samedi 23 avril 2016

Je sais

«Mes oncles entassent leur matériel de pêche, mon père peint ses persiennes, ma mère cueille des tomates, mes sœurs nagent avec mes cousins dans la piscine du village et moi je tremble dans les toilettes parce que j'ai compris, j'ai compris que je vais mourir toute ma vie, comme tout le monde, je mourrai quand j'apprendrai la mort des autres, quand je verrai au journal ces corps torturés, ces enfants qu'on achève, et mon cœur nucléaire n'est plus qu'une boule de paille, mes oncles et mon père sont en verre, mes sœurs et ma mère en papier froissé ou en plastique, oui, des flaques d'eau dans une fine membrane de plastique, un jour ça éclatera, et il ne restera que ce que je vois et que ma mémoire imprime à cet instant-là, l'image de la fin d'un mini-monde, trois mouches mortes, un mur qui part en lambeaux et une toile d'araignée au plafond.» pp. 166-167

Un parfum d'herbe coupée
Nicolas Delesalle
Préludes

vendredi 15 avril 2016

Confiture banane-citron

Compter 65 g de fruits pour 45 g de sucre. Pour un peu moins de 300 g de confiture :
- 450 g de bananes trop mûres pour être mangées crues
- jus et pulpe d'au moins deux citrons
- 160 g de sucre de canne


Peler les bananes et les débiter en petits tronçons dans une marmite. Ajouter le jus et la pulpe des citrons, le sucre. Cuire à feu doux durant une demi-heure. Écraser au presse-purée ou passer au mixer avant de remplir le bocal que l'on renversera après fermeture.

dimanche 10 avril 2016

Renaissance du jardin

Malgré la mise en sommeil du jardin pour l'hiver les séances de jardinage ont continué, à raison d'une heure hebdomadaire. Elles sont redevenues plus longues et plus fréquentes avec l'approche du printemps, à mesure que les jours allongeaient. Le résultat se voit déjà.


  Des fraisiers prometteurs, dans le bac et en pleine terre.

De la mâche, entourée d'épinards, de salades et de petits pois qui attendent de sortir d'un côté et de patates germées enterrées de l'autre. Il est prévu de récupérer les graines d'une partie des salades semées, de même que celles d'un chou-fleur (il y a je pense une erreur d'étiquetage).



Le cœur de la fleur accueille des aromates, en plus du bac installé l'an dernier. Des plantes médicinales germent dans un bac voisin, tandis que dans un autre on attend que les radis aient suffisamment poussé pour en récupérer aussi les graines.


Des violettes couvrent le sol à plusieurs endroits, arrivées là au gré du vent ou des oiseaux.

En plus des physalis, des framboises et des myrtilles, nous devrions avoir cet été des groseilles, grâce au maraîcher de l'amap qui, gentiment, nous a donné des branches à bouturer, qui ont toutes pris racine. Les myrtilliers si mal en point ont bien redémarré.

La terre est plus meuble, plus légère et donc plus facile à travailler que l'an dernier, d'après notre jardinier-président, qui assure la plupart du gros œuvre. 

La misère sauvage avait bien pris mais a souffert des dernières tempêtes. J'espère qu'elle repartira.

Les coccinelles semblent avoir adopté le territoire…

… de même que des pioupious d'un genre particulier.

En voisins ou pour participer, les gens viennent partager un moment.

Les jardiniers de la Ville nous ont installé un cabanon. Plus petit que celui initialement demandé, nous sommes cependant contents d'avoir un endroit où entreposer notre matériel.

Presque entièrement conçu avec des matériaux de récupération, seules sa porte et les poutres de l'auvent sont neuves. 

Un bac de récupération des eaux de pluie a été installé à l'arrière, qui sera bientôt raccordé à la gouttière. Nous en aurions voulu un en béton, qui alcalinise l'eau. Peut-être l'obtiendrons-nous plus tard.


Un plan des semis a été mis au point d'après un calendrier, à côté duquel les sachets de graines attendent leur heure.


La perspective de nouvelles couronnes…