Certains exercices reviennent chaque année. À partir de la mi-octobre les séances ont consisté à travailler ce que le professeur appelle le «trait d'errance», avec mise en avant et effacement, et création d'une notion de mouvement.
Crayon.
Mon trait varie selon la manière dont je tiens le porte-mine. L'exercice a évolué après les vacances de la Toussaint et nous avons de nouveau travaillé les fragments. D'abord se mettre dans le bain : on dira que la silhouette de Cécile est fragmentée par les accessoires qu'elle utilise – une plaque de polystyrène et un cadre vide. Il s'agissait-là de travailler les masses d'ombré sans lignes de contour, à la façon de certaines œuvres de Magritte, Seurat ou de Vinci…
Crayon et estompeur.
… avant de se rapprocher des consignes. Je mesure parfois les progrès de ces deux années de cours, malgré le trimestre manqué l'an dernier et l'absence d'exercices de cet été.
Crayon et estompeur, sauf en bas à gauche : feutre noir, pour un travail dans la masse plus que dans la ligne.
Je n'aurais jamais imaginé arriver à dessiner de la sorte il y a encore peu. L'occasion de comparer cette planche avec la suivante, que j'avais oublié de photographier et de publier, dessinée à peine un an plus tôt, et dont j'étais déjà assez contente.
Crayon et estompeur, aquarelle et feutre noir.
Le prof a vu dans ce dessin une succession de points de ponctuation.
Lentement mais sûrement nous nous sommes dirigés vers le thème de cette année.