Pas évident de trouver les mots qui expliquent le drame de mercredi aux enfants-ados. Une copine documentaliste a rédigé un texte pour son collège, Coline propose d'autres pistes, de même que Mon quotidien et, bien sûr, le ministère…
Des enseignants on relaté à Rue89 comment ils ont abordé les choses avec leurs élèves.
Il faut maintenant trouver les mots pour dire ce qui s'est passé hier et aujourd'hui…
Moi, il y en a un, un grand malien de 16 ans, qui m'a demandé "c'est quoi la liberté ?" Il connaissait le mot, mais il voulait savoir ce que ça voulait dire en France...
Dominique... C'est l'illustration que j'ai présentée jeudi, avec celle de Lucile Clerc. Mais c'était dur, très dur. J'ai écouté, et peu expliqué. Ils ont vu mon émotion. Et puis vendredi on a testé notre ppms: le confinement fut difficile nerveusement. Mais demain, j'irai marcher pour que jamais on ne soit empêché de penser. Je t'embrasse ainsi que ta toute belle...
Chez moi, récemment, deux attentats, commis par d'anciens jeunes voyous, reconvertis dans le fanatisme religieux. Les vôtres aussi, je crois.
Lu ce matin, dans un journal d'ici, ce commentaire d'un musulman : il faut comprendre que pour nous, insulter le prophète, c'est comme si moi j'allais pisser sur la tombe de ta mère.
Instantanément, la réponses fuse : mais moi, si tu pissais sur la tombe de ma mère, je ne te tuerais pas.
4 commentaires:
Moi, il y en a un, un grand malien de 16 ans, qui m'a demandé "c'est quoi la liberté ?"
Il connaissait le mot, mais il voulait savoir ce que ça voulait dire en France...
Quelle a été ta réponse ?
Dominique...
C'est l'illustration que j'ai présentée jeudi, avec celle de Lucile Clerc. Mais c'était dur, très dur.
J'ai écouté, et peu expliqué. Ils ont vu mon émotion.
Et puis vendredi on a testé notre ppms: le confinement fut difficile nerveusement.
Mais demain, j'irai marcher pour que jamais on ne soit empêché de penser.
Je t'embrasse ainsi que ta toute belle...
Ce n'était que le vieux plaisir
De zigouiller
Chez moi, récemment, deux attentats, commis par d'anciens jeunes voyous, reconvertis dans le fanatisme religieux. Les vôtres aussi, je crois.
Lu ce matin, dans un journal d'ici, ce commentaire d'un musulman : il faut comprendre que pour nous, insulter le prophète, c'est comme si moi j'allais pisser sur la tombe de ta mère.
Instantanément, la réponses fuse : mais moi, si tu pissais sur la tombe de ma mère, je ne te tuerais pas.
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