mercredi 26 novembre 2014

Et ça recommence…

Fil qui casse, qui boucle, qui fait des nœuds, se coince dans la canette, aiguille qui se tord, sort de son habitacle, s'émousse, ne pique rien, points qui sautent malgré réglages, nettoyages, graissage et changements d'aiguille : j'ai plus d'une fois été à deux doigts de passer ma machine par la fenêtre. Comme je n'ai encore rien troué-déchiré au découd-vite (vois comme je défie le sort…) je suppose que ça va malgré tout plutôt bien.

 Je compte défaire le fourre-tout en wax pour le transformer en autre chose. 
Peut-être un deuxième sac à tarte avec ce motif…

Il reste quelques fils à rentrer et couper, et laver et repasser le tout pour la mise en vente…

J'ai tout de même réussi à commettre ces quelques sacs en prévision de samedi. J'y retourne, il me reste un peu plus de deux jours, encore quelques cheveux à m'arracher et quelques idées à mettre en œuvre…


J'aurais dû m'y mettre plus tôt mais j'ai dans un premier temps hésité à m'y inscrire cette année. Ensuite, comme l'organisation diffère de l'an dernier et que je disposerai de moins de place j'ai pensé y proposer uniquement ce que j'avais en réserve. Entre la préparation des dix ans de ma chère scop, des réunions liées à son prochain changement de direction, les cours de dessin et d'autres projets dont je parlerai s'ils se concrétisent le temps a filé, filé et me voilà la tête dans le guidon.

lundi 24 novembre 2014

Simple



Un col tout simple, pour remercier celle auprès de qui je récupère tant de choses sur FreeCycle. Elle a choisi les couleurs, j'ai fait le reste. Un peu grand pour mon mannequin préféré, il conviendra au cou d'une adulte.

Laine Idéal de Bergère de France. Elle se tricote normalement en 3,5 mais je tricote serré.

Cent quarante et une mailles tricotées aux aiguilles circulaires n°4. Huit rangs en jersey rouge, suivis de deux pelotes de fil écru tricotées au point de riz pour finir par huit autres rangs de jersey rouge. Mailles rabattues souplement, à la manière d'Elizabeth Zimmermann.


La plupart des modèles que l'on trouve sont conçus dans des fils épais, je préfère la souplesse et la légèreté des ouvrages plus fins.


jeudi 20 novembre 2014

Marché solidaire



Cette année encore je participerai au marché qui clôturera le mois de l'économie sociale et solidaire. L'organisation diffère un peu de la dernière fois et je disposerai de moins d'espace mais j'espère ajouter quelques nouveautés à ce que j'ai déjà en réserve…

lundi 17 novembre 2014

C'est presque venu bon…



J'ai dû revoir mes ambitions culinaires à la baisse : elles étaient à peine plus grosses que des tomates cerises. Celles-ci sont parties dans un gâteau aux olives. Les autres rosissent à peine, j'ai le choix entre les mettre à mûrir au milieu de pommes et les ajouter aux tomates vertes du panier de l'amap.

 

À peu près au moment où j'ai récupéré le plant de tomate j'ai mis en terre deux patates germées. La première dans une jardinière, la deuxième au pied du plant. Je m'attendais à les voir fleurir mais il n'en a rien été.

Pas la récolte du siècle mais pas trop mal pour une simple tentative…

La première a donné quelques petites pommes de terre. La deuxième n'a pas dû avoir la place de s'épanouir et n'a donné que de minuscules tubercules, de la taille d'un grelot pour la plupart. Certaines ont d'ailleurs été déterrées un peu tôt, il faut que je trouve comment les faire mûrir pour que le vert disparaisse.

 

J'ai récupéré en juillet trois gourmands de fraisiers, qu'il faudra que je desserre pour qu'eux aussi puissent s'épanouir et que je paille pour qu'ils passent l'hiver sans problème. Si tout va bien nous aurons quelques fraises à savourer l'été prochain.
Les ceusses dotés d'un potager doivent sourire à la vue de ces quelques plantations mais aucune n'était prévue à l'origine… J'avais garni les fenêtres de l'ancien appartement de jardinières, suspensions et appliques dont je n'ai pu installer qu'une partie en arrivant ici, faute de vrais rebords de fenêtres. La plupart de mes fleurs n'ont pas apprécié le déménagement et n'ont pas tenu, pas plus que les suivantes, de sorte que j'avais perdu le goût d'arranger la loggia mais ç'a été un plaisir de voir ces plantations surprises pousser ces derniers mois. 

vendredi 14 novembre 2014

#DATAGUEULE - TAFTA ta gueule à la récré



Des pétitions circulent pour s'ériger contre ce qui se prépare. Si vous ne l'avez pas encore fait, demandez «TAFTA + pétition» à votre moteur de recherche…

mardi 11 novembre 2014

ANZAC biscuit

- 250 ml de flocons d'avoine
- 190 ml de noix de coco râpée
- 250 ml de farine
- 250 ml de sucre
- 125 g de beurre
- 2 cuillers à soupe de sirop de sucre de canne
- 1/2 cuiller à café de bicarbonate de soude
- 1 cuiller à soupe d'eau

Préchauffer le four à 150°. Mélanger les flocons d'avoine, la farine, le sucre et la noix de coco. Faire chauffer le beurre avec le sirop. Mélanger à part le bicarbonate avec l'eau bouillante et ajouter au mélange beurre et sirop. Ajouter le tout aux ingrédients secs. Former des tas espacés sur une plaque à pâtisserie. Cuire durant une vingtaine de minutes et laisser refroidir avant de déguster.

Les Néo-Zélandaises préparaient et envoyaient ces biscuits à leurs hommes partis se battre en Europe durant la Première Guerre mondiale. Ils étaient conçus pour résister au long voyage vers nos contrées. La noix de coco, en revanche, n'aurait été introduite qu'à partir de 1927. Les oatmeal biscuits furent d'abord surnommés «soldiers' biscuits» avant d'être renommés «ANZAC* biscuits» après la bataille des Dardannelles. Ils sont toujours commercialisés et utilisés pour recueillir des fonds pour les associations d'anciens combattants néo-zélandais et australiens. Ils sont également prisés des randonneurs, en raison de leur longue conservation.
Nous avons pu en déguster lors du Woolstock de septembre dernier, la biscuiterie qui les avait préparés avait glissé la recette dans les boîtes.


*ANZAC : Australian and New-Zealand Army Corps.

samedi 8 novembre 2014

Beaux arts

Depuis la fin septembre mes pas me portent encore et toujours vers l'ancien quartier. Chaque semaine, généralement deux après-midis, j'apprends à dessiner dans l'un des ateliers Beaux-Arts organisés par la Ville et je ne vois pas le temps passer. Mes traits sont encore malhabiles mais l'artiste qui nous guide est très bienveillant. Petit à petit je devrais m'enhardir en même temps que ma main interprètera ce que voient mes yeux et que j'apprivoiserai de nouvelles techniques. Le cursus dure trois ans, renouvelables une fois. Ce cours se tient quatre fois par semaine, deux après-midi et deux soirs, et nous sommes encouragés à y assister autant de fois que l'on veut ou peut.

 
Premier cours.
 
Troisième cours.
Qautrième et cinquième cours. Recadrages.
 
Septième cours. Autour du Déjeuner sur l'herbe de Manet.

 On emporte parfois des chose à faire chez soi. Ici, étude à partir d'un nu académique, à l'issue du troisième cours. Ombres et présence et absence de traits de contours.

 Devinez où nous sommes allées le soir du 31 octobre ?

Chaque séance réunit une trentaine d'élèves de tous âges et de tous niveaux. Quand je vois ce qu'arrivent à dessiner ceux qui ont déjà achevé une ou deux années du cycle j'ai hâte…

Quatre-vingt-cinq ateliers répartis sur le territoire parisien proposent aux adultes amateurs un enseignement dans le domaine des arts plastiques. Une large palette d'enseignements est proposée : dessin, peinture, gravure, lithographie, sculpture, modelage, taille, assemblage, morphologie, photographie, infographie, cinéma d'animation et bande dessinée, bases d'architecture, perspective, histoire de l'art, morphogenèse et chant choral (source : mairie de Paris).