Je n'avais pas visité d'expo depuis celle consacrée à Marcel Storr et je commençais à me sentir en manque. Je n'avais pas particulièrement prévu de voir celle-ci mais Hélène et Roger, nos amis québécois, ont passé quelques jours avec nous. Le temps n'étant pas particulièrement ensoleillé vendredi dernier, Hélène a eu envie de faire un tour au Louvre où elle n'était encore jamais allée tandis que Roger, infatigable marcheur, partait prendre des photos.
Pénétrer dans le Louvre par la pyramide est, malgré les années et les visites successives, toujours impressionnant, et j'y ressens à chaque fois comme un changement de pression atmosphérique (suis-je la seule ?). Arrivées en bas des escaliers nous n'avions pas d'idée précise quant à ce que nous irions voir, sinon la Joconde parce que Hélène voulait tenter de comprendre pourquoi ce petit tableau (77 cm x 53 cm) attire tant de monde (vingt mille visiteurs par jour !) depuis tant de temps.
Nous prenons alors connaissance de toutes les expos temporaires, dont celle consacrée à ce tableau de Léonard, commencé vers 1500 et jamais achevé.
Je ne suis pas spécialiste mais je ne crois pas avoir jamais entendu parler d'un travail préparatoire d'une telle envergure. Le tableau a en outre dernièrement été restauré avec le plus grand soin et l'on peut admirer les différentes étapes de ce travail-là, qui a duré deux ans. L'expo réunit pour la première fois depuis leur création l’ensemble des cent trente-cinq documents liés à ce panneau. Elle permet de se rendre compte de son évolution et replace cette œuvre dans son contexte historique, quand sainte Anne faisait l'objet d'un culte fervent. On peut évaluer l'influence qu'elle exerce sur la peinture depuis le XVIe siècle grâce à des œuvres d'autres artistes exposées tout au long du parcours.
On y voit également la Joconde du Prado, exécutée par un élève du maître (probablement Andrea Salai ou Francesco Melzi) dans son atelier à la même période que celle du Louvre. Les deux peintures ne se trouvent pas côte à côte dans la salle d'exposition en raison des difficultés logistiques qu'aurait induit un tel déménagement.
Arrivées à l'heure du repas, nous aurions voulu louer un audioguide pour la Demoiselle mais il n'y en avait déjà plus. L'expo est très bien expliquée, documentée mais, par conséquent, longue à parcourir. Nous avons donc quelque peu abrégé la fin de la visite parce qu'elle commençait à trouver le temps long. Je tâcherai d'y retourner avant que toutes ces œuvres se voient de nouveau éparpillées (et aussi parce que je voudrais voir Les Belles Heures du duc de Berry et, dans la mesure du possible, Arles, les fouilles du Rhône)…
Edit : un billet très complet chez Nouvelle Feuille.
Pénétrer dans le Louvre par la pyramide est, malgré les années et les visites successives, toujours impressionnant, et j'y ressens à chaque fois comme un changement de pression atmosphérique (suis-je la seule ?). Arrivées en bas des escaliers nous n'avions pas d'idée précise quant à ce que nous irions voir, sinon la Joconde parce que Hélène voulait tenter de comprendre pourquoi ce petit tableau (77 cm x 53 cm) attire tant de monde (vingt mille visiteurs par jour !) depuis tant de temps.
Nous prenons alors connaissance de toutes les expos temporaires, dont celle consacrée à ce tableau de Léonard, commencé vers 1500 et jamais achevé.
Je ne suis pas spécialiste mais je ne crois pas avoir jamais entendu parler d'un travail préparatoire d'une telle envergure. Le tableau a en outre dernièrement été restauré avec le plus grand soin et l'on peut admirer les différentes étapes de ce travail-là, qui a duré deux ans. L'expo réunit pour la première fois depuis leur création l’ensemble des cent trente-cinq documents liés à ce panneau. Elle permet de se rendre compte de son évolution et replace cette œuvre dans son contexte historique, quand sainte Anne faisait l'objet d'un culte fervent. On peut évaluer l'influence qu'elle exerce sur la peinture depuis le XVIe siècle grâce à des œuvres d'autres artistes exposées tout au long du parcours.
On y voit également la Joconde du Prado, exécutée par un élève du maître (probablement Andrea Salai ou Francesco Melzi) dans son atelier à la même période que celle du Louvre. Les deux peintures ne se trouvent pas côte à côte dans la salle d'exposition en raison des difficultés logistiques qu'aurait induit un tel déménagement.
Arrivées à l'heure du repas, nous aurions voulu louer un audioguide pour la Demoiselle mais il n'y en avait déjà plus. L'expo est très bien expliquée, documentée mais, par conséquent, longue à parcourir. Nous avons donc quelque peu abrégé la fin de la visite parce qu'elle commençait à trouver le temps long. Je tâcherai d'y retourner avant que toutes ces œuvres se voient de nouveau éparpillées (et aussi parce que je voudrais voir Les Belles Heures du duc de Berry et, dans la mesure du possible, Arles, les fouilles du Rhône)…
Alors que nous parcourions les salles du palais à la recherche de
«notre» Joconde, je ne pouvais m'empêcher de penser, devant l'immensité
de ces pièces et le nombre d'escaliers à franchir, au temps qu'il fallait pour
aller d'un bout à l'autre du bâtiment quand il était encore habité…
La Sainte Anne, l'ultime chef-d'œuvre de Léonard de Vinci
Musée du Louvre
du 29 mars au 25 juin 2012
Edit : un billet très complet chez Nouvelle Feuille.
6 commentaires:
je ne connais pas très bien le Louvres, mais vu de dehors, je suis comme toi, impressionnée de penser que des gens parcourent à pied, à longueur de journée, un tel bâtiment (dont, en plus, nous visiteurs ne voyons qu'une infime partie)
À dire vrai je ne sais pas s'il est possible de bien connaître le Louvre, c'est tellement immense…
J'ai visité le Louvre, je devrais dire j'ai couru le Louvre, et j'aurais aimé avoir du temps et un bon guide, merci de ces infos !
Ah le Louvre ! Immense, magnifique ! Ce sont les deux termes qui me viennent aussitôt et effectivement, je ne sais pas comment ils faisaient... Nous nous étions perdus lorsque nous l'avons vu ! Enfin, au moins, pas besoin de sport, il suffit de le parcourir ! lol
Si ça peut te rassurer, je ne sais pas combien de fois j'y suis allée mais je m'y perds toujours…
Superbe article sur le Louvre et oui l'arrivée sous la pyramide me fait le même effet même si je m'y sens comme à la maison à force d'y être passée si souvent !
bonne journée
Véronique
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