mercredi 31 décembre 2014

J'aime bien l'hiver



Contrairement à Pierre Vassiliu j'aime bien l'hiver, promesse du printemps avec ses jours qui rallongent et ses températures qui, au fur et à mesure, vont s'adoucissant. Sa chanson est pourtant bien jolie.
Belle année à vous.

mercredi 24 décembre 2014

mardi 23 décembre 2014

«22 h 25
Je suis quand même incapable de dormir, même si le lit de ma mère est hyper confortable. Comment ça se fait que mon lit à moi soit dur comme de la roche ? Je décide de le lui demander. Je chuchote, juste au cas où elle  dormirait.
Moi : M'man ? Est-ce que tu dors ?
Ma mère : Qu'est-ce qu'il y a, ma puce ?
Moi : M'appelle pas «ma puce», c'est naze comme surnom.
Ma mère : Qu'est-ce que tu veux ?
Moi : Comment ça se fait que je n'ai pas un lit aussi confortable que le tien ?
Ma mère : Aurélie, dors, là !
Ma mère réussit toujours à s'en sortir avec des arguments nuls.

Au palmarès aujourd'hui :

En troisième position :
Ma mère : Fais le ménage !
Moi : Pourquoi ?
Ma mère : Parce que je te le demande.
Wow. Convaincant.

En deuxième position :
Ma mère : Fais la salle de bains.
Moi : Pourquoi ?
Ma mère :  Parce que t'es bonne là-dedans.
Wow. Très valorisant.

En première position :
Moi : Pourquoi je n'ai pas un aussi bon lit que le tien ?
Ma mère : Chut ! Dors, là.
Wow. Instructif.

Je crois que toutes les organisations mondiales qui veulent faire avancer leur cause devraient faire appel à ma mère, elle semble avoir des arguments de poids.
Évidemment, je suis très sarcastique. J'imagine très mal ma mère arriver devant le président des États-Unis pour le convaincre d'arrêter la guerre avec ses piteux arguments.
Ma mère : Arrête la guerre !
Président : Pourquoi ?
Ma mère : Parce que je te le  demande.
Président : Pourquoi c'est moi qui devrais arrêter la guerre ?
Ma mère : Parce que t'es bon là-dedans.
Président : Et si nous perdons notre titre de plus grande puissance du monde ?
Ma mère : Chut ! Dors, là.
Président : Ah bon, d'accord ! Rapatriez les troupes avant ma sieste !

Chose importante à faire : dire à ma mère de travailler son argumentation.»

Le Journal d'Aurélie Laflamme
Tome 1 : Extraterrestre… ou presque !
India Desjardins
Michel Lafon pour l'édition française,
Les Éditions des Intouchables, Québec, pour l'originale

jeudi 18 décembre 2014

Puissants triangles


Dessins du 10 novembre dernier. On peut presque dire que c'est déjà ancien…

Il s'agissait ici de repérer et transcrire les triangles. Ceux du corps et ceux qui apparaissent selon la pose du modèle. Il me faut à chaque fois du temps, comme pour l'apprivoiser, pour m'approcher progressivement des consignes données. J'ai noirci une bonne douzaine de feuilles avant d'arriver à ce résultat.

Les belles bacchantes…

Je redis comme j'ai hâte ! Hâte de progresser, d'aborder sans crainte les visages, les mains, les pieds. Les modèles sont si gracieux qu'on a peur de trahir ce que voient nos yeux, de ne pas arriver à rendre cette joliesse, cette délicatesse. 

 

Gilles dégageait une telle puissance qu'il a rapidement été impossible de le caser entièrement dans la page, quel que soit le mode d'expression employé. Il m'aura permis de m'approprier plus facilement l'espace dont je dispose pour chaque dessin.


lundi 15 décembre 2014

Filet de poulet aux olives et au vin blanc

Pour quatre personnes
- Environ 300 g de filet de poulet coupé en dés
- 1 échalote émincée
- 1 filet d'huile d'olive
- Herbes de Provence
- Curry
- Cannelle
- Curcuma
- 1 cuiller à soupe de coco râpée
- Quelques amandes effilées (environ 2 cuillers à soupe, facultatif)
- 1 petit pot de sauce tomate
- Environ 10 cl de lait de coco (la moitié d'une petite brique)
- 2 poignées d'olives vertes dénoyautées et coupées en rondelles
- 1 cuiller à soupe de moutarde à l'ancienne
- 1 lampée de vin blanc sec
- Sel, poivre

Verser un filet d'huile d'olive dans une marmite et y faire revenir l'échalote. Y verser le poulet coupé en dés, les épices, les amandes effilées et la coco râpée puis, une fois la viande quasi cuite, ajouter la sauce tomate, le lait de coco, les olives, la moutarde à l'ancienne et le vin. Saler et poivrer au goût. Laisser mijoter une dizaine de minutes et servir avec un riz basmati parfumé à la cardamome en poudre après la cuisson ou des haricots verts cuits à la vapeur.

vendredi 12 décembre 2014

Non, défendre la langue française n'est pas réac !



La France s'est découvert une passion pour les anglicismes, censés être plus «cool», plus «fun». Dans cette histoire, les modernes ne sont pourtant pas où on le pense.

Il existe des rayons bio dans tous les hypermarchés, mais nous parlons une langue traitée à mort. Dans son livre «De quel amour blessée», le poète et essayiste Alain Borer institue la notion de «réchauffement linguistique»... C'est cela: nous cherchons à préserver notre eau, notre air, notre sol, nous voulons conserver notre modèle social, notre système de santé, le peu d'industrie qu'il nous reste, nous ravalons les façades d'immeubles, nous protégeons notre patrimoine, mais celui qui s'avise de défendre le français passe pour un barbon, un vieux ronchon hors course - et de droite, par-dessus le marché.
C'est automatique. Au mieux, il passe pour un poseur, un fayot, un intello. Et pourtant, le français, ce que nous avons de plus précieux, se porte mal. Sa maladie est interne, elle est externe - dans les deux cas volontaire, provoquée, et même revendiquée. Et c'est le plus tragique. L'Etat nous y invite le plus souvent, et c'est le plus absurde.
La suite de l'article de Jacques Drillon est à lire sur Bibliobs.

mercredi 10 décembre 2014

Treize

Lorsqu'on est venu me chercher ce matin-là je n'étais pas plus rassurée que ça. Un vieil accident empêchait un déroulement «classique», une petite déficience empêchait toute forme d'anesthésie locale, de sorte que les choses se sont faites un peu sans moi.
Quand quelques heures plus tard l'infirmière est arrivée avec elle en salle de réveil j'ai vu ses yeux grands ouverts qui semblaient se demander où elle était tombée, et j'ai vu aussi qu'elle avait les ailes du nez de son père. J'ai donc su que c'était bien elle. 


Ce jour-là son père a appelé sa maman qui n'avait pu venir. Au téléphone il lui a dit : «Elle a le bout des doigts carrés, elle a des mains de pianiste !»


Nous sommes le 10.12.14 : c'était il y a treize ans.

lundi 8 décembre 2014

Wool War One, D Day




«Récit silencieux et dérisoire de neuf millions de vies minuscules broyées» : l'exposition d'Anna, notre exposition, a ouvert ses portes samedi à Roubaix. Je n'ai pas pu m'y rendre mais deux des mille mains à avoir participé au projet ont eu la bonne idée de ce partage. Il n'y a eu ni flonflons ni vernissage mais ceux qui le pouvaient se sont retrouvés là-bas pour voir en grand ce qu'on avait pu apercevoir lors de nos Woolstock et passer un moment ensemble. Grégoire Marchal a de son côté réalisé un album photo de l'événement.


samedi 6 décembre 2014

Coquelicot

«C'est un cri, c'est un appel, c'est un mot de joues rouges et de course folle dans les blés, de mollets piqués par les chardons, de roulades et de cul par-dessus tête dans le fossé.
C'est un mot claquant, insolent, cueille-moi si tu l'oses, je me fanerai aussitôt mais regarde : je suis légion. Je pousse et je re-pousse, et dans cette flaque rouge tu ne sais plus où poser les yeux. Coquelicots, cavalcade, concours à qui sera le plus rouge, tes joues ou moi.

On en faisait des poupées. On cueillait une fleur, sa tige bien longue, et puis après avoir rabattu et noué d'un brin d'herbe sa jupe de soie écarlate, on passait un bout de la tige pour la piquer en travers du corselet, comme des bras maigres, petite danseuse, marionnette fragile qui ne durait que le temps du plaisir.»

Coquelicot
et autres mots que j'aime
Anne Sylvestre
Points

mardi 2 décembre 2014

La mousse qui n'en était pas une

La fameuse mousse au chocolat évoquée par Hélène dans ce commentaire il y a déjà deux ans, goûtée lors de notre séjour québécois, mais qui n'en est pas une puisqu'elle ne contient aucun blanc d'œuf… Attention, c'est du costaud !

Pour au moins quatre portions
- 180 g de chocolat pâtissier en tout petits morceaux ou de pépites de chocolat noir
- 30 ml de crème fraîche épaisse
- 2 jaunes d'œufs
- 3 cuillers à soupe de brandy ou de cognac

Mettre la crème à chauffer à feu doux. Placer les jaunes d'œufs dans un grand bol et les battre légèrement à l'aide d'un fouet. Ajouter la crème bien chaude progressivement sans cesser de battre, en commençant par quelques gouttes à la fois pour ne pas cuire les jaunes d'œufs avant de verser le reste. Ajouter le chocolat toujours sans cesser de battre puis la liqueur. Laisser prendre au moins quatre heures au frais (c'est même meilleur le lendemain). Déguster petit à petit. Le goût et la texture sont tels que ces quantités nous ont permis d'accompagner deux repas. 

Jeff peut rester à Bruges ! Le verre donne une idée de la taille du saladier

Pour ne pas perdre les blancs d'œufs on peut préparer des macarons ou des meringues dans la foulée…

mercredi 26 novembre 2014

Et ça recommence…

Fil qui casse, qui boucle, qui fait des nœuds, se coince dans la canette, aiguille qui se tord, sort de son habitacle, s'émousse, ne pique rien, points qui sautent malgré réglages, nettoyages, graissage et changements d'aiguille : j'ai plus d'une fois été à deux doigts de passer ma machine par la fenêtre. Comme je n'ai encore rien troué-déchiré au découd-vite (vois comme je défie le sort…) je suppose que ça va malgré tout plutôt bien.

 Je compte défaire le fourre-tout en wax pour le transformer en autre chose. 
Peut-être un deuxième sac à tarte avec ce motif…

Il reste quelques fils à rentrer et couper, et laver et repasser le tout pour la mise en vente…

J'ai tout de même réussi à commettre ces quelques sacs en prévision de samedi. J'y retourne, il me reste un peu plus de deux jours, encore quelques cheveux à m'arracher et quelques idées à mettre en œuvre…


J'aurais dû m'y mettre plus tôt mais j'ai dans un premier temps hésité à m'y inscrire cette année. Ensuite, comme l'organisation diffère de l'an dernier et que je disposerai de moins de place j'ai pensé y proposer uniquement ce que j'avais en réserve. Entre la préparation des dix ans de ma chère scop, des réunions liées à son prochain changement de direction, les cours de dessin et d'autres projets dont je parlerai s'ils se concrétisent le temps a filé, filé et me voilà la tête dans le guidon.

lundi 24 novembre 2014

Simple



Un col tout simple, pour remercier celle auprès de qui je récupère tant de choses sur FreeCycle. Elle a choisi les couleurs, j'ai fait le reste. Un peu grand pour mon mannequin préféré, il conviendra au cou d'une adulte.

Laine Idéal de Bergère de France. Elle se tricote normalement en 3,5 mais je tricote serré.

Cent quarante et une mailles tricotées aux aiguilles circulaires n°4. Huit rangs en jersey rouge, suivis de deux pelotes de fil écru tricotées au point de riz pour finir par huit autres rangs de jersey rouge. Mailles rabattues souplement, à la manière d'Elizabeth Zimmermann.


La plupart des modèles que l'on trouve sont conçus dans des fils épais, je préfère la souplesse et la légèreté des ouvrages plus fins.


jeudi 20 novembre 2014

Marché solidaire



Cette année encore je participerai au marché qui clôturera le mois de l'économie sociale et solidaire. L'organisation diffère un peu de la dernière fois et je disposerai de moins d'espace mais j'espère ajouter quelques nouveautés à ce que j'ai déjà en réserve…

lundi 17 novembre 2014

C'est presque venu bon…



J'ai dû revoir mes ambitions culinaires à la baisse : elles étaient à peine plus grosses que des tomates cerises. Celles-ci sont parties dans un gâteau aux olives. Les autres rosissent à peine, j'ai le choix entre les mettre à mûrir au milieu de pommes et les ajouter aux tomates vertes du panier de l'amap.

 

À peu près au moment où j'ai récupéré le plant de tomate j'ai mis en terre deux patates germées. La première dans une jardinière, la deuxième au pied du plant. Je m'attendais à les voir fleurir mais il n'en a rien été.

Pas la récolte du siècle mais pas trop mal pour une simple tentative…

La première a donné quelques petites pommes de terre. La deuxième n'a pas dû avoir la place de s'épanouir et n'a donné que de minuscules tubercules, de la taille d'un grelot pour la plupart. Certaines ont d'ailleurs été déterrées un peu tôt, il faut que je trouve comment les faire mûrir pour que le vert disparaisse.

 

J'ai récupéré en juillet trois gourmands de fraisiers, qu'il faudra que je desserre pour qu'eux aussi puissent s'épanouir et que je paille pour qu'ils passent l'hiver sans problème. Si tout va bien nous aurons quelques fraises à savourer l'été prochain.
Les ceusses dotés d'un potager doivent sourire à la vue de ces quelques plantations mais aucune n'était prévue à l'origine… J'avais garni les fenêtres de l'ancien appartement de jardinières, suspensions et appliques dont je n'ai pu installer qu'une partie en arrivant ici, faute de vrais rebords de fenêtres. La plupart de mes fleurs n'ont pas apprécié le déménagement et n'ont pas tenu, pas plus que les suivantes, de sorte que j'avais perdu le goût d'arranger la loggia mais ç'a été un plaisir de voir ces plantations surprises pousser ces derniers mois. 

vendredi 14 novembre 2014

#DATAGUEULE - TAFTA ta gueule à la récré



Des pétitions circulent pour s'ériger contre ce qui se prépare. Si vous ne l'avez pas encore fait, demandez «TAFTA + pétition» à votre moteur de recherche…

mardi 11 novembre 2014

ANZAC biscuit

- 250 ml de flocons d'avoine
- 190 ml de noix de coco râpée
- 250 ml de farine
- 250 ml de sucre
- 125 g de beurre
- 2 cuillers à soupe de sirop de sucre de canne
- 1/2 cuiller à café de bicarbonate de soude
- 1 cuiller à soupe d'eau

Préchauffer le four à 150°. Mélanger les flocons d'avoine, la farine, le sucre et la noix de coco. Faire chauffer le beurre avec le sirop. Mélanger à part le bicarbonate avec l'eau bouillante et ajouter au mélange beurre et sirop. Ajouter le tout aux ingrédients secs. Former des tas espacés sur une plaque à pâtisserie. Cuire durant une vingtaine de minutes et laisser refroidir avant de déguster.

Les Néo-Zélandaises préparaient et envoyaient ces biscuits à leurs hommes partis se battre en Europe durant la Première Guerre mondiale. Ils étaient conçus pour résister au long voyage vers nos contrées. La noix de coco, en revanche, n'aurait été introduite qu'à partir de 1927. Les oatmeal biscuits furent d'abord surnommés «soldiers' biscuits» avant d'être renommés «ANZAC* biscuits» après la bataille des Dardannelles. Ils sont toujours commercialisés et utilisés pour recueillir des fonds pour les associations d'anciens combattants néo-zélandais et australiens. Ils sont également prisés des randonneurs, en raison de leur longue conservation.
Nous avons pu en déguster lors du Woolstock de septembre dernier, la biscuiterie qui les avait préparés avait glissé la recette dans les boîtes.


*ANZAC : Australian and New-Zealand Army Corps.

samedi 8 novembre 2014

Beaux arts

Depuis la fin septembre mes pas me portent encore et toujours vers l'ancien quartier. Chaque semaine, généralement deux après-midis, j'apprends à dessiner dans l'un des ateliers Beaux-Arts organisés par la Ville et je ne vois pas le temps passer. Mes traits sont encore malhabiles mais l'artiste qui nous guide est très bienveillant. Petit à petit je devrais m'enhardir en même temps que ma main interprètera ce que voient mes yeux et que j'apprivoiserai de nouvelles techniques. Le cursus dure trois ans, renouvelables une fois. Ce cours se tient quatre fois par semaine, deux après-midi et deux soirs, et nous sommes encouragés à y assister autant de fois que l'on veut ou peut.

 
Premier cours.
 
Troisième cours.
Qautrième et cinquième cours. Recadrages.
 
Septième cours. Autour du Déjeuner sur l'herbe de Manet.

 On emporte parfois des chose à faire chez soi. Ici, étude à partir d'un nu académique, à l'issue du troisième cours. Ombres et présence et absence de traits de contours.

 Devinez où nous sommes allées le soir du 31 octobre ?

Chaque séance réunit une trentaine d'élèves de tous âges et de tous niveaux. Quand je vois ce qu'arrivent à dessiner ceux qui ont déjà achevé une ou deux années du cycle j'ai hâte…

Quatre-vingt-cinq ateliers répartis sur le territoire parisien proposent aux adultes amateurs un enseignement dans le domaine des arts plastiques. Une large palette d'enseignements est proposée : dessin, peinture, gravure, lithographie, sculpture, modelage, taille, assemblage, morphologie, photographie, infographie, cinéma d'animation et bande dessinée, bases d'architecture, perspective, histoire de l'art, morphogenèse et chant choral (source : mairie de Paris).

lundi 27 octobre 2014

Les retrouvailles

Elle avait fait un bébé toute seule, une petite fille qui dormait peu la nuit et pas tant que ça le jour, de sorte que l'aide que je pouvais lui apporter n'avait plus suffi au bout d'un temps. Elle avait fini par craquer et m'envoyer balader. Neuf ans ont passé sans que l'on se recroise et puis, dans les travées d'un magasin où je ne mets les pieds que de loin en loin, j'ai entendu murmurer mon prénom. Nous sommes reparties ensemble. Les filles se sont bien (re)trouvées aussi et ne se sont pas quittées les deux jours suivants.

Fin mars et début avril 2004. Elles ont respectivement 
pas tout à fait un mois et pas tout à fait deux ans et demi…

mardi 14 octobre 2014

Dans le métro…

Recherche avenir, si possible en bel état,
Avec vue sur la mer et jardin à fleur de bois,
Proche transports humains et pas loin du café.
Cœurs givrés, pas sérieux, s'abstenir de rêver.

Aurélien Picot

Si je déteste prendre le métro j'aime beaucoup ces pastilles de poésie placardées dans certains wagons. Celle-ci a remporté le Grand Prix Poésie Ratp 2014.

samedi 4 octobre 2014

You say tomato…

J'ai récupéré quelques tomates cet été.


Cuisinées et moulinées avant mise en bocal, passées au presse-purée avant congélation ou farcies…

 Drôles de glaçons et étranges cupcakes.
Dans le sachet vert, de la rhubarbe, délicieuse en clafoutis, dans les boîtes, de la courgette pelée et émincée et… de la tomate.

Préparation de base : dans une grande marmite, un filet d'huile d'olive, quelques oignons ou échalotes émincé(e)s, herbes de Provence, poivre, sel aromatisé, une cuillerée à soupe de curcuma (épice miracle que j'utilise abondamment), une ou deux cuillerées à soupe de gingembre frais râpé et bien sûr les tomates débitées en morceaux. Selon le contenu du frigo, quelques autres légumes (carottes, courgettes, poireaux…). Couvrir la marmite et laisser mijoter à feu doux durant une grande heure.

Six fois j'aurais rempli cette marmite de 5 litres – et une autre de 3 litres.
 Je crois que j'ai eu une absence : j'ai oublié d'en garnir une.

Les suivantes, suivies d'autres encore. Direction le congélo, avant que la saturation ne nous prenne parce qu'on avait aussi de quoi préparer des salades à chaque repas. Congélateur et étagères sont pleins, de quoi voir venir en attendant l'été prochain.



Sur la loggia aussi. Je ne sais pas de quelle variété il s'agit, les feuilles ont surgi du compost récupéré au printemps dernier.


Comme des enfants on a compté les premiers bourgeons, les premières fleurs, les premiers fruits. Je croise les doigts pour qu'aucune maladie ne se mette de la partie.


Si elles ne parviennent pas à maturité je pourrai en faire des confitures ou du chutney, à moins qu'elles ne terminent en tarte. Au pire des cas on aura eu le plaisir de froisser les feuilles et d'en humer le parfum…