mardi 30 juin 2015

On est corps vivant



«Il existe de nombreux films sur la création artistique, sur la relation entre artistes et modèles, sur le modèle en tant que muse que l'artiste désire, mais il n'existe rien au sujet des modèles eux-mêmes. Qui sont-ils ? Pourquoi posent-ils ? Sujets de fantasmes ou sujets d'études, les modèles ont laissé des traces à travers l'Histoire de l'art : les images sont restées, les tableaux sont devenus des icônes, pourtant, eux, ont été oubliés.
Solène est modèle vivant, elle pose nue pour des cours de dessins dans différentes écoles. Elle soumet son corps nu aux regards avides de jeunes dessinateurs pleins de rêves comme à ceux d'artistes plus chevronnés. C'est sa voix qui nous guide dans la découverte de cette activité et qui nous permet de comprendre comment le modèle, sans toucher un crayon, participe à la création artistique.
Ce film au parti pris esthétique, tant à travers le sujet abordé que dans son traitement de l'image, propose un regard particulier sur la création. À travers des procédés d'art vidéo, d'animations et de prises de vues réelles, il nous invite à partager l'intimité des ateliers de modèles vivants.»
Élise Hug

samedi 27 juin 2015

Capodastre

«Le capodastre est un petit appareil que les guitaristes placent sur le manche de leur instrument et qui, en appuyant sur les cordes, en modifie la tonalité.
On devrait bien inventer un dispositif qui, appliqué sur nos vies, permettrait en appuyant au bon endroit de les faire résonner plus agréablement.»

Coquelicot
et autres mots que j'aime
Anne Sylvestre
Points

L'Homme s'est mis à la guitare depuis un peu plus d'un mois. Il n'utilise pas encore de capodastre mais ça commence déjà à résonner agréablement…

jeudi 25 juin 2015

Peinturlures

Patrick se peint parfois le corps pour ses poses. Il a cette fois proposé à ceux qui le souhaitaient de le faire pour lui ; ils se sont bien amusés…


samedi 20 juin 2015

Ambiguïté

De la rentrée aux portes ouvertes nous avons planché sur l'ambiguïté pouvant exister entre l'homme et l'animal, avec pour exemple des dessins de Goya ou Rembrandt et les tableaux de Jérôme Bosch en tête. Pour nous aider dans cette démarche notre professeur avait demandé à l'atelier de sculpture voisin de concevoir des masques pour les modèles. Elles ont réalisé des merveilles.


Les masques exposés sont ceux qui correspondent aux dessins sélectionnés pour les portes ouvertes.


Masque de papier et oiseau aux plumes de simili-cuir blanc.


Seule la coiffe a été exposée.


Colombe de papier froissé, qui n'a pas été exposée.


Non, elle n'a pas la jaunisse : je ne maîtrise pas toujours les couleurs. 


Les plumes de cet oiseau sont en papier déchiré, le bec en papier mâché. Des fleurs séchées inconnues de nous, aériennes, entre la fleur de coton et celle du pissenlit, le surmontaient – elles n'ont pas résisté à l'usage. Un bouchon figure les yeux de chaque côté du bec.


Ce masque-ci est assurément le plus sophistiqué de tous. Celui qui a demandé le plus de précautions, aussi. Les «cornes» sont je crois de feuilles de muguet séchées et maintenues serrées à l'aide de perles, le bec, également terminé par une perle, est de tissu pris dans de la pâte à bois, les ronds de couleur sont des sachets de thé ou d'infusions formant des alvéoles aux teintes un peu passées. Les mèches sont de crin blond.


Avec ce masque intentionnellement décalé, Sylviane avait pris un air de cyclope. Il faut vraiment qu'à l'avenir je fasse attention à l'épaisseur que je donne aux bras.


À partir d'une étude de Rembrandt nous devions cette fois-ci représenter le mouvement… 


… mais, bien loin de l'Oiseau-Pablo, je suis désespérement restée clouée au sol…


… et ces quelques tracés à l'encre de Chine où j'ai laissé l'oiseau en blanc sont encore ce que j'aurai fait de mieux ce jour-là.

Merle ou corbeau ?

Nous étions passés à des poses allant jusqu'à dix minutes, une habitude vite prise. Après quelques séances, cependant, les modèles ont alterné une dizaine de poses d'une minute avec une de dix et j'ai peiné à reprendre le rythme, quand bien même nous ne sommes pas obligés de les croquer toutes.

Devant derrière…

L'exercice est en règle générale tout sauf aisé, je n'arrive pas à me lâcher et à dépasser la représentation figurative. Malgré les éloges et encouragements de mes compagnons, du prof et parfois même du modèle, je me sens souvent bien médiocre quand je vois ce qui sort de l'imagination des autres, et certains jours rien de ce que j'ai pu faire ne trouve grâce à mes yeux. 

Cadeau…

À la fin de chaque séance nous montrons et commentons nos dessins. Cela permet non seulement de voir les œuvres les autres mais donne des idées de techniques ou de représentation. Je ne montre pas toujours tout et, plusieurs fois, j'ai tenté de botter en touche.

mercredi 17 juin 2015

Dulce de leche

On ne sait pas exactement d'où vient cette recette puisqu'on trouve des préparations similaires dans toutes les régions du monde. Cependant des registres de commerce chiliens datant du début du XVIIe siècle attestent l'importation courante de confiture de lait depuis l'Argentine. En France on dit qu'elle a été inventée par un cuisinier des armées napoléoniennes qui aurait chauffé trop longtemps le lait sucré qu'il devait servir aux soldats.

- 1 litre de lait entier, frais ou UHT
- 300 à 350 g de sucre, de canne de préférence
- 1 gousse de vanille

Un litre de lait permet de préparer environ 400 g de confiture.

Verser le sucre, ouvrir la gousse de vanille et ajouter le lait. Porter doucement à ébullition et laisser mijoter durant environ deux heures en remuant régulièrement, sans couvrir la marmite. Quand la mixture a pris une consistance pâteuse, la verser dans des bocaux préalablement ébouillantés. Les retourner jusqu'à ce que la préparation ait refroidi.

dimanche 7 juin 2015

Expositions

Je ne couds plus guère mais je visite des expos : d'abord Hervé Télémaque à Beaubourg, dont je n'ai pas trop compris l'écriture, et une virée dans diverses galeries d'art de ce quartier avec le cours de dessin. Puis «Pierre Bonnard. Peindre l'Arcadie» – magnifique ! –, à Orsay, suivie dans la foulée de «Dolce Vita ? Du Liberty au design italien (1900-1940)». Ensuite le finissage des «Tisseuses de rêve», un tour au Grand Salon d'art abordable pour saluer Gille Monte-Ruici, et un autre à la Pinacothèque pour découvrir «Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne»On croit connaître quelques bricoles sur quelques trucs mais chacune de ces visites révèle s'il le fallait à quel point nous ne savons pas grand-chose et permet de combler une (toute) petite partie de ces lacunes. Vivre à Paris est une chance de ce point de vue.


Je n'emprunte pas beaucoup les transports en commun et privilégie le bus au métro mais il me semble que la campagne d'affichage pour «Dolce Vita ?» est plutôt timide. On voyait ces jours-ci dans les couloirs du métro des offres pour des billets d'entrée couplés à l'expo que l'Orangerie consacre à Adolfo Wildt, mais je ne me souviens pas d'affiches en 4x3 et s'il y en a eu la campagne d'affichage n'aura pas duré – alors qu'elle court jusqu'en septembre –, ce qui est bien dommage, tant elle gagne à être visitée. La manifestation est installée au cinquième étage de l'ancienne gare, son accès n'est pas très bien indiqué et hormis son gros catalogue on ne trouvait aucune publication la concernant lorsque je m'y suis rendue, fin avril, comme si elle n'avait pas été fin prête pour son ouverture (on attendait encore la brochure lorsque je l'ai demandée en entrant). Du mobilier est présenté, dont certains éléments, peints de couleurs vives à l'origine, sont noircis par le temps, comme s'il n'avait pas été possible d'y remédier.
Si maintenant on trouve des articles assez étayés à son sujet les premiers étaient plutôt des brèves alors qu'elle mérite un meilleur traitement. Mon moteur de recherche ne m'a en outre pas permis de trouver de vidéo de présentation en dehors de celle de la conférence inaugurale, et les visuels ne sont pas très nombreux. Je ne sais pas si tout cela reflète des difficultés ni lesquelles et peu importe, il ne faut pas manquer cette occasion de découvrir de belles choses (tableaux, céramiques, mobilier…) et le contexte particulier dans lequel elles ont été conçues – le foisonnement artistique durant une période qui couvre une guerre des plus meurtrières et la montée des fascismes, d'où le point d'interrogation qui suit le Dolce Vita. Le Stile Liberty, qui tire son nom du magasin londonien, est la période Art nouveau italienne. Dans cette nation unifiée depuis peu les artisans et artistes du début du  xxe siècle allient leurs savoir-faire et traduisent le désir de progrès de la société, posant les bases du design moderne. 
La Pinacothèque propose souvent des expos attirantes mais je n'y étais jamais allée, rebutée par le prix d'entrée, même s'il inclut la location d'un audio-guide. Je suis passée outre cette fois-ci et ne saurais trop conseiller à ceux qui le peuvent de s'y rendre avant le 21 juin. La plupart de ces œuvres ne reviendront pas ici avant longtemps. Spectacles Sélection* donne un bel aperçu de ce qu'on y trouve, de même que Les Soirées de ParisLa Sécession autrichienne** est la déclinaison de l'Art nouveau, dans un style moins fleuri, plus géométrique qu'ailleurs en Europe, annonçant l'Art déco. Cette visite a été comme une suite logique de la précédente. 
De Klimt lui-même on ne voit pas le célèbre Baiser, resté à Vienne, mais outre une série de portraits (il fut un grand portraitiste) on peut s'attarder devant Judith et Holopherne et Salomé, admirer une reconstitution à l'échelle de la frise qu'il conçut en hommage à Beethoven ou les héliogravures de Philosophie et Médecine, deux des quatre volets initialement destinés à orner les voûtes du plafond de l'Aula magna, la grande salle de l'université de Vienne. Elles causèrent scandale et ne furent jamais installées, quand bien même Philosophie (le premier des trois tableaux conçus par Klimt, le quatrième étant l'œuvre de son compère Franz von Matsch) décrocha une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900 à Paris.

 Gustav Klimt, Philosophie (deuxième version), héliogravure,  Höhere Graphische Bundes-Lehr- und Versuchsanstalt, Vienne.
Gustav Klimt, Médecine (deuxième version), héliogravure,  Höhere Graphische Bundes-Lehr- und Versuchsanstalt, Vienne. Elle fut taxée de pornographie.

Confisquées par les nazis, les œuvres originales ont été détruites lors de l'incendie qu'ils déclenchèrent avant de quitter le château d'Immendorf, en mai 1945, et il  n'en reste plus que quelques clichés.

Gustav Klimt, Portrait de femme, huile sur toile, palais du Belvédère, Vienne, 
prêt permanent d'une collection privée.

L'écran ne rend pas justice à ce portrait de Marie Breunig. Face au tableau on aurait envie de détacher le bracelet qu'elle porte au poignet droit pour mieux l'admirer et de froisser l'étoffe de sa robe au creux de ses mains. Elle semble prête à s'animer devant nous.

Le gros plan (clic sur l'image) permet de se rendre compte de la finesse du trait de Klimt et de la délicatesse de son modèle.

Gustav Klimt (g.), Franz von Matsch (d.), Jeune Fille au col en dentelle
huiles sur toile, collection privée.

J'aime bien grapiller des bribes de visites guidées. J'ai cette fois-ci entendu une guide expliquer que ces portraits avaient été réalisés dans le même atelier au même moment. La différence de traitement relève non seulement du style propre à chacun des artistes mais aussi du fait qu'ils étaient installés à un endroit différent dans la pièce.

Emilie Mediz-PelikanPaysage Odysséen, huile sur toile, collection privée. 

Un paysage venu d'ailleurs ou futuriste, à l'extraordinaire luminosité – accentuée par l'essence de son cadre et la couleur du mur auquel il est accroché –, d'autant plus impressionnant que la toile est grande (140,5 x 206 cm).

Gustav Jahn, Hiver, huile sur toile, palais du Belvédère, Vienne.

Un paysage de carte de vœux, bien plus lumineux que cette reproduction, où pour un peu on s'étonnerait de ne pas voir la neige scintiller. Gustav Jahn fut presque plus alpiniste que peintre.



Elena Luksch-Makowsky, Adolescentia, huile sur toile, palais du Belvédère, Vienne. 

La Sécession viennoise rejetait la peinture d'histoire traditionnelle et ses peintres, marqués en outre par les débuts de la psychanalyse, recourent régulièrement à l'idée de l'adolescence comme symbole du renouvellement de l'art à travers l'esprit de jeunesse. La représentation de cette gracieuse jeune fille tout en jambes est bien plus lumineuse que ne le laisse croire le visuel mais je n'en ai pas trouvé de meilleure version. Je n'ai pas non plus trouvé d'information en français sur Elena Luksch-Makowsky, à l'exception de cette laconique fiche de la BnF…


L'exposition s'achève avec l'arrivée de l'expressionnisme (Schiele, Kokoschka…), auquel j'avoue être moins sensible. Je n'ai abordé ici que les peintures mais on voit sur place du mobilier, des sculptures, des céramiques, des bijoux, puisque le mouvement englobait tous les arts décoratifs, et une maquette du palais de la Sécession.



Pierre Bonnard. Peindre l'Arcadie
Jusqu'au 19 juillet 2015
Dolce Vita ? Du Liberty au design italien (1900-1940)
Jusqu'au 13 septembre 2015
Musée d'Orsay
1, rue de la Légion-d'Honneur
75007 Paris
Métro Solférino
RER Musée-d'Orsay
Au temps de Klimt, la Sécession à Vienne
Jusqu'au 21 juin 2015
Pincothèque 2
8, rue Vignon
75009 Paris
Métro Madeleine


* Le tableau Francesca da Rimini et Paolo, qui fait penser aux peintures préraphaélites, n'est pas l'œuvre de Gustav Klimt mais de son frère Ernst, décédé quelques années avant la Sécession, à 28 ans.
** Comme indiqué plus haut la Sécession s'oppose à l'historicisme, pas à l'impresionnisme.

vendredi 5 juin 2015

Copies non conformes

L'enfant que j'étais dessinait plutôt bien. C'est du moins ce que disait mon entourage (mais l'entourage est-il bien objectif dans ce genre de situation ?). À vrai dire je garde surtout le mauvais souvenir de certains cours, vers la fin du primaire et au collège, où mes tentatives de mélanges de couleurs aboutissaient assez invariablement à des camaïeux caca d'oie, me laissant désemparée. Quant à manier le pinceau…
Bien plus tard, j'avais répondu à une petite annonce, publiée dans Libé, proposant des cours de peinture. Passée par un ancien décorateur au TNP de Jean Vilar, ce monsieur déjà âgé à l'époque m'avait dit, plutôt désolé, que comme j'étais gauchère il ne pourrait m'enseigner ce savoir-faire (je ne suis plus trop sûre mais je crois que ç'avait à voir avec la façon de positionner sa main et de tenir son pinceau). Nous nous étions revus quelques fois avant de nous perdre de vue – ma faute, ma très grande faute, j'avais égaré ses coordonnées, changé de boulot, déménagé… Il faut croire que j'ai de la suite dans les idées.

Judith et Holopherne, détail, Gustav Klimt, huile sur toile, placage or,
palais du Belvédère, Vienne, à la Pinacothèque jusqu'au 21 juin.
Klimt a employé des feuilles d'or pour le fond de ce tableau,
je me suis contentée d'acrylique (étonnant, non ?) et d'encre de Chine…

Voyant mes lits défaits le prof a prononcé le nom de Bonnard. Il l'a répété devant mes variations, m'encourageant chaque fois à me lancer. C'était un peu effrayant, un peu vertigineux, tant je ne pensais pas avoir les bonnes couleurs ni même parvenir à les obtenir, mais j'ai fini par me jeter à l'eau.

Nu dans un intérieur, détail, Pierre Bonnard, huile sur toile, 
National Gallery of Art of Washington, à Orsay jusqu'au 19 juillet.
Gouache. Ceci – pas plus que mes autres essais – n'est pas de l'art. 
Mais je m'amuse bien !

Les teintes des reproductions, sur papier comme en ligne, varient selon les tirages ou les résolutions. Celle qui m'a servi de support pour ce Nu comportait des nuances violacées, qui apparaissent en bleu dans le modèle au-dessus. 

La Fenêtre ouverte, Pierre Bonnard, huile sur toile,
collection Phillips, Washington, également à Orsay en ce moment.
Gouache. Là aussi les nuances varient selon les reproductions que l'on trouve.

Si Marthe, femme et muse de Pierre Bonnard, est très présente dans ses peintures on ne distingue jamais clairement son visage. L'exposition qui se déroule actuellement à Orsay montre des photos prises par le peintre où elle est également très présente mais où on ne voit pas plus ses traits…

L'Heldenplatz avec des lilas, Carl Moll, huile sur toile, palais du Belvédère, Vienne, également à la Pinacothèque jusque fin juin.

Coup de cœur devant les tableaux du monsieur, déception en découvrant un sympathisant nazi. On est certes en Autriche mais il aurait pu être de ceux qui ont fui le pays ou même résisté. C'est sur cette même Heldenplatz (place des Héros) qu'un peu plus de trente ans après que Moll ait achevé ce tableau Hitler proclamera l'Anschluss devant une foule enthousiaste.

Gouache. Le lilas m'inspirerait-il ? 

Jusqu'ici j'ai surtout peint le soir, à la lueur tamisée de la lampe du séjour. Je ne vois le résultat de mes peinturlures que le lendemain, et mes maladresses me sont encore plus flagrantes une fois mises en ligne. Un peu comme avec les textes qui me sont confiés : leur lecture n'est pas la même selon qu'elle s'effectue à l'écran ou sur papier, d'où l'utilité de le faire sur les deux supports.

jeudi 4 juin 2015

Vu d'en haut

Cette photo date déjà un peu, et la fleur a évolué depuis (photo S.C.)

De nouveaux fraisiers ont rejoint les premiers, dont l'un porte déjà la promesse de fruits.

Des radis de dix-huit jours poussent près de la rhubarbe…

… des haricots verts ont germé dans le bac «trou de mémoire» et dans celui des fuchsias et des pensées.

Les faux épinards cèdent progressivement la place à d'autres plantations. Nos derniers paniers d'amap comprenaient les plants de trois variétés de tomates (cocktail, marmande et cœur-de-bœuf), qui ont été mis en terre et paillés. D'autres plants devraient les rejoindre sous peu.

De nouveaux géraniums ont été plantés ; des œillets et des pétunias ont rejoint les précédents.

Une tranchée a été creusée autour de l'une des feuilles, dont j'ignore ce qu'elle accueillira.


Les façades alentour n'en sont pas plus jolies mais on n'y pense plus quand on se penche sur la terre.