mardi 31 décembre 2013



En voilà une que je ne suis pas fâchée de voir se finir. Bon débarras…
Heureusement que l'on va vers le printemps – les jours ont déjà rallongé.

vendredi 27 décembre 2013

La tête dans les sacs

Cousus dans un premier temps pour répondre à une commande, puis pour les marchés de Noël, et ensuite pour être offerts, ces sacs sont pour la plupart partis.


Version simple, en wax…

 
 

… ou plus élaborée, pliable…


Il semblerait que j'ai pris goût à leur confection, d'autres attendent d'être terminés…

mardi 24 décembre 2013

jeudi 19 décembre 2013

Ça sent le sapin



Il n'existe pas de rime au mot «quatorze», il faudra penser à autre chose pour les vœux du nouvel an…

mardi 17 décembre 2013

Volaille farcie au pain de maïs

1 tasse = 25 cl
Pour le pain
- 1 tasse de polenta
- 1 tasse de farine
- 1/4 tasse de sucre
- 1 CàS de levure chimique
- 1/3 de tasse d’huile
- 1 œuf
- 1 tasse de lait.
Pour la farce
Quelques fleurs de brocoli, 1 grosse carotte, 2 ou 3 champignons de Paris, herbes de Provence, sel, poivre.

Dans un saladier, bien mélanger les ingrédients secs. Dans un autre, bien mélanger l’huile, l’œuf et le lait. Les verser dans le premier saladier et bien mélanger (encore !). Verser la mixture obtenue dans un moule bien beurré et cuire au four à environ 200 °C (400 °F, c’est une recette américaine !) pendant 30 minutes.
Une fois ce pain préparé, hacher menu tous les légumes et les faire revenir à la poêle. Assaisonner. Ajouter le pain émietté (sans la croûte). Farcir la volaille, la mettre au four et la rôtir normalement.

C’est la recette traditionnellement utilisée par les États-uniens pour farcir leurs dindes de Thanksgiving et de Noël, sauf qu’ils y mettent une branche de céleri émincé à la place du brocoli (et je n'aime pas le céleri branche). On peut également y ajouter de l’échalote ou de l’oignon… Cette préparation est assez longue, il est plus pratique de cuire le pain de maïs la veille.
Pour obtenir un poulet bien tendre, je mets un fond d’eau dans le plat (1/2 cm), je recouvre la bête d’une feuille de papier cuisson, et hop ! à 180 °C pendant 90 minutes à 2 heures, selon sa grosseur. Ne pas oublier de percer la volaille à plusieurs reprises à la fourchette pour que le jus s’écoule dans le plat. Si l’on trouve qu’elle n’est pas suffisamment dorée, on peut ôter le papier sulfurisé un quart d’heure avant la fin de la cuisson.

mercredi 11 décembre 2013

Demain…

… de 14 h 00 à 19 h00, se tiendra le deuxième marché de Noël de Coopaname. Une vingtaine d'entre nous proposera les créations issues de leurs esprits et leurs mains, parmi lesquels : Céka Décore ses mosaïques, TerraMater ses céramiques, Elena Garcia, Nelle, DamoiZelles et Jewels by Nathy leurs… bijoux, les Écoactions seront là avec leurs sacs taillés dans des bâches recyclées, Julie Marthe Yvonne ses sacs illustrés, Touche de création ses objets décoratifs, Melle 19 ses accessoires, Anne Manuel ses meubles en carton, BougiesBijoux ses bougies. Quant à moi, je m'y trouverai bien sûr avec mes cousettes, celles montrées ici et quelques autres, pas encore photographiées… La journée sera par ailleurs ponctuée d'ateliers divers et, comme l'an dernier, se terminera par un repas partagé et une fête.

Jeudi 12 décembre 2013
14 h 00 – 19 h 00
3-7, rue Albert-Marquet
75020 Paris
2e étage 


Bus 26 ou 64, arrêt Orteaux
Bus 76, arrêt Pyrénées-Bagnolet
Traverse de Charonne, arrêt Albert-Marquet
Métro Maraîcher ou Gambetta
Tramway Porte-de-Montreuil

mardi 10 décembre 2013

Je l'observe parfois se mouvoir dans l'espace. Plus tout à fait une petite fille, pas encore une jeune fille, je tente de deviner quelle jeune femme elle sera. Elle me fait penser à un feu follet. Elle a douze ans.



samedi 7 décembre 2013

Pénélope, explications

Ce modèle pour préado menue de (presque) douze ans demande six pelotes de laine se tricotant normalement en 3,5 – ici, de la Guéret de Fonty –,  quatre anneaux marqueurs, une paire d'aiguilles circulaires 4,5 et une paire d'aiguilles 4 (pour les bandes de boutonnage et le col). Les aiguilles circulaires ne sont pas obligatoires mais, au bout de 28 x 8 augmentations, elles permettent de manipuler et de transporter l'ouvrage plus facilement. Prévoir un fil de couleur contrastante ou des aiguilles circulaires supplémentaires pour mettre les mailles des manches en attente.
Points employés : jersey, côtes 1/2 et 2/2, picots.


Monter 84 mailles. Dès le premier rang, au point de jersey, répartir 8 augmentations comme suit : tricoter 12 mailles, 1 jeté, placer un anneau marqueur, 1 maille, 1 jeté ; tricoter 14 mailles, 1 jeté,  1 maille, placer le 2e anneau marqueur, 1 jeté ; tricoter 28 mailles, 1 jeté, placer le 3e anneau marqueur,  1 maille, 1 jeté ; tricoter 14 mailles, 1 jeté, placer le dernier anneau marqueur,  1 maille, 1 jeté ; tricoter les 12 mailles restantes. Répéter ces augmentations 28 fois tous les deux rangs puis placer les mailles des manches en attente sur les aiguilles auxiliaires ou y passer le fil de couleur et continuer à tricoter le corps en  jersey durant 2 cm supplémentaires (4 rangs). Tricoter deux mailles envers ensemble sur le premier rang de côtes à chaque extrémité de l'ouvrage avant de poursuivre, de façon à obtenir 3 mailles envers, 1 maille endroit, *2 mailles envers, 1 maille endroit* jusque 4 mailles avant la fin du rang, que l'on terminera par 3 mailles envers (dont deux mailles tricotées ensemble) durant 19 centimètres (prévoir environ une pelote et demie).

 La douce a choisi la longueur de ce gilet. Peut-être aurais-je dû tricoter des côtes plus longues encore, utiliser la deuxième moitié de la deuxième pelote…

Rabattre les mailles du dernier rang à la manière d'Elizabeth Zimmermann.


Reprendre les mailles de l'une des manches, ajouter 4 mailles pour l'aisance de l'emmanchure et arriver à un total de 75 mailles.  Effectuer une diminution tous les 6 rangs à chaque extrémité, 12 fois. Tricoter 15 rangs en jersey endroit après la dernière diminution, et poursuivre avec 10 rangs de côtes  *2 mailles envers, 1 maille endroit* avant de tricoter une augmentation une maille sur deux, un rang sur deux, à deux reprises. Terminer par des picots. Tricoter l'autre manche à l'identique. (Pour des manches un peu plus longues tricoter un nombre impair de rangs en jersey après les dernières diminutions et un nombre pair de rangs de côtes. De même on peut décider de tricoter les côtes sur une plus grande longueur et quelques augmentations supplémentaires devraient suffire à adapter le modèle à une demoiselle plus grande ou plus costaude que la mienne…)


On peut prévoir la bande de boutonnage dès le premier rang de l'ouvrage (dans ce cas ajouter 8 mailles au rang de montage, que l'on répartit de chaque côté au moment de placer le premier et le dernier anneau marqueur, et que l'on tricotera ensuite au point mousse ou de riz. Prévoir aussi les boutonnières), cela n'a pas été le cas ici. Avec les aiguilles n° 4, relever 106 mailles sur le demi-devant gauche, tricoter 5 rangs en côtes 2/2 et rabattre souplement les mailles. Relever le même nombre de mailles sur le demi-devant droit, tricoter également 5 rangs en côtes 2/2, en répartissant les boutonnières au deuxième rang avant de rabattre souplement les mailles. Dans le cas présent les boutons choisis sont si petits que j'ai simplement festonné une maille pour permettre un boutonnage facile.
On peut choisir d'ajouter au col une bordure rapportée ou lui préférer une terminaison en picots : à l'endroit sur l'endroit, relever 82 mailles à l'aide des aiguilles n° 4 en empiétant d'une maille sur chaque bande de boutonnage et commencer les picots, toujours en jersey endroit, de façon que le bord roulotte vers l'extérieur.

Terminaison en picots des manches : rabattre 2 mailles en jersey envers sur l'endroit. Monter 2 mailles dans la maille obtenue. Tricoter ces 3 mailles en jersey. Rabattre 10 mailles en jersey, et recommencer  jusqu'à la fin du rang.
 

Terminaison en picots du col : monter 2 mailles dans la première maille. Tricoter ces 3 mailles en jersey. Rabattre 8 mailles en jersey, etc.


Pas d'utilisation commerciale, merci.

jeudi 5 décembre 2013

Cake de Noël aux raisins secs

« Le bon truc, quand quelqu'un s'annonce à l'improviste, c'est d'acheter un cake de Noël à la boulangerie du coin, encore faut-il le savoir dix minutes à l'avance. C'est sans doute le moyen le plus simple de garantir la qualité du gâteau. Très peu de mères célibataires travaillant à l'extérieur ont d'ailleurs le temps de faire un cake de Noël. En voici tout de même la recette : 2 verres 1/2 de farine, 3 cuillères à café de levure, 1/2 verre de sucre, 1 œuf, quelques gouttes d'extrait de vanille, 2 verres de lait, 100 g de margarine, 50 g de raisins secs. Mélangez farine, levure et sucre dans un saladier. Ajoutez la moitié du lait (1 verre) et l'œuf battu, puis la margarine fondue, ainsi que le reste du lait et l'extrait de vanille. Incorporez les raisins secs en dernier. Mettez la pâte dans un moule beurré et cuisez au four quarante minutes. »

L'Embellie
Auður Ava Ólafsdóttir
Traduit de l'islandais par
Catherine Eyjólfsson
Zulma

dimanche 1 décembre 2013

Vision d'ensemble



Je ne pensais pas avoir confectionné suffisamment de choses pour occuper les 4 mètres qui m'avaient été attribués et je regrettais un peu de n'être pas arrivée à coudre tout ce que j'avais initialement en tête mais, finalement, les tables ont été plutôt bien garnies – et je n'ai pas tout sorti.

Étuis réalisés grâce au tuto d'Edwige, avec son autorisation…

… et détournés…


On a eu de la chance, il a fait beau toute la journée – alors que la pluie avait été annoncée – et on n'a commencé à avoir froid qu'après 15h30, alors que le soleil avait déjà entamé son déclin. Beaucoup de passants se sont arrêtés pour regarder et toucher, mais les achats ont été peu nombreux – et mes voisines guère mieux loties que moi de ce point de vue. Je me console en me disant que je n'aurai pas à reconstituer mes réserves en attendant la vente de Noël à Coopaname, le 12 décembre, et que je pourrai me consacrer à quelques commandes passées durant mes préparatifs et aux anniversaires qui se profilent…

vendredi 29 novembre 2013

Inventaire

  • Fonds de caisse
  • Facturier
  • Lampadaire
  • Rallonge électrique
  • Draps pour couvrir les tables de vente
  • Étoiles en origami pour la déco
  • Raphia
  • Papier de soie de couleurs variées
  • Papier bulle
  • Ficelle
  • Ruban adhésif
  • Étiquettes pour les prix 
  • Cartes de visite
  • Pinces à linge
  • Épingles
  • Bouteilles isothermes
  • Thés, tisanes, soupes lyophilisées pour le cas où ça pincerait trop
  • Tasse pour boire tout ça
  • Essuie-tout
  • Pommes à partager avec les voisines
  • Assiette creuse et couverts pour la Disco Soupe
  • Chaussettes supplémentaires et étole en laine car pas de radiateurs ; il y en avait l'an dernier, qui ont régulièrement fait sauter les plombs
  • Bottines fourrées
  • Bouillotte
  • Bougies
  • Trousses et étuis de toutes sortes – une bonne cinquantaine, mine de rien
  • Colifichets
  • Barrettes
  • Quelques semaines de préparation
  • Quelques heures sommeil en retard
  • Quelques heures de rangement à venir
  • Pas de raton-laveur


Souhaitez-moi bonne chance…

samedi 23 novembre 2013

Confiture de tomates vertes

Avec 1,5 kg de tomates vertes :
- 800 g de sucre de canne
- 4 bâtons de cannelle
- le jus d'un demi-citron
- 1 ou 2 oranges, selon que l'on apprécie plus ou moins l'amertume de l'écorce, bio de préférence

Débiter les tomates en petits morceaux dans une marmite et ajouter le sucre, la cannelle, le jus de citron et la ou les oranges, découpées en rondelles, avec leur écorce. Laisser mariner une nuit (douze heures au minimum). Le lendemain, faire cuire le tout durant deux bonnes heures à feu doux, sans couvrir. Verser dans des bocaux puis les retourner pour créer un vide. Laisser les bocaux refroidir ainsi avant de les ranger…


mercredi 20 novembre 2013

Aperçu

Ça, c'est prêt.

Trousses de peintre de l'année...
 
 Même plus peur des fermetures Éclair… 
Prochain obstacle à surmonter : la pose de passepoil.

Ça, ça l'est presque.

Trois autres sont réservées ou déjà parties.

Le tout s'ajoutera à ce qui reste de l'an dernier. J'y retourne, moins de dix jours me séparent de l'heure H du jour J et j'ai bien sûr plein de projets en tête… Je n'ai aucune idée de la quantité d'objets à préparer, encore moins de ce qui partira ou pas. Je sais juste que celles qui ont participé à la vente de l'an dernier ont passé un bon moment mais n'ont pas fait exploser leur chiffre d'affaire.


J'ai beau régulièrement ranger, trier par teintes, motifs, types de toiles, le salon ressemble à pas grand-chose…

En juin dernier j'avais acheté un pain de cire d'abeille, pensant le transformer en bougies à l'occasion. Un apiculteur est également passé à l'amap récemment, à qui j'ai acheté quelques plaques de cire alvéolée. Je ne sais pas encore si les bougies que la douce et moi en avons tiré serviront juste de décor ou si je les proposerai à la vente. En attendant nous avons passé  un agréable moment à les fabriquer.


Les sapins de l'arrière-plan sont réservés, restent les rosaces et celles que l'on entrevoit à main gauche, coulées dans des moules à cupcakes en silicone et parfumées à différentes huiles essentielles.


jeudi 14 novembre 2013

Préparatifs

Pour clore le mois de l'économie sociale et solidaire les mairies des 11e et 20e arrondissements organisent un marché qui se déroulera sur le terre-plein du boulevard de Belleville  (M° Ménilmontant) le 30 novembre prochain, de 10h00 à 18h00. Coopaname, en tant que société coopérative ouvrière de production, y bénéficie de quelques places. Je m'y suis inscrite pour proposer mes cousettes et brimborions.

Mois de l'économie sociale et solidaire dans le 20e
Entreprendre, produire et consommer autrement




Durant tout le mois de novembre, des acteurs de l'économie sociale et solidaire du 20e vous attendent pour échanger et répondre à toutes vos questions au cours de rencontres fondées sur des dialogues conviviaux, des balades et des projections-débats.
Une occasion de découvrir une activité économique aux multiples visages, qui concilie démocratie, innovation et développement durable.
Pour connaître le programme complet du mois de l'ESS dans le 20e, cliquez ici.
Pour télécharger le dépliant, cliquez ici.

Puis, comme l'an dernier, je participerai au marché de Noël qu'organise Coopaname dans ses locaux. Il se tiendra le 12 décembre cette fois-ci.
Au plaisir de rencontrer certains d'entre vous ?

mercredi 13 novembre 2013

Pénélope

Commencé en août, ce gilet a été défait une première fois alors que je m'apprêtais à retourner à la maison du verger. Je l'ai recommencé là-bas durant les jours qui ont suivi puis l'ai mis en attente, faute de laine, le temps de terminer le précédent et d'aller chercher d'autres pelotes chez ma dealeuse car la Demoiselle le voulait plus long, corps et manches, que je n'avais prévu. Je l'ai de nouveau défait car il lui était trop large. Repris une troisième fois il a bien été avancé durant ma pause forcée du mois dernier. Si le corps n'a pas posé de problème j'avoue que la manche gauche a été tricotée à quatre reprises : le résultat du magic loop ne m'a pas satisfaite les deux premières fois. Peut-être en raison de la longueur du câble, et aussi de sa rigidité, j'ai paradoxalement trouvé cette façon de procéder longue, fastidieuse et grosse consommatrice de fil. L'ouvrage tendait en outre à s'entortiller autour du fil. Mon modèle préféré n'étant pas toujours là pour les essayages, elle était trop courte d'environ deux centimètres à la troisième reprise, montée en allers-retours, et j'ai dû en défaire une partie pour la rallonger. Cette quatrième tentative a été la bonne. La manche droite n'a pas posé de problème.

 Modèle top-down, inspiré de toutes les explications que l'on peut trouver à droite et à gauche. Merci à toutes les partageuses…

À les voir fleurir depuis un moment sur la Toile et à lire les mérites de cette façon de procéder, je me suis donc à mon tour lancée dans le tricotage d'un gilet top-down (komydisent). J'appréhendais les rangs de plusieurs centaines de mailles quand on arrive à  la fin des augmentations des manches et, effectivement, c'est looooooooooong sur le moment mais ça reste finalement assez rapide à monter et les rangs suivants viennent tout seuls après ça (ce qui ne signifie pas que je sois tout à fait prête psychologiquement pour me lancer dans un châle à 600 mailles !).
Avantage non négligeable de cette façon de procéder : il suffira  je crois d'ajouter quelques augmentations au raglan du  modèle pour l'élargir, autant dire que je pense récidiver…

mercredi 6 novembre 2013

(r)accords parfaits

… ou presque. Tout juste sortie des griffes de la machine à coudre, pas encore apprêtée…


Toile et fermeture à glissière issues de différents glanages.


Doublure taillée dans un vieux drap en lin ou en métis, avec des poches de chaque côté pour facilement retrouver crayons de maquillage ou petits stylos, poudrier ou chargeur et cordon, ou encore taille-crayons.


Trousse taillée dans une chute de coton enduit de PVC sans phtalates trouvé à l'atelier de Linna Morata, à Montreuil, et doublée avec un autre drap ancien, cette fois-ci sans compartiments intérieurs.

C'est juste une illusion…

Ça ne marche malheureusement pas à tous les coups. Ces portées peuvent avoir l'air droit, elles n'ont pas la chanson…

Elle était facile mais je n'ai pas résisté…


J'ai eu beau biaiser, tenter de tricher, rien à faire.

vendredi 1 novembre 2013

Bis repetita

Ce sac de couchage-là approche la trentaine. Il avait été offert à ma sœur pendant mon séjour américain ou peu après mon retour.


J'ai toujours aimé me lover dedans ou me glisser dessous. Si je ne l'utilise plus vraiment depuis un paquet d'années je ne me suis jamais résolue à le jeter. Je l'ai gardé dans un premier temps me disant qu'il pourrait protéger un objet fragile à l'occasion d'un déplacement ou, sait-on jamais, d'un déménagement, mais il ne pouvait de toute façon plus servir en l'état.

 

Une fine couche de mousse, que l'on devine par transparence à certains endroits, recouvre le molleton  à l'intérieur. Elle tendait à s'échapper par les trous à chaque lavage. 


Sur une de mes étagères à tissus restait la housse de couette turquoise de quand-que-j'avais-l'âge-de-la-douce. En meilleur état que l'autre, qui avait le mérite d'une dominante mooove, elle n'en est pas moins inutilisable.


Je préférais donc l'autre, et je pense que ma mère a jonglé plus d'une fois pour la laver le matin, la repasser et la remettre le soir-même, mais je me souviens que j'étais toujours agréablement surprise du rendu quand ma couette était glissée dans celle-ci.
Comme au printemps dernier j'ai découpé le sac de couchage pour ôter fermeture à glissière et parties élimées, puis je l'ai ajusté aux dimensions de la housse de couette car, contrairement à celui de la douce, il était plus large. J'ai également coupé la partie élimée de la housse et le bas, dont je ne voulais pas, et transformé les surjets des côtés en coutures anglaises puisque, là aussi, l'imprimé était plus vif à l'intérieur.


Je l'ai cette fois molletonné à la machine, m'aidant des rayures du motif de l'une des faces pour coudre à peu près droit. Cette «nouvelle» couvrante aura probablement le même usage que l'autre – l'humidité peut s'installer, nous sommes parés ! –, à moins qu'elle ne protège le futon, en alternance avec le boutis blanc (dont je préfère cependant le rendu).