Si le travail effectué l'année passée juste avant la rentrée a plutôt bien résisté à l'usage intensif qu'il a subi (seule une couture a craqué), le fond du sac en a quelque peu souffert.
Le fil de ramie est peut-être hyper-résistant, la part de coton de sa fine toile l'aura emporté. Déjà l'an passé j'avais cherché comment renforcer ce fond, aussi son état au bout d'une année scolaire ne m'a-t-il pas vraiment étonnée.
J'ai appliqué une feuille de papier de soie sur le fond puis, à l'aide d'une roulette à patron, j'ai suivi la couture d'origine pour obtenir un gabarit.
Faux cuir, pétrole véritable.
J'avais récupéré un sac en faux cuir dont la doublure s'était déchirée. J'en ai décousu la face avant afin de la mettre à plat, ai posé mon gabarit dessus et l'ai découpée avec un cutter rotatif avant de retailler les bords aux ciseaux cranteurs.
Matos tout nouveau, tout beau, cadeau de ma môman. Adapté à ma main gauche, c'est fou ce qu'il facilite les choses. Les ciseaux cranteurs pour gauchers n'existent pas, il faut se rabattre sur le modèle ambidextre (et faire attention que, en toute innocence, on ne vous refourgue pas un modèle très bon mais conçu pour les droitiers).
J'ai ensuite épinglé ce nouveau fond sur l'ancien pour le coudre à la main. J'aurais bien aimé effectuer cette dernière partie à la machine mais je n'ai pas trouvé comment.
J'ai utilisé un fil normal en quadruple épaisseur et je ne sais pas si cela tiendra. À recommencer avec un fil enduit…
C'était la première fois que je travaillais ce type de matériau, j'ai trouvé ça un peu étrange au toucher : le verso du machin était similaire au bulgomme et je ne m'attendais pas à cette sensation de moelleux. Il dégageait en outre une odeur faible mais pas très agréable alors que je le manipulais. Il faudra que je le remplace par autre chose à l'occasion. En attendant le sac à dos a déjà repris du service…