Ce sac de couchage-là approche la trentaine. Il avait été offert à ma sœur pendant mon séjour américain ou peu après mon retour.
J'ai toujours aimé me lover dedans ou me glisser dessous. Si je ne l'utilise plus vraiment depuis un paquet d'années je ne me suis jamais résolue à le jeter. Je l'ai gardé dans un premier temps me disant qu'il pourrait protéger un objet fragile à l'occasion d'un déplacement ou, sait-on jamais, d'un déménagement, mais il ne pouvait de toute façon plus servir en l'état.
Une fine couche de mousse, que l'on devine par transparence à certains endroits, recouvre le molleton à l'intérieur. Elle tendait à s'échapper par les trous à chaque lavage.
Sur une de mes étagères à tissus restait la housse de couette turquoise de quand-que-j'avais-l'âge-de-la-douce. En meilleur état que l'autre, qui avait le mérite d'une dominante mooove, elle n'en est pas moins inutilisable.
Je préférais donc l'autre, et je pense que ma mère a jonglé plus d'une fois pour la laver le matin, la repasser et la remettre le soir-même, mais je me souviens que j'étais toujours agréablement surprise du rendu quand ma couette était glissée dans celle-ci.
Comme au printemps dernier j'ai découpé le sac de couchage pour ôter fermeture à glissière et parties élimées, puis je l'ai ajusté aux dimensions de la housse de couette car, contrairement à celui de la douce, il était plus large. J'ai également coupé la partie élimée de la housse et le bas, dont je ne voulais pas, et transformé les surjets des côtés en coutures anglaises puisque, là aussi, l'imprimé était plus vif à l'intérieur.
Je l'ai cette fois molletonné à la machine, m'aidant des rayures du motif de l'une des faces pour coudre à peu près droit. Cette «nouvelle» couvrante aura probablement le même usage que l'autre – l'humidité peut s'installer, nous sommes parés ! –, à moins qu'elle ne protège le futon, en alternance avec le boutis blanc (dont je préfère cependant le rendu).
2 commentaires:
J'aime ces recyclages qui prolongent la vie des tissus et vêtements tout doux et pleins de souvenirs qu'on aime tant...
Tes travaux sont, pour moi, de la catégorie travaux d'Hercule. Rien qu'à penser entreprendre une telle opération, les bras m'en tombent. Il faut bien dire aussi que ma machine à coudre en serait bien incapable. Sans parler de ma patience…
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