jeudi 30 mai 2013

Une ferme à Paris

La Confédération paysanne organise la Ferme à Paris vendredi 30 mai et samedi 1er juin à la rotonde de la Villette. Ces deux jours seront le point de lancement d’une campagne de douze mois pour peser sur les politiques agricoles (PAC), pour une agriculture durable et une alimentation de qualité.
Au programme, un jardin éphémère, de la musique, des projections, des débats, un marché paysan, des ateliers pour petits et grands, un pique-nique… Pour plus de détails, c'est par ici que ça se passe.

Épatée

Trois jours après la reprise des cours la douce est revenue patraque du collège : mal de tête, mal de gorge, nausées, frissons, température corporelle oscillant entre 35,5° et 36,5°. Selon le doc, contacté après quelques jours parce qu'elle n'allait pas mieux, c'était probablement une infection virale qui passerait comme elle était venue – et c'est effectivement ce qui s'est passé. En attendant, je l'ai gardée une dizaine de jours à la maison mais cette semaine elle doit mettre un coup de collier en classe et notamment rattraper les devoirs sur table manqués. Elle en a jusqu'ici eu deux à rendre.
Elle s'est installée avec un chronomètre pour ne pas dépasser le temps imparti. Ces deux fois, quand elle a eu terminé, je n'ai pu m'empêcher de lui demander si elle voulait que je regarde son travail : «Non, a-t-elle répondu spontanément, parce que le [la] prof verra que je ne l'ai pas fait seule…» 
Ce n'était pas spécialement pour apporter des corrections ou lui suggérer de vérifier telle ou telle chose mais aussi par curiosité, pour voir un peu ce qui lui était demandé. Pas à dire, elle m'épate.

mardi 28 mai 2013

Je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur… N'empêche, j'ai fait tomber un petit miroir aujourd'hui et j'ai bien été contente, en le ramassant, de constater qu'il n'était pas brisé.

samedi 18 mai 2013

Pffff

J'avais à maintes reprises entendu dire que les poux cessaient leurs invasions une fois les enfants arrivés au collège mais je crois bien qu'on n'aura jamais connu plus de deux semaines d'affilée de répit depuis septembre dernier. Je ne sais pas à quoi cela peut être dû et j'en arrive même à me demander si la douce n'en cache pas un nid quelque part dans sa chevelure. Un jour il n'y en a plus et peu après on en trouve une dizaine de taille adulte. À ce rythme de contamination je peine à suivre mes bons conseils de l'automne dernier. Les oreillers, coussins, peluches et couettes sont lavés régulièrement, mais sûrement pas toutes les semaines – qu'est-ce qui résisterait à un tel traitement ? Ils sont de toute façon secoués quotidiennement. Je vaporise encore la chevelure de la Demoiselle d'huiles d'olive et essentielles mais si ses cheveux se nourrissaient et absorbaient cette lotion dans les premiers temps ils en sont maintenant tellement imprégnés qu'il faut  pas moins de quatre ou cinq shampooings pour qu'ils n'en gardent plus trace, et elle apprécie moyennement même si avec ça le démêlant devient superflu quelque temps. Les brosses, peignes et accessoires sont également régulièrement lavés. Nous avions déjà un peigne fin métallique Aya, plutôt pas mal, j'ai dernièrement investi dans un Assy2000, réputé encore plus efficace, que l'on utilise en routine après chaque lavage de cheveux quand tout va bien et quotidiennement en cas d'infestation. Lorsque j'ai parlé de poux à l'infirmière du collège en début d'année scolaire elle m'a regardée, surprise, parce qu'elle n'en avait jamais entendu parler dans l'établissement. Elle m'a dit de la contacter si cela perdurait, j'avoue ne pas l'avoir fait mais cela aurait-il changé quelque chose ? Paraîtrait que chaque créature a son utilité ici bas, je cherche encore celle de ces bestioles.

jeudi 16 mai 2013

Spoon bread

Une recette du Sud profond des États-Unis.

- 1 verre gradué
- 1,5 tasse* d'eau
- 2 tasses de lait
- 1,5 tasse de semoule de maïs (j'utilise de la polenta précuite)
- 1 cuillerée à café de sel
- 1,5 cuillerée à café de sucre
- 2 cuillers à soupe de beurre
- 5 œufs
- 1 cuiller à soupe de levure chimique

Graisser un moule à manqué. Dans une casserole, verser l'eau, le lait et les chauffer jusqu'à frémissement. Ajouter les quatre ingrédients suivants et mélanger sur feu moyen jusqu'à épaississement, à peu près cinq minutes. Retirer de la flamme. Dans un autre récipient battre les œufs et la levure jusqu'à ce qu'ils prennent un aspect léger et les ajouter à la semoule de maïs. Bien mélanger puis verser la préparation dans le moule, que l'on glissera au four à 175 °C (350 °F) durant environ trois quarts d'heure.

Les Américains qui font tout de façon mesurée (c'est bien connu) dégustent cette préparation avec du sirop d'érable ou des confitures. Je la préfère en accompagnement d'une salade de crudités avec de la feta et un filet d'huile d'olive… La recette dont je dispose indique que ce plat se mange chaud mais je le trouve aussi bon froid.

* 1 tasse = 25 cl.

lundi 13 mai 2013

Evanoui, envolé, disparu… revenu

Dimanche en fin de journée ce blougui a purement et simplement disparu. J'ignore pourquoi et encore plus comment. Je ne sais qu'une chose : dans l'après-midi Blogger m'a redemandé mon mot de passe et le soir venu je ne retrouvais mes pages ni dans mon tableau de bord, ni dans mon profil, ni sur la Toile, seuls certains de mes billets figuraient en cache chez Google, et pas dans leur dernière version.  Je m'apprêtais à écrire à ceux parmi vous que je connais pour vous prévenir quand tout est rentré dans l'ordre, aussi soudainement et mystérieusement que ç'avait disparu. Ce soir j'ai vu qu'une personne supplémentaire suivait mon blogue. Curieuse, j'ai voulu découvrir qui était ce nouvel abonné : il s'agissait de nul autre que moi, alors que je n'avais fait aucune démarche en ce sens.
Pas que mes écrits soient impérissables mais j'aurais été peinée de voir  les quelques tranches de vie, recettes et explications partagées disparaître dans les limbes de l'Internet…
Blogger saborde Google Reader dans moins de deux mois, et il est d'ores et déjà compliqué de consulter les blogues que l'on suit par ce biais. J'ai bien vu fleurir quelques billets à ce sujet, qui proposaient au passage des agrégateurs de flux de remplacement, mais j'avoue n'y avoir pas compris grand-chose. Cela me permettrait pourtant de récupérer mes textes si un problème de ce type se produisait à nouveau…

vendredi 10 mai 2013

Cent sites pour consommer sans posséder


(Crédit photo : Nuage collaboratif - le blog de la consommation collaborative)

Alimentation, autopartage, troc… voici une liste d'initiatives françaises de consommation collaborative.

Voici une première tentative (à ma connaissance) de création d’une liste d’initiatives françaises (ou ayant des activités en France) sur la consommation collaborative (voir la définition au bas de cet article). Dans cette liste, le parti pris a été d’indiquer les initiatives relevant des formes nouvelles d’échange entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching…) mais aussi des initiatives se situant aux limites du sujet mais qui méritaient d’être mises en avant pour l’innovation sociale qu’elles représentent.
 
La liste en question propose finalement plus de cent sites puisque les lecteurs l'ont complétée dans les commentaires, chez Terra Eco

lundi 6 mai 2013

Un an

Je n'attendais pas de miracles de l'équipe aux manettes, d'autant que je n'ai pas voté pour elle au premier tour – il y a la situation dont elle a hérité, ce qu'elle aurait voulu faire et ce qu'elle a pu faire – mais, tout de même, entre ridicule augmentation du smic, expulsions de Rroms, augmentation de la TVA, Notre-Dame-des-Landes, affaire Cahuzac et accord ANI, dire que je suis déçue est un doux euphémisme…
Certes, tout ne peut être réglé en une année ; certes il y a eu le mariage pour tous, l'impossibilité pour les anciens ministres de devenir avocats sans avoir à passer l'examen réglementaire, la suppression des peines plancher et bientôt les actions de groupe possibles pour les consommateurs, mais je crains que cela ne suffise pas car trop éloigné de notre ordinaire et j'ai peur de ce qui nous attend aux prochaines échéances électorales, surtout quand je lis des articles comme celui-là.

samedi 4 mai 2013

Salade de printemps

Je suis salade et n'ai personne pour repasser mon singe (hem, hem). Je n'ai fort heureusement pas de moutons – quoique : depuis la fin de l'année dernière je me coltine une urticaire qui m'a rendue chèvre par moments mais dont j'espère qu'elle se termine. Si quelques démangeaisons perdurent encore parfois elles n'ont heureusement plus grand-chose à voir avec ce qu'elles ont été, je croise donc les doigts – mais j'ai en revanche attrapé un vilain virus qui me met sur le flanc depuis une semaine. Mes potions habituelles semblent moins efficaces cette fois, plaignez-moi…


Je suis d'autant plus ennuyée que ces temps-ci les Villes et Territoires en transition organisent une série d'événements. Je n'aurais jamais pu assister à tous mais j'aurais bien participé à certains d'entre eux, notamment cette fin de semaine. Des choses se trament à Montreuil, encore et toujours, entre Tous Acteurs ! et Festival de l'agriculture urbaine ;  à Paris, au Cabaret sauvage, où se tient le OuiShare Fest, ou dans le 20e, avec une balade organisée demain dimanche le long de la petite ceinture, aux abords de la Flèche d'or. Il était question d'y organiser une autre Disco Soupe, à partir des restes de la halle de la Croix-de-Chavaux. Tant pis, tant pis, partie remise…



Des actions de transition se concoctent aussi dans le nord du 20e arrondissement. Ça se passe par

vendredi 3 mai 2013

C'est le mai



C'est la seule version de cette chanson interprétée par Malicorne que j'ai pu trouver sur la Toile. L'image n'est pas bonne mais le son est là. J'étais encore au collège lorsque je les ai découverts. Pendant un bon moment mes plus jeunes frère et sœur se sont endormis au son de leur album enregistré en public en 1978. Un peu plus tard je suis partie à Nantes où, de festivals en festou-noz, je crois bien que je me suis sentie dans mon élément…

mercredi 1 mai 2013

Le Gay bavoir

En 2008, déjà, Matthieu Crocq et Maëlle Fouquenet réalisaient ce beau documentaire pour l'excellente Arte radio



Les homos font-ils de bons parents ? (20’29’’) 
« Tant d'amour à donner aux bébés » Matthieu Crocq, Maëlle Fouquenet
Tous deux homosexuels et par ailleurs très bons amis, Anne et David ont décidé d'avoir ensemble un enfant. Ils témoignent de cette coparentalité sur une période de plus d'un an, du désir d'enfanter à leur vie après la naissance de deux jumeaux. Désormais parents, ils se révèlent très attachés aux valeurs traditionnelles d'éducation, tout en n'ayant pas de rapports sexuels ensemble. Question embarrassante : ces couples sans amour, sans sexe ni affects, feront-ils des familles heureuses et durables ?

Enregistrements : février 2006, mars et juillet 2007 
Mise en ondes et mix : Samuel Hirsch 
Prise de son et réalisation : Matthieu Crocq et Maëlle Fouquenet

N'en déplaise à certain