mercredi 29 février 2012

Complot à Versailles (trilogie), Annie Jay

On dirait que je n'arrive plus à lire pour moi-même en ce moment mais je ne peux rester sans rien lire pour autant. Comme je n'arrive pas à venir à bout d'Orgueil et Préjugés (c'est grave, docteur ?), entamé à la suite des Quatre Sœurs,  j'ai encore pioché quelque chose chez l'Unique. Une copine lui avait offert Complot à Versailles l'été dernier, nous avions emprunté La Dame aux élixirs à la bibli et elle a reçu L'Aiguille empoisonnée pour son anniversaire.
Les histoires sont dans l'ensemble bien menées et très documentées, avec des notes explicatives en complément. On y apprend pas mal de choses sur la vie au XVIIe siècle, chez les grands comme chez les petits. Surtout, surtout, au-delà des intrigues, je les ai trouvés très instructifs quant à la condition féminine de l'époque et au chemin parcouru depuis…
En cherchant des informations sur cette auteure, dont les livres sont étudiés au collège, j'ai découvert que sa vocation est née d'un pari lancé par ses neveux qui l'avaient mise au défi d'écrire une histoire, défi qu'elle a brillamment relevé avec le premier volume de cette série.

À la 4e de couv' du Complot à Versailles, je préfère ce résumé, issu de plusieurs sources :
Le récit commence en 1676. Une fillette âgée d'environ 9 ans est sauvée de la noyade par Guillaume de Saint-Béryl. Guillaume et sa sœur Pauline sont issus d'une famille noble mais désargentée. Leur grand-père, Charles de Saint-Béryl, valet de Louis XIV durant la Fronde, a été injustement disgracié. La famille vit chez les Drouet depuis que le fils de Charles et père des enfants est mort au champ de bataille et que leur mère s'est retirée dans un couvent. Ils recueillent l'enfant qui, conséquence du choc subi, s'avère amnésique et choisit de s'appeler Cécile. Elle sera adoptée par Catherine Drouet et deviendra vite la meilleure amie de Pauline, mais se tiendra à distance de Guillaume, qui l'intimide beaucoup...
Voyant que ses petits-enfants n'arrivent pas à se faire une place dans le monde en raison de sa disgrace, Charles se décide à écrire à Louis XIV, qui le réhabilite et appelle Pauline et Guillaume à Versailles. Pauline sera demoiselle de la reine Marie-Thérèse et Guillaume garde-écossais. Pauline emmène Cécile avec elle, officiellement comme servante, mais cette dernière se fera surtout connaître et apprécier pour ses talents de guérisseuse, acquis auprès de sa mère adoptive.
À la suite d'un malentendu Pauline rencontre Louis XIV et s'attire la haine de Mme de Montespan, son ancienne favorite. Nous sommes en pleine affaire des Poisons et celle-ci prépare en cachette la mort du fils à naître du dauphin afin de favoriser l'accession au trône de ses propres enfants, légitimés par le roi. Pauline, Cécile, Guillaume et leurs amis vont tout faire pour l'en empêcher et, finalement, apprendre la véritable identité de Cécile, fille de nobles espagnols assassinés par un frère jaloux.

La Dame aux élixirs (4e de couv)

Versailles, 1682. À la cour, les dames s’arrachent les remèdes d’une certaine Mme Jouvence pour embellir ou rajeunir. Mais Héloïse de Montviviers, une amie de Mme de Montespan, réchappe de peu à la mort après avoir utilisé certains de ces produits miracles. Alors que Pauline tente de mettre de l'ordre dans ses sentiments pour le beau Silvère, Cécile enquête de son côté : qui donc se cache derrière la « dame aux élixirs » ? Toujours main dans la main, et plus que jamais amies, les deux demoiselles d'honneur vont tenter de démêler de sombres intrigues. Car pour évincer une rivale ou gagner le cœur du roi, tous les coups sont permis…
(Peut-être celui que j'ai le moins aimé des trois, dont l'intrigue a paru un peu fleur bleue à mes yeux d'adulte malgré des passages forts…)

L'Aiguille empoisonnée

À la fin de 1682, Pauline, Cécile et leurs fiancés respectifs sont à la cour, à Versailles, où il faut toujours paraître et plaire au roi. Afin de se plier aux souhaits royaux, Pauline et Cécile se font faire en secret des robes par Agnès, une amie de Cécile, remplisseuse au service de la reine. Les femmes à l'époque ne peuvent coudre que des sous-vêtements ou des vêtements d'intérieur, la confection de vêtements de jour étant réservée aux  seuls hommes. Agnès enfreint donc la loi avec l'aide de son fiancé, Julien, et l'appui des deux jeunes filles. Mais ses créations ne passent pas inaperçues lorsque portées par Pauline et Cécile, au point d'aiguillonner, si besoin était, la jalousie de Mme de Montespan qui, espérant toujours retrouver la faveur du roi, cherche à s'approprier les services du mystérieux créateur de ces tenues.
C'est alors que disparaît la cassette contenant les pierreries que devait coudre Agnès, tandis que les morts suspectes se multiplient et que cette dernière disparaît. Cécile et ses amis mènent l'enquête afin de retrouver Agnès, la cassette de la reine et découvrir qui se trouve à l'origine des assassinats.

Sorte de satellite de ces trois romans, À la poursuite d'Olympe relate l'histoire d'une jeune fille de la noblesse qui, fuyant le couvent où son père, sous l'influence de sa nouvelle épouse, veut l'enfermer pour disposer de sa dot, se cache au sein du petit peuple de Paris et (de mémoire) finit par croiser Pauline et Cécile. Ce récit s'adresse à mon sens aux ados un peu plus âgé(e)s que les trois précédents ; il y est question de prostitution.


***

Si le zéro faute n'existe pas en termes de correction il est dans le cas présent évident que la relecture de ces volumes n'a pas été confiée à un professionnel : pas moins de quatre erreurs relevées rien que dans les dix premières pages du Complot, par exemple, et une mention spéciale pour celles de ponctuation dans l'ensemble des livres – je me suis demandé si elles n'avaient pas été ajoutées, tant on en trouve ! C'est fort dommage, cela gâche le plaisir de qui prête attention à ce genre de «détails» (comme quand une virgule sépare sujet et verbe ou qu'on en colle une après une conjonction de coordination alors qu'il n'y a pas de mise en incise)… Il ne suffit pas d'être «bon en français» pour devenir correcteur et je peine à croire qu'une maison comme Hachette n'a pas les moyens de se payer les services de gens dont c'est le métier : il y a deux ans, sur la base d'un tirage à huit mille exemplaires, le travail d'un correcteur revenait à 0,45% du prix d'un livre vendu 17,90 euros. Bien la peine de se lamenter, après ça, sur l'appauvrissement de la langue, la baisse du niveau culturel des gens et j'en passe et des meilleures. Une autre chose qui me navre dans l'histoire, si l'on peut dire, c'est que, par-delà les récits eux-mêmes, encore une fois bien documentés et agréables à lire, ces textes sont étudiés au collège… Comment, dans ce cas, attendre des jeunes qu'ils écrivent convenablement ? Faut-il se résigner, se dire que ça participe de l'évolution de la langue ou se dire que ce n'est  rien d'autre que du nivellement par le bas ?
Pour mémoire (clic)…


Complot à Versailles,
La Dame aux élixirs,
L'Aiguille empoisonnée,
À la poursuite d'Olympe,
Le Livre de poche jeunesse

mardi 28 février 2012

Carnets de campagne

Au printemps dernier j'ai rejoint Coopaname, une coopérative ouvrière, pour pouvoir émettre des factures en évitant le statut d'auto-entrepreneur et conserver celui de salariée.
Je suis vraiment ravie d'avoir trouvé cette structure pour la qualité des relations humaines et de l'accompagnement qu'elle donne, bienveillant mais pas paternaliste, pour le travail de (re)construction de soi qu'elle peut permettre. Je crois que beaucoup de coopanamiens ont un parcours qui sort du moule, surtout en ces temps-ci où les conditions de travail sont devenues si dures. De ce que j'en sais, à Coopaname, on vous permet d'avancer sans vous juger, on vous permet de (re)trouver une dynamique. Chacun y avance à son rythme.
Si vous avez envie d'en savoir un peu plus sur ce que sont les coopératives d'activités et d'emploi, écoutez Carnets de campagne, sur France Inter, jeudi et vendredi entre 12h30 et 12h45.

lundi 27 février 2012

Par ici la bonne soupe… au caillou !



D'après la version mise en images par Anaïs Vaugelade. Je croyais que la soupe au(x) caillou(x) était une soupe «j'y fous tout», et c'en est effectivement le principe, me semble-t-il, mais il se trouve que la recette, ou plutôt le procédé, existe pour de vrai !


dimanche 26 février 2012

Quand plus rien n'est droit…

J'aimerais bien savoir pourquoi Blogger me mange régulièrement tout ou partie de mes billets quand je tente de les modifier. Pourquoi la palette de couleurs de texte n'est pas du tout la même entre l'ancienne et la nouvelle interface, m'obligeant à jongler entre les deux. Pourquoi on ne peut pas dimensionner ses visuels comme on le souhaite sur la nouvelle interface, alors que c'était possible sur l'ancienne. Pour ça aussi, je jongle entre les deux versions de la plate-forme. Pourquoi je ne peux plus modifier mon modèle de page ; comme si on voulait m'obliger à choisir un autre modèle quand celui-là correspond exactement à ce que je veux. Pourquoi je n'arrive pas à intégrer certaines vidéo venant de chez YouTube quand je n'ai pas de problème concernant celles hébergées par DailyMotion (pour ce dernier point, il me semble avoir une idée).
Brèfle, tout cela m'agace passablement, me donne l'impression que l'on cherche à me forcer la main, et j'apprécie moyennement.

Quand plus rien ne va…

Je suis tombée l'autre jour sur cette vidéo du groupe Mes souliers sont rouges. Je ne savais pas qu'ils avaient une telle notoriété, mais je me suis souvenue d'une fois où ma mamie, assez moderne sous bien des aspects mais qui approchait tout de même les 80 ans à l'époque, m'avait annoncé qu'elle allait les voir en concert. Je me demande s'ils ont interprété cette chanson, cette fois-là…


… et si elle en a perçu toutes les dimensions, selon qu'on l'écoute à la québécoise ou à la française…
Elle aurait eu 90 ans le 12 décembre dernier.

Vieilleries

À 19 ans je suis partie vivre au bord de l'océan Pacifique, à Los Angeles. J'ai passé là-bas près de deux ans, seule, avec un visa de touriste dans un premier temps puis sans rien. I was an illegal alien au moment où Sting, lui, chantait le contraire dans son hommage à Quentin Crisp…



À peine arrivée là-bas j'ai voulu étoffer un peu ma garde-robe et, au lieu d'aller dans un magasin de frusques, je me suis rendue dans un magasin de tissus.


J'avais cousu ces vêtements à la main, point par point, et les coutures ont bien traversé les années, même si ces habits n'ont pas été portés depuis fort longtemps. Je ne crois pas que j'aurais la patience d'effectuer un tel travail, aujourd'hui.
Reprendre les débardeurs et glisser un élastique à la taille de la jupe devrait permettre à Devinez-Qui de porter ces vêtements aux beaux jours.


À moins que je ne décide d'attendre qu'elle ait suffisamment grandi ?

jeudi 23 février 2012

Par ici la bonne soupe… à la betterave !

Velouté aux betteraves
- betteraves crues, épluchées et grossièrement coupées
- 1 oignon coupé
- 1 petite tasse de lait
- fécule de maïs (Maïzena)
- 1 feuille de laurier, sel, poivre, vinaigre de vin
- crème fraîche
- pain et beurre pour des croûtons

Une fois les betteraves cuites (elles sont d'un rose très pâle) les jeter ou en faire une purée, ainsi que l'oignon. Dans le liquide restant, ajouter une petite tasse de lait mélangé avec de la Maïzena ou de la farine. Sel, poivre. Une bonne cuillère de vinaigre de vin, le liquide prendra une belle couleur rose. De la crème fraîche en fonction du goût.


On peut faire revenir à la poêle des croûtons de pain au beurre à côté. Disposer les croûtons dans l'assiette, puis verser le velouté très chaud. En fonction du goût de chacun on ajoute du vinaigre ou de la crème.

Pour la version polonaise, on peut ajouter des petites pâtes (klouski) façon gnocchi ou alsaciennes ; pour la version hongroise, du paprika ; pour la version tchèque, des petites saucisses fumées ; pour la version russe, du bœuf préalablement cuit au bouillon.

Klouski

Pour 4 personnes :
- 3 verres de farine
- 2 œufs entiers
- sel

Mélanger le tout dans un saladier et ajouter un peu d'eau au fur et à mesure pour que la pâte ne soit ni trop dure ni trop liquide (très important). Laisser reposer 1 heure. Mettre une casserole d'eau à chauffer. Lorsque l'eau bout, tremper en premier une cuillère à café dans l'eau chaude (pour que la pâte ne colle pas ensuite dessus) Prendre une càc remplie aux 3/4 de pâte et la plonger dans l'eau. Répéter ces deux opérations jusqu'à épuisement de la préparation.

Lorsque les klouski remontent à la surface, compter 5 minutes : ils sont prêts. Ils se dégustent en accompagnement de plats principaux, avec des plats en sauce, dans la soupe...

mercredi 22 février 2012

Harry Potter en 99 secondes




Trouvé

Petits petons

À la fin de la semaine dernière je suis allée passer quelques jours chez ma mère. J'y ai récupéré deux paires de chaussons cousues il y a près de deux ans maintenant, à peine portées par leur destinataire.

D'après les explications de manucré@, pointure 29.

Ballerines issues des Intemporels pour enfants, avec des semelles matelassées façon PapelHilo, pointure 32 (de mémoire). 
Initialement prévues pour ma fille, cousues trop justes.

Je n'ai en revanche pas su raccorder convenablement les semelles au restant des pantoufles, et j'ai masqué les coutures avec du biais.

Toile de lin lilas, cuir des semelles trouvé dans la rue, boutons en pâte polymère Butterfly couture
Appliqués fleurs taillés dans des chutes, broderies maison d'après deux modèles de pochoirs, fils DMC.

Je ne sais pas ce que j'en ferai. Les garder en souvenir ? Les offrir à une autre petite fille ? Je n'en ai jamais recousu depuis. La mise en ligne de ces photos me motivera peut-être…

lundi 20 février 2012

Doisneau et Sempé à l'Hôtel de Ville

À l'heure où l'ancien ventre de Paris ressemble de nouveau à un trou béant nous sommes allées mercredi dernier voir les photos que Doisneau avait prises avant le transfert des Halles à la Villette et à Rungis puis durant les travaux qui ont suivi.
C'est assurément une belle expo mais pas conçue pour les enfants, ce qui est dommage. Cécile et moi y étions avec nos filles respectives et je crains que ses petites et ma «grande» n'aient trouvé le temps long. Il me semble qu'il aurait pourtant été facile d'y créer un parcours ludique pour les plus jeunes, leur permettant par exemple de comparer ce qui a été, ce qui est et ce qui sera, quitte à faire appel aux œuvres d'autres artistes, ou simplement élaborer un questionnaire-jeu de piste comme souvent pour les expos de l'Hôtel de Ville ; d'autant que nous avons enchaîné avec l'expo Sempé et que nous n'étions pas les seules dans ce cas.


D'autres infos .

La disposition des espaces réservés à ces expos fait que l'on commence la visite par celle consacrée à Doisneau, dont l'entrée se situe rue de Rivoli, mais si on veut voir les deux il vaut mieux, je pense, débuter par celle consacrée à Sempé (entrée à l'arrière de l'HdV). De la sorte on ne la débute pas avec des enfants énervés…

L'expo Sempé, quant à elle, aurait dû se terminer le 11 février dernier mais a finalement été prolongée jusqu'au 31 mars. Moi je dis : «Vive les prolongations !»
Particulièrement émouvants, les dessins originaux avec les endroits «blancotés», qui montrent les hésitations de l'artiste, et aussi toute la série des couv' du New Yorker avec les dessins originaux tout près…





dimanche 19 février 2012

Oranges confites

À la fin de l'année dernière, mon Musicien personnel a reçu des tranches d'oranges confites artisanales de l'un de ses élèves, si bonnes que j'ai eu envie d'en préparer. J'ai donc fureté sur la Toile jusqu'à trouver une recette qui me convienne. J'avais déjà suivi à plusieurs reprises celles de Madame Plouf, mais je voulais varier les plaisirs. Moins belles que celles de Madame Mimm, les miennes, d'oranges confites, ont pourtant fort bon goût…


Je n'ose pas me lancer dans l'opération «chocolatage», mais il faudra bien que je m'y mette un de ces jours…

vendredi 17 février 2012

L'affaire est dans le sac

«Le béret, c'est simple, c'est chic, c'est français…»
(Clic, et voir en bas de page si on n'a pas la patience de lire le billet.)

Je peux les montrer, maintenant qu'ils ont pour la plupart été offerts.


Un premier, histoire de voir comment je m'en tirerais. Fil Bergereine (laine et coton) saumon, tricoté en 4,5 pour une taille fillette, grâce aux explications d'Aiguilles & Co. Pas tout à fait assez profond à mon sens, je compte le défaire et le recommencer pour un résultat qui me conviendra. La préado aurait bien jeté son dévolu dessus mais il lui va plus comme un bonnet que comme un béret.


Le même, en Fonty 5 brique aux aiguilles… 5, pour une taille adulte, avec un godron supplémentaire, selon les conseils de red de rOuge.

En Fonty BB mérinos violet tirant sur le prune, tricoté aux aiguilles 4 et 4,5, selon les indications de l'Atelier d'Aquarêve. Le rendu n'est bien sûr pas le même, avec ce fil qui se tricote normalement en 2,5 ou 3, mais il est très joli porté (dit-elle…). Forcément, Devinez-Qui voudrait le même… 

mardi 14 février 2012

Et voilà

Crois-moi, crois-moi pas mais, cette broche-, je l'ai démontée, j'ai refait les pétales et je l'ai remontée… à l'envers, oui, oui. Dommage, j'étais plutôt satisfaite du résultat. Je me suis presque demandé si elle ne tentait pas de me faire comprendre qu'elle préférait rester en «mode gauchère». Donc rebelote…


Elle orne depuis ce midi le col de quelqu'un qui m'est cher.

dimanche 12 février 2012

Poulet au lait de coco

- 1 grosse échalote
- huile d'olive
- curry
- filets de poulet
- 1 boîte de lait de coco
- herbes de Provence, sel, poivre
- julienne de légumes
- quelques noix de cajou (facultatif)

Dans une sauteuse ou une poêle faire fondre l'échalote préalablement émincée. Pendant ce temps, rincer les filets de poulet et les couper en dés, puis les verser dans la sauteuse et ajouter les épices (sauf le sel) et les aromates. Les morceaux de viande quasi cuits, ajouter les noix de cajou et verser la julienne de légumes (la surgelée de chez Monsieur P. est très bien, d'autant qu'elle est précuite, compter environ un demi-sachet) et laisser mijoter quelque cinq ou dix minutes puis ajouter le lait de coco. Remettre un peu de curry. C'est prêt quand un peu de vapeur s'élève de la sauteuse. Je n'ajoute le sel qu'en dernier lieu.
Si pas de julienne de légumes on peut prendre de la jardinière (mais la cuire préalablement) ou simplement en profiter pour écouler les restes de légumes de la veille. Se déguste avec du riz ou des haricots verts.
Peut-être est-ce parce que nous ne mangeons pas d'importantes quantités de viande mais avec moins de 100 g de poulet par personne nous avons même de quoi nous resservir.
Les restes de sauce, s'il y en a, peuvent accompagner un plat de pâtes le lendemain.
Bon ap' !



samedi 11 février 2012

vendredi 10 février 2012

Coup d'essai

Jusqu'ici je n'en avais cousu que de petites, utilisées en guise de boutons, comme sur ce manteau qui a largement fait son temps mais dont ma Demoiselle refuse absolument de se séparer (les enjolivures de la manche masquent une brûlure de cigarette – ne jamais passer aux abords d'un lycée à l'heure de la pause – et un papillon dans le dos cache un accroc)…

Peut-être en raison des maladresses dues aux premières fois je me suis trouvée à court de fil rouge pour ces fleurettes-ci, au moins trois fois plus grosses que celles dont j'ai l'habitude. Les deux noires sont de tailles différentes et plus dodues que la rouge. Je n'aurais en outre pas dû les fixer à l'épingle avec l'aiguillée qui m'a servi à les «saucissonner». Last but not least, mon mannequin préféré me dira tout à l'heure si elles ont été montées en mode gauchère ou pas. À revoir, donc…

Histoire de l'art - 2




Les réponses.


Chroniclip #4 -"70 million"(Hold your... par Chroniclip

Les commentaires du réalisateur.

jeudi 9 février 2012

Neutre en carbone


C'est un début. On frôlera la perfection quand le coltan des composants électroniques sera «propre» et que les ouvriers des fabricants d'ordis seront convenablement traités dans leurs usines. En attendant, Petits Gestes écolos pour un million d'arbres plante des… arbres, pour compenser leur bilan carbone.

lundi 6 février 2012

Grrr

La maîtresse de ma préado suit une formation ces deux prochaines semaines ; une remplaçante est venue ce matin (Hélène, Roger, ça vaut la peine d'être précisé : toutes les absences ne sont plus remplacées de nos jours, et il n'est pas non plus si rare de voir le remplaçant arriver alors que le titulaire du poste est déjà absent depuis un moment – que les enseignantes qui me lisent rectifient le tir si je me trompe ou noircis trop le tableau).
Ce soir, je trouve le mot suivant dans le cahier de liaison, signé par ma fille, et que je suis également censée signer :

1. Je lève le doigt avant de prendre la parole.
2. Je chuchote lorsque je veux m'adresser à mon voisin (sauf en zone rouge).
3. Je ne me déplace pas dans la classe sans autorisation.
4. J'écoute l'enseignante et applique les consignes données.

Est-ce moi qui ai l'esprit mal tourné ou bien ? Dans un premier temps je me suis demandé pourquoi je devais le signer. Après tout, ce n'est pas moi qui passerai mes journées avec cette instit. Puis je me suis dit que les choses énoncées là relevaient des simples bon sens et règles élémentaires de savoir-vivre (ne pas faire tout et n'importe quoi sans se préoccuper des autres) mais, finalement, je n'y vois que répression, «en zone rouge» signifiant que l'enfant ne peut ni parler, ni se déplacer, ni s'occuper à autre chose s'il a terminé son travail avant les autres. Ma fille m'a dit qu'ils avaient passé quasiment toute la journée en zone rouge, théorique, du moins, puisque ça n'a pas empêché les bavardages…
À quoi bon, dans ce cas ?

Ce n'était que la première journée, j'attends évidemment pour me faire une opinion plus précise de la situation…

C'est pas ce que vous croivez



Merci à Langue sauce piquante pour la découverte…

dimanche 5 février 2012

Préadolescence

«Moi, je travaille toute la semaine, et le piano, ça doit rester un plaisir, et toi, tu voudrais tout le temps que j'en joue…», a-t-elle dit alors que je lui demandais (ordonnais ?) de s'exercer une dernière fois avant d'aller à son cours et qu'elle avait envie de visionner un truc à l'ordi (ordi devant lequel elle passe trop de temps à mon goût, mais c'est une autre histoire).
Elle a 10 ans depuis moins de deux mois. Me v'là bien…

mercredi 1 février 2012

Par ici la bonne soupe… à l'ail !

Un plat adapté à la froidure de ces derniers jours (même si j'en connais qui doivent doucement rigoler au mot «froidure»)…
Compter, par personne :
- 1 gousse d’ail
- un peu de matière grasse (un petit filet d'huile ou du beurre)
- 1 biscotte ou 1 petit grillé (je crois que ça marche aussi avec du pain très sec)
- 1 pomme de terre de bonne taille
- 1 bol d’eau, sel, poivre, râpé (facultatif)
Attention, cette soupe est comme la planète : elle supporte mal le réchauffement, c’est pourquoi il faut la doser au plus juste et passer à table dès qu'elle est prête.

Hacher l’ail et le faire fondre dans un peu de matière grasse au fond d’une marmite. Quand il est devenu un peu translucide, ajouter l’eau afin d’y cuire les patates. Une fois les PdT cuites, ajouter les biscottes. Saler, poivrer, mixer. Ajouter éventuellement le râpé.
Avis aux réfractaires à l’ail : cette soupe n’en a absolument pas le goût ! Et les mamans qui allaitent peuvent en consommer sans crainte pour le goût de leur lait.


À (presque) quatre mains


Housse pour téléphone «intelligent»,
réalisée avec ma fille pour l'anniversaire de son père.
Feutrine Öko Tex Marotte et Cie, fil à broder DMC,
bouton Fimo acheté il y a fort longtemps chez Butterfly Couture.


J'ai placé les épingles, cousu le bouton-pression et celui en Fimo, elle a fait le reste. J'aime bien voir ma fille grandir…