billet d'il y a quelques jours… Bien sûr la neige en hiver n'a rien d'étonnant, encore moins d'exceptionnel, mais en telle quantité et à Paris, si – il y en a encore plus qu'il y a deux ans, même si ça reste de la rigolade à côté de l'hiver québécois. Il a vaguement neigeoté hier toute la journée et les
flocons étaient si petits qu'on se demandait s'il s'agissait de «vraie»
neige ou de neige fondue. D'ailleurs on la voyait chuter par paquets des
arbres et je pensais qu'elle ne durerait pas. Ils ont grossi à la
tombée du jour et je crois bien que cela n'a pas cessé de tomber depuis.
Ce matin le spectacle était bien joli, où
tout semblait feutré.
Seules quelques voitures peinaient à remonter la
côte en haut de laquelle nous vivons jusqu'à ce que les services de la Ville n'aspergent la rue de sel ; encore maintenant les bus ne circulent pas (les trams non plus, je crois), et je savoure ce relatif silence. Enfants et adultes s'en donnent à cœur
joie, entre bonshommes, batailles et luges improvisées…
Hier (photos Laurence R).
Cet après-midi…
Il sera bien temps plus tard de se
demander comment vaquer à ses occupations, demain (même si j'imagine sans peine le souci de ceux qui se trouveront bloqués chez eux si cela perdure, sans parler de ceux qui n'ont pas de toit)…
Hier (photos Laurence R).
Cet après-midi…
À certains endroits on ne différencie plus les trottoirs de la chaussée… Ça n'a rien avoir mais, avec mon esprit d'escalier, je ne peux m'empêcher de songer que «Là, tout n'est qu'ordre et beauté, Luxe, calme et volupté» et de me demander «Où sont les neiges d'antant»…
samedi 19 janvier 2013
Brodure rapportée en zigzag - 2
Légèrement différente de la précédente, cette bordure-ci est (un tout petit peu) moins grande et est ajourée d'une façon plus visible.
- Monter 6 mailles.
- Rang 1 : 1 maille, 2 mailles ensemble, 1 jeté, 2 mailles endroit, 2 jetés, 1 maille endroit.
- Rang 2 : 1 maille, 2 mailles tricotées dans les les 2 jetés en prenant une fois le fil avant et une fois le fil arrière, 2 mailles ensemble, 1 jeté, 5 mailles.
- Rang 3 : 1 maille, 2 mailles ensemble, 1 jeté, 5 mailles.
- Rang 4 : rabattre 2 mailles, 2 mailles ensemble, 1 jeté, 3 mailles.
Comme l'autre, pas compliquée à tricoter mais d'un joli effet au bout d'un ouvrage…
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mercredi 16 janvier 2013
C'était pourtant bien joli, toute cette neige tombée ces deux derniers soirs. Aujourd'hui il n'en restait quasiment plus rien mais elle tient rarement à Paris. Qui sait si nous en aurons à nouveau et en quelles quantités… Les abords de notre immeuble avaient été abondamment salés par le gardien lundi soir et ce qui est tombé cette fois-là ne pouvait bien sûr pas tenir (je n'avais jamais vu de cristaux de sel de cette taille, ils avaient presque celle de grêlons !). En revanche, quand les gros flocons ont commencé à tourbillonner hier en fin de journée, comme il ne l'avait pas refait, la Demoiselle et moi nous sommes prises à espérer que la neige tiendrait mais les températures se sont radoucies et elle s'est changée en pluie… Ma Petite Hirondelle a filmé ce joli moment, que vous pourrez voir chez elle.
Ce qu'il en restait cet après-midi…
Avec quelque chose comme -6° sur nos hauteurs venteuses ce soir, la neige ne retombera probablement pas…
lundi 14 janvier 2013
C'est reparti pour un tour et ma douce a déjà repris le décompte des jours qui la séparent des prochaines vacances. Mes loulous sont descendus à la
campagne une semaine durant celles-ci et je n'ai rien fait
de notable. J'aurais pu m'y rendre avec eux mais
j'étais lasse, lasse, lasse (on se d'mande bien pourquoi), et leur absence m'aura permis de souffler.
J'ai un peu lu, un peu cousu, un peu nettoyé, lavé, rangé – pas mal de
choses invisibles, en fait – mais à mon rythme, sans contrainte horaire
et ça change tout. J'avais idée de me faire une toile en leur absence
mais l'un ou l'autre film qui me tentaient ont passablement été démolis
par «Le Masque et la Plume», cela m'en a ôté l'envie. J'aime bien les écouter mais reste toujours dubitative lorsque j'entends leurs critiques,
surtout les négatives, et me demande ce qu'eux auraient fait à la place des artistes visés. Un nouveau cinéma a ouvert ses
portes dans le 20e, à la limite des Lilas et du
Pré-Saint-Gervais. Il est assez rigolo de se poster à la croisée des trois villes et de se demander où finissent les unes et où commencent les autres. Le cinéma en question est indépendant mais il projette un peu les mêmes
américonneries que les autres. J'aurais bien aimé une autre sorte de
programmation…
J'écris la plupart de mes billets à l'avance et les programme pour m'obliger à mettre un terme à leur rédaction mais même ainsi je les modifie souvent par la suite. Il m'arrive aussi de les déprogrammer pour les passer à la trappe ou reprendre certains passages pour les intégrer à des textes ultérieurs. Alors que durant mon séjour américain et les mois qui ont suivi mon retour en France j'ai pu écrire jusque quatorze lettres par semaine écrire à la main est devenu toute une affaire – bien heureuse quand j'arrive encore à manier le stylo pour plus de deux ou trois lignes. Toujours la tentation du pomme + Z ou du pomme + X, pomme + V… Autant dire que je bénis les inventeurs de l'informatique et de l'Internet quand arrive l'époque des vœux ! Pourtant dans une autre vie, quand il fallait réimprimer un courrier ou un dossier x fois parce que son auteur avait décidé que, finalement, il préférait tel mot à la place de tel autre et puis, un peu plus tard, qu'il vaudrait mieux déplacer tel paragraphe puis, encore un peu plus tard, remanier telle phrase, je me souviens avoir bien souvent pesté, songeant que lorsque de telles modifications signifiaient recommencer le travail dans sa totalité les gens réfléchissaient avant de vous confier la saisie d'un texte, comme si l'arrivée de l'informatique les avait libérés de cette obligation de réfléchir, parce qu'au bout du compte on ne gagnait pas de temps, bien au contraire…
J'envisage d'entreprendre cette année une validation des acquis de l'expérience. Je m'y étais déjà intéressée en 2011. J'avais contacté le centre qui m'avais formée au métier de correctrice et où, au fil des ans, j'avais suivi d'autres formations parce que leur site indiquait qu'ils pratiquaient cette validation. Dans les faits on m'a clairement fait comprendre que oui, en théorie, ils la pratiquaient mais que, concrètement, ça les emmerdait profondément – et d'ailleurs ils ne l'avaient jamais fait. Toujours dans cette optique, un rendez-vous à la chambre de commerce n'avait rien donné, j'avais donc un peu écarté cette idée mais, dernièrement, en me rendant sur le site de Formacom, réputé pour former l'aristocratie des correcteurs – mais peut-être est-ce simplement dû au fait qu'il a longtemps été le seul à proposer cette formation et que de nos jours encore il est le seul à la proposer de façon diplômante, quand les autres proposent des formations qualifiantes –, j'ai vu qu'ils proposaient également la VAE. En parler ici devrait m'obliger à au moins voir si je peux répondre aux conditions requises et, sait-on jamais, aller au bout de la démarche. Un stage de perfectionnement en secrétariat de rédaction, toujours chez eux, m'intéressait également. D'une durée de neuf semaines il était initialement prévu pour débuter ces jours-ci mais a été annulé car une partie des participants n'avait pu boucler son financement. Il est question de le reporter simplement. Je ne sais pas si une telle formation m'apprendrait grand-chose mais elle me permettrait d'intégrer un réseau, me placerait dans une nouvelle dynamique… À travailler dans son coin il est je trouve facile de ne plus savoir s'évaluer au bout d'un moment. Je pensais au départ l'entreprendre avant la VAE, histoire de prendre un peu confiance en moi mais ne m'en étais pas occupée à temps. Comme elle a été supprimée je n'ai pas trop de regrets.
Nous avons repris le chemin du cabinet dentaire et ce qui devait être une simple visite de contrôle s'est transformé en consultation de soins : moins de six mois après après le sauvetage de ses dents la Demoiselle avait une nouvelle carrie. L'assistante de la dentiste a parlé de «carrie fulgurante». Comme elle n'était jusque l'an passé jamais allée chez le dentiste je m'en suis pas mal voulue après la découverte de ses premières caries mais si elles se développent à la vitesse grand V, je ne peux plus que me demander combien de fois par an il faudra vérifier sa dentition pour éviter les complications…
J'envisage d'entreprendre cette année une validation des acquis de l'expérience. Je m'y étais déjà intéressée en 2011. J'avais contacté le centre qui m'avais formée au métier de correctrice et où, au fil des ans, j'avais suivi d'autres formations parce que leur site indiquait qu'ils pratiquaient cette validation. Dans les faits on m'a clairement fait comprendre que oui, en théorie, ils la pratiquaient mais que, concrètement, ça les emmerdait profondément – et d'ailleurs ils ne l'avaient jamais fait. Toujours dans cette optique, un rendez-vous à la chambre de commerce n'avait rien donné, j'avais donc un peu écarté cette idée mais, dernièrement, en me rendant sur le site de Formacom, réputé pour former l'aristocratie des correcteurs – mais peut-être est-ce simplement dû au fait qu'il a longtemps été le seul à proposer cette formation et que de nos jours encore il est le seul à la proposer de façon diplômante, quand les autres proposent des formations qualifiantes –, j'ai vu qu'ils proposaient également la VAE. En parler ici devrait m'obliger à au moins voir si je peux répondre aux conditions requises et, sait-on jamais, aller au bout de la démarche. Un stage de perfectionnement en secrétariat de rédaction, toujours chez eux, m'intéressait également. D'une durée de neuf semaines il était initialement prévu pour débuter ces jours-ci mais a été annulé car une partie des participants n'avait pu boucler son financement. Il est question de le reporter simplement. Je ne sais pas si une telle formation m'apprendrait grand-chose mais elle me permettrait d'intégrer un réseau, me placerait dans une nouvelle dynamique… À travailler dans son coin il est je trouve facile de ne plus savoir s'évaluer au bout d'un moment. Je pensais au départ l'entreprendre avant la VAE, histoire de prendre un peu confiance en moi mais ne m'en étais pas occupée à temps. Comme elle a été supprimée je n'ai pas trop de regrets.
Nous avons repris le chemin du cabinet dentaire et ce qui devait être une simple visite de contrôle s'est transformé en consultation de soins : moins de six mois après après le sauvetage de ses dents la Demoiselle avait une nouvelle carrie. L'assistante de la dentiste a parlé de «carrie fulgurante». Comme elle n'était jusque l'an passé jamais allée chez le dentiste je m'en suis pas mal voulue après la découverte de ses premières caries mais si elles se développent à la vitesse grand V, je ne peux plus que me demander combien de fois par an il faudra vérifier sa dentition pour éviter les complications…
samedi 12 janvier 2013
Roulades de poireaux au jambon
Vous allez finir par croire que l'on mange excessivement gras et riche, dans cette maison, mais au quotidien on mange beaucoup de légumes vapeur et de crudités. Cela dit, voici la recette légère, digeste et acalorique de la semaine…
Temps de préparation : 10 minutesTemps de cuisson : 35 minutes
Par personne
- 1 blanc de poireau
- 1 tranche de jambon cuit dégraissé
- 10 g de beurre fondu
- 10 g de Maïzena ou de farine, poivre
- 10 cl lait demi-écrémé
- moutarde à l'ancienne
- 1 CàS gruyère ou comté râpé
Cuire le(s) blanc(s) de poireau(x) pendant 15 min. Égoutter et, selon sa taille, rouler le poireau dans 1 ou 2 tranches de jambon cuit. Faire fondre le beurre dans un poêlon et ajouter la farine afin de préparer un roux blond. Ajouter, hors du feu, le lait et mélanger jusqu’à obtention d’une sauce homogène. Ajouter la moutarde et le poivre. Déposer la (les) roulade(s) de poireau(x) dans un plat allant au four. Napper de sauce, saupoudrer de gruyère râpé et gratiner au four à 200°C pendant quelques minutes (jusqu’à coloration du fromage).
J’utilise pour ma part les poireaux dans leur intégralité, coupés en fines rondelles, accompagnés d’une carotte, un navet, un oignon, une PdT coupés en dés. Ce plat se suffit à lui-même mais peut s’accompagner de riz, de quinoa ou de blé.
J’utilise pour ma part les poireaux dans leur intégralité, coupés en fines rondelles, accompagnés d’une carotte, un navet, un oignon, une PdT coupés en dés. Ce plat se suffit à lui-même mais peut s’accompagner de riz, de quinoa ou de blé.
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mercredi 9 janvier 2013
Première commande
Les trousses de la vente de Noël
lui avaient plu et elle aurait bien posé une option sur la verte. Celle-ci avait déjà trouvé acquéreur et il ne me restait plus suffisamment de ce tissu à motif géométrique pour lui
en coudre une similaire. Celle-là lui a été envoyée en même temps
que la noire – qui, elle, était restée – et quelques bracelets.
Je ne savais pas qu'elle l'achèterait mais je pensais à elle en la cousant, connaissant son faible pour le noir. Je suis donc ravie qu'elle ait fini chez elle…
J'espérais que le tout lui plaise autant à l'usage que visuellement, elle m'a écrit que sa grande lui a fauché la moitié de mon envoi, et notamment la trousse noire. J'espère maintenant qu'objets comme engouement résisteront à l'usage…
samedi 5 janvier 2013
Le Petit Soldat
Petite, la Demoiselle visionnait en boucle Le Roi et l'Oiseau des mêmes Prévert et Grimault et La Table tournante, dont est issu ce petit film-là. Les cassettes avaient été tellement visionnées qu'elles en étaient devenues inutilisables mais, contrairement à d'autres trucs découverts par la suite, je ne me souviens d'aucun phénomène de saturation…
jeudi 3 janvier 2013
Poulet aux châtaignes et au maïs
Pour 4 ou 5 personnes
- 2 filets de poulet (environ 300 g)
- 2 ou 3 échalotes
- 1 filet d'huile d'olive ou de raisin
- 1 pot de maïs en grains
- 1 pot de châtaignes (au minimum 360 g net)
- 2 cuillers à soupe de crème fraîche
- aromates (ciboulette, fraîche de préférence, ou herbes de Provence), sel, poivre
Dans une poêle ou une sauteuse faire fondre dans un peu d'huile une ou deux échalotes préalablement émincées. Rincer les filets de poulet puis les couper en dés et les verser dans la poêle et assaisonner. Pendant ce temps, égoutter et rincer le maïs puis le verser dans un plat allant au four en même temps que les châtaignes, l'échalote restante, la crème fraîche. Mélanger le tout et briser les châtaignes au passage. Une fois la viande cuite, l'ajouter à la préparation, glacer la poêle et verser le jus ainsi obtenu dans le plat, mélanger, ajuster l'assaisonnement, glisser au four à 180° (th 6) durant une vingtaine de minutes et déguster.
On peut manger ce plat tel quel ou l'accompagner de haricots verts et ronds de carottes cuits à la vapeur ou à l'étouffée.
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mardi 1 janvier 2013
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