dimanche 30 septembre 2012

Trois coups de ciseaux

Comme chaque année, vers la pleine lune qui précède la rentrée, la Demoiselle a eu droit à une coupe de cheveux. Pour les cheveux longs on peut suivre les conseils d'Isa et No ou tout simplement rassembler ses cheveux (secs) en queue-de-cheval, après les avoir brossés et s'être penché en avant, puis tailler. On obtient de la sorte un arrondi régulier et pas trop marqué.


Je suis les conseils de coupe d'Isa et No depuis que sa chevelure a atteint une longueur suffisante, mais sur cheveux mouillés et coiffés à l'aide d'un spray démêlant sans rinçage (Logona).


C'est rapide et on n'en met pas partout…


Et hop, une largeur de main en moins.

vendredi 28 septembre 2012

Versailles – Rive-Gauche : à Trianon

Avant que ce joli moment ne s'estompe dans nos mémoires, et pour mettre un peu de soleil dans la grisaille qui nous envahit déjà…
En sortant du palais nous avons rejoint les jardins.  Là encore, nous n'avons pas tout vu : le théâtre et autres pavillons proches du Petit Trianon étaient fermés – de toute façon on ne peut que se tenir à l'entrée de ces édifices, pas y pénétrer. La promenade s'est poursuivie avec une visite du hameau de la Reine.


L'arrivée au hameau, avec un aperçu de la tour de Marlborough.
 

Vue d'ensemble (clic pour agrandir la photo).


Le moulin, qui n'a jamais rien moulu…


La maison de la Reine. La patine de ces façades a été conçue en trompe-l'œil, mais l'intérieur avait été aménagé avec le même raffinement que le château.


Peut-être, un jour, aurai-je une maison… Et même qu'elle sera ornée d'une glycine (et d'une marquise sur le perron).


Merveilleux jardins, qui allient l'utile à l'agréable. J'avoue ne pas avoir retenu les noms et fonctions de tous ces bâtiments. Cela n'avait pas grande importance pour notre promenade. Peut-être y accorderons-nous plus d'attention une prochaine fois, mais on ne peut pas les visiter non plus.


Les abords de la ferme pédagogique.


Vue de l'autre côté.


La visite lui a tant plu qu'elle y est retournée avec grand-mère et cousine la semaine suivante…


Ces Jeannot-là ne finiront pas en civet…


Le monsieur était en pleine opération de séduction. Impossible d'obtenir une photo correcte, d'autant que le poulailler est aussi grillagé par-dessus.


Des vignes ont été plantées il y a une petite dizaine d'années. J'ai lu je ne sais plus où que l'initiative était controversée – le vin obtenu dans les premiers temps n'était pas fameux et la production en a rapidement été abandonnée. Je n'y connais pas grand-chose en jardinage-culture, mais j'aime bien l'idée de celles-ci, même si Marie-Antoinette ne buvait que de l'eau – qu'elle faisait venir de Ville-d'Avray – et du lait.
J'avais le souvenir de plein de rhododendrons la dernière fois que je m'étais promenée du côté du hameau. Je suppose qu'ils n'ont pas résisté à la tempête de décembre 1999 car je n'en ai pas vu cette fois-ci. Les jardins de Versailles n'ont pas encore pansé toutes leurs plaies.


En plus des animaux de la ferme pédagogique on trouve à Trianon une faune assez variée, pas farouche pour un sou. Ici, un ragondin, au-dessus, un cygne.


Il est assez rigolo d'observer carpes et brochets se précipiter à la surface de l'eau pour saluer les passants – et peut-être espérer grappiller quelques choses à manger.


Je suis toujours étonnée du comportement de certains…


Des expos temporaires étaient annoncées aux grilles du château de Versailles mais nous n'avons pas trouvé le temps ou l'énergie d'y retourner (quatre heures de trajet aller-retour par les transports en commun, tout de même). Certaines sont terminées depuis notre visite. Celle-ci, consacrée aux dames de Trianon, est encore d'actualité, mais ne semble pas faire l'unanimité.


Et puis, en repartant, comme un dernier clin d'œil, imaginer le bruit des sabots et carrosses sur les pavés à chaque traversée du parvis…


… avant de regagner l'allée centrale pour ne pas se tordre les chevilles…

mercredi 26 septembre 2012

Méli-mélo de haricots

- Haricots verts et beurre
- 1 ou 2 gousses d'ail, selon leur grosseur et la saveur que l'on souhaite
- Persil (plat, de préférence)
- Environ 40 g de beurre (salé, de préférence)
- Crème fraîche
- 1 yaourt ou 2 petits-suisses
- Sel aromatisé, poivre

Cuire un mélange de haricots verts et beurre à la vapeur. Dans une petite casserole, mettre l'ail pressé, deux ou trois brins de persil plat  (bien plus parfumé que le frisé) ciselés. Ma grand-mère préparait cette sauce en faisant fondre du beurre et de la crème fraîche en quantités égales (léger, digeste et acalorique…). J'ai dévoyé sa recette en réduisant la quantité de beurre et en utilisant une cuillerée à soupe de crème que je complète, en fonction du contenu de mon frigo et de la quantité que je veux préparer, avec deux petits-suisses ou un yaourt. Saler si besoin et poivrer. La sauce est prête quand les laitages ont fondu.
À déguster avec du riz ou des pommes vapeur, ou encore avec des filets de poulet ou de dinde coupés en dés, revenus à la poêle dans un peu d'huile d'olive et avec des échalotes…

Et dire au revoir à l'été…

lundi 24 septembre 2012

Anti-poux naturels, liste non exhaustive

Toutes sortes d'huiles essentielles, mélangées à de l'huile végétale, aident à se débarrasser des poux. Parmi elles :
  • l'huile essentielle de lavande fine (la plus connue ; à défaut ça marche aussi avec le lavandin)
  • l'huile essentielle d'arbre à thé (tee trea ou melaleuca) ou de cajeput (de la même famille)
  • l'huile essentielle de neem (margousier ou lilas des Indes)
  • l'huile essentielle de thym
  • l'huile essentielle de romarin
  • l'huile essentielle d'eucalyptus
  • l'huile essentielle de menthe
  • l'huile essentielle de citron
  • l'huile essentielle de citronnelle
  • l'huile essentielle de cannelle
  • l'huile essentielle de girofle
  • l'huile essentielle de marjolaine
  • l'huile essentielle de géranium
  • l'huile essentielle de palmarosa
  • l'huile essentielle de niaouli
Rien n'oblige évidemment à avoir toutes ces essences dans son placard, même si les mélanges agissent plus puissamment (pour une histoire d'interaction si j'ai bien compris). Les huiles d'olive, d'amande douce ou de coco légèrement chauffée étouffent quant à elles les bestioles. On peut aussi les employer seules faute d'huiles essentielles, qui valent surtout pour leurs propriétés répulsives, apaisantes et désinfectantes (le pou de tête en lui-même n'engendre pas de maladie mais peut être à l'origine de lésions de grattage pouvant elles-mêmes causer une surinfection). En fonction de ce que l'on a sous la main, composer un cocktail en dosant une vingtaine de gouttes de chacune de celles-ci et les mélanger à l'huile végétale. Le plus pratique est d'appliquer la mixture à l'aide d'un petit vaporisateur en verre opaque ou en inox, comme ceux de certaines lotions à base d'huiles essentielles du commerce, ce qui permet d'en préparer à l'avance ou de simplement la conserver s'il en reste.
Démêler la chevelure normalement dans un premier temps, puis la passer au peigne fin métallique, mèche par mèche, des racines à la pointe, pour l'imprégner de lotion et enturbaner la tête. L'idéal est de rester au moins une demi-journée (ce qui permet de peigner régulièrement la chevelure et d'ôter d'autres parasites) ou carrément  toute la nuit la tête enveloppée. Certaines recettes préconisent de l'envelopper dans du papier alu qui, par réaction chimique, ferait fuir les poux, dans du film plastique ou encore sous un bonnet de bain. J'utilise pour ma part une simple serviette. Le dernier rinçage, après le shampooing, se fait à l'eau vinaigrée (vinaigre d'alcool ou de cidre).
En plus de la débarrasser des parasites ce traitement nourrit la chevelure, la rend toute douce et, par conséquent, facilite le coiffage.

Si la plupart des huiles essentielles sont déconseillées, voire interdites, pour les enfants de moins de trois ans et les femmes enceintes ou allaitantes, d'autres solutions existent – souvent moins onéreuses.
Jamais tenté étant donné la longueur et l'épaisseur de nos tignasses, à la Demoiselle et moi, mais enduire la tête de mayonnaise serait aussi assez radical, avec le double bienfait de l'huile et des œufs, mais j'ai lu ici ou là que ça ne venait pas à bout des lentes. On peut aussi, pour varier les plaisirs,  essayer le masque capillaire à l'argile verte et à l'HE de lavande, entre autres solutions naturelles… L'argile, en plus de ses vertus habituelles, fossiliserait les indésirables en séchant. L'argile étant allergène, faire un essai sur un bout de peau la première fois.
Ça n'a pas fonctionné pour nous mais chez certains il suffit de vaporiser le jus d'un citron dilué dans de l'eau sur les cheveux pour se débarrasser des poux. On peut le porter sans problème dans la journée, ça ne se voit pas, ça éclaircit les chevelures au soleil et leur donne de jolis reflets (enfin, je ne sais pas pour les cheveux noirs)
Concernant le vinaigre de cidre, les «écoles» (si l'on peut dire) varient : certains recommandent de  le verser pur sur la tête avant de l'envelopper d'une serviette, ou encore d'imprégner les cheveux d'une vinaigrette mi-huile, mi-vinaigre. Peut-être pas à utiliser sur des enfants car cela doit piquer, surtout en cas de lésion du cuir chevelu. À la maison, traitement ou pas, la dernière eau de rinçage des shampooings se fait d'office au vinaigre de cidre car celui-ci gaine les cheveux, les rend plus brillants et plus faciles à démêler, entre autres propriétés capillaires. Il est par ailleurs réputé tuer les lentes.
Autre méthode non testée, à appliquer le soir : écraser deux ou trois gousses d'ail qu'on laissera tremper dans un peu d'eau durant une heure avant d'en frictionner le cuir chevelu. Envelopper immédiatement la tête dans du film plastique ou un bonnet de bain avec lequel on dormira. Laver les cheveux le lendemain matin.

Par la suite on peut, à titre préventif, laver les cheveux avec une décoction de noix de lavage, les poux n'aimant pas l'odeur de la saponine, ou se faire un henné neutre deux ou trois fois par an qui, en gainant la chevelure, empêchera les lentes de s'accrocher.

En cas de doute, et si une minutieuse vérification n'a rien donné de probant, on peut passer le peigne fin lors du shampooing alors que les cheveux sont encore imprégnés de savon (plutôt pour cheveux pas très longs).

Une dame, dans un magasin bio, m'avait expliqué que les poux sont attirés par les organismes acides. Il vaudrait donc mieux éviter, si ce n'est éliminer, certains aliments. Une année où la Demoiselle avait particulièrement été sujette aux invasions on avait éliminé jus d'orange et chocolat de son alimentation (elle ne court pas après les sucreries, un coup de chance !) durant un temps et ça avait semblé efficace.

Que l'on opte pour un shampooing du commerce ou une de ces solutions il faut évidemment traiter toutes les têtes de la maisonnée, ou du moins les vérifier, rester vigilant et renouveler le traitement plusieurs fois d'affilée. Le peigne fin se passe jusque deux semaines après le premier traitement, dans un premier temps et dans la mesure du possible tous les jours, puis tous les deux jours, etc. Il est important de le rincer régulièrement dans de l'eau chaude-bouillante, surtout en cas de «récolte» fructueuse, et de l'essuyer avec un chiffon.
Venir à bout des poux représente une grosse opération, de toute façon impossible en un seul jour, mais il n'y a malheureusement pas trente-six solutions…
Ne pas oublier de laver tous les coussins, oreillers, couettes, linge de lit et doudous et, l'hiver, bonnets, écharpes et manteaux à capuches. Il faut isoler dans un sac en plastique fermé hermétiquement les affaires ne supportant pas le lavage à 60° durant deux semaines ou les placer huit heures au congélateur. Privés du sang dont ils se nourrissent les poux meurent au bout de trois jours mais les femelles pondent quotidiennement entre cinq et dix œufs, qui éclosent au bout d'une semaine. Les poux vivent environ un mois et peuvent pondre à partir d'une quinzaine de jours.
Penser à désinfecter également peignes et brosses à cheveux, à laver bandeaux, chouchous, élastiques et autres barrettes, et à aspirer les fauteuils du salon et de la voiture ainsi que les matelas.
À propos des oreillers, poser la tête sur un côté différent chaque soir ; le mieux est  donc d'avoir suffisamment de taies pour pouvoir en changer tous les deux jours.
En cas de présence de poux ou de nids dans les cils ou les sourcils, ne pas hésiter à filer chez le médecin.

Pour rappel les poux de tête ne sautent pas, ils se déplacent – assez rapidement – d'un endroit à l'autre, et savent même nager (gare aux baignades collectives). Ils infestent indifféremment cheveux propres et sales.

Bon courage…

Applaudissements de poux…
***
Mises à jour

1. D'autres pistes chez Même pas mal !, le blogue d'Anne-Sophie Novel (une coopanamienne:-).
2. Chez nous le henné neutre a eu de l'effet… quelques semaines. Les premiers temps suivant le traitement les passages au peigne fin n'ont rien donné, j'ai donc baissé la garde. À peine un mois plus tard la Demoiselle m'a annoncé que la tête lui démangeait et j'ai retiré entre vingt et trente bestioles de sa chevelure…
3. Selon la Société canadienne de pédiatrie, la présence de poux n'est pas nécessairement synonyme de démangeaisons, qui sont dues à une réaction aux éléments antigéniques de leur salive, injectée lorsqu'ils se nourrissent. Certaines personnes demeurent asymptomatiques et n’en ont jamais (vigilance, vigilance…).

dimanche 23 septembre 2012

Pouf, pouf

Un professeur de mathématiques est arrivé lundi dernier au matin. Les enfants en ont été avertis à 10h00, mais pas les parents… Le Musicien a fait le pied de grue devant le collège pendant une heure avec d'autres parents (il était moyennement content) car l'emploi du temps a de nouveau été modifié : elle aura dorénavant deux grosses journées en début de semaine, avec une moyenne quotidienne de sept heures et demie de cours les lundis et les mardis, et un reste de semaine presque à mi-temps. Il paraît que ces changements de début d'année ne sont pas rares, de nos jours, et je me dis qu'ils ne doivent pas être toujours évidents pour les enseignants non plus…
Je sais bien que l'école n'est pas une garderie mais que penser de ces demi-journées où une partie des préados se trouvera livrée à elle-même ? Avec un peu de chance la Demoiselle mettra ce temps à profit pour se dégager les samedis et dimanches. Pour l'instant la tentation est grande de plutôt se plonger dans une lecture plaisir…

Lundi soir nous avons trouvé un mot dans le carnet de liaison. Daté du 7 septembre il demandait une petite somme pour un cahier d'exercices de maths à remettre… dès le lendemain. Je ne sais pas pourquoi on a attendu ces deux semaines pour nous le transmettre ; pour le cas où ce nouveau professeur aurait préféré un autre support ? Si l'on en croit ce message le fascicule en question est de toute façon utilisé cette année par tous les profs de maths de l'établissement, de la 6e à la 3e, et décision en avait été prise dès la prérentrée.

Ses cours du mardi débutent une semaine sur deux à 8h00. Ce mardi-ci son groupe devait commencer à 9h00 mais  avait été convoqué à 8h20 pour la photo de classe. Finalement la prise de vue n'a pas eu lieu et on a demandé aux filles d'arriver mercredi vêtues d'une jolie robe et aux garçons de porter un costume (dixit la Demoiselle). Je comprends bien la finalité de la demande, que les enfants s'apprêtent un peu, mais que dire de la façon dont elle leur été transmise ? Surtout que, au final, quasiment tout le monde était en pantalon.

Heureusement la Demoiselle garde le sourire ; elle à qui il fallait jusqu'ici tirer les vers du nez pour savoir comment s'étaient passées ses journées est devenue presque loquace et nous relate régulièrement des anecdotes. L'apprentissage des langues semble lui plaire grandement et, ça aussi, c'est un bon point.

La réunion de début d'année doit se tenir en fin de semaine prochaine. J'espère bien sûr en savoir un peu plus sur les conditions et la façon dont se déroulera l'année scolaire.

vendredi 21 septembre 2012

Oui, les OGM sont des poisons !

Créé le 18-09-2012 à 00h19 - Mis à jour le 19-09-2012 à 09h55
Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM. 
C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.
 
Pour qui en doutait encore… Le dossier complet est à lire chez Le Nouvel Obs. Terra eco, quant à lui, donne quelques pistes pour manger sans OGM.
Dans un registre voisin, qu'en est-il de toutes ces jolies cotonnades venues d'Inde, de Chine, des Etats-Unis, et même d'Afrique maintenant, que nous manipulons et portons quotidiennement ? Peut-être est-ce une protection illusoire mais c'est la raison pour laquelle la plupart des vêtements en coton que je couds sont doublés de lin ou de drap ancien. 

Et bien sûr voir ou revoir Le Monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin…

… ou tenter de se remonter le moral avec les Solutions locales pour un désordre global, de Coline Serreau.


mercredi 19 septembre 2012

Sevil Sevimli

Depuis le 9 mai 2012, Sevil Sevimli, étudiante Erasmus et franco-turque, est retenue en Turquie où elle risque trente-deux ans de prison pour avoir assisté à un concert en compagnie de trois cent mille autres personnes et participé aux manifestations du 1er mai. Aucune loi en Turquie n'interdit de tels actes et pourtant...

Pour en savoir un peu plus sur cette triste affaire, on peut se reporter à l'éditorial du Monde en date du 28 juin dernier, à l'article du même journal daté du 7 août, et ensuite signer la pétition qui demande sa libération .

Merci à l'ami JR pour l'info.

mardi 18 septembre 2012

Les Incroyables Comestibles

Le mouvement, venu d'Angleterre, se veut la première expérience internationale d'«abondance partagée». Les potagers en libre-service essaiment dans le monde entier, et abondent en France.

De loin, on pourrait les prendre pour de très ordinaires bacs à fleurs municipaux. Sauf qu’à la place des géraniums et des chrysanthèmes poussent des fruits et légumes. Surtout, ces bacs sont ornés de panneaux : « Help yourself », « Food to share », « Nourriture à partager ». Les fruits et légumes qui y poussent sont gratuits, à la disposition des passants qui voudront bien les cueillir. Attention, vous risquez d’en croiser très rapidement dans les rues de votre ville. La suite à lire chez Terra eco
Enfin quelque chose de réjouissant, d'autant plus réjouissant quand on sait les magouilles de certains (à peine étonnantes si on a vu Gomorra) !

lundi 17 septembre 2012

Presque

Les casiers ont été attribués. Ils ne seront accessibles qu'à l'heure du déj.


***
Elle avait un emploi du temps qu'on trouvait plutôt bien pensé et clair : dense, sans creux entre deux cours, mais elle ne terminait tard que le mardi et commençait à neuf heures le lendemain, avec trois cours alternés une semaine sur deux. Ces derniers fonctionnaient par demi-groupes ; pendant que l'un suivait une matière A, l'autre en suivait une B – cet ordre s'inversant donc la semaine suivante. À nos yeux de parents il semblait cohérent et confortable pour les enfants mais les enseignants des matières concernées ont trouvé qu'il créait un décalage dans les apprentissages entre les deux groupes et il a été modifié.
À partir d'aujourd'hui elle commence tous les matins à huit heures, sauf un mardi sur deux et les jeudis. Si elle termine à 14h30 un jeudi sur deux (avec par ailleurs deux cours alternés le même jour) et tous les vendredis, ses journées d'école prennent fin à 16h30 les lundis et à 17h30 les mardis, toujours sans heures creuses.
Quant aux cours alternés, il y en a un supplémentaire et ils ne s'articulent plus de la même manière pour moitié. Durant deux d'entre eux, le demi-groupe A suit une matière une semaine sur deux pendant que le B en suit une autre, et la semaine suivante la classe entière suit encore un autre enseignement. On verra ce que ça donne à l'usage mais, visuellement, c'est tout sauf évident à décrypter. Ce billet me sert d'ailleurs de topo parce qu'il y a vraiment de quoi s'emmêler les pinceaux et j'espère que ce nouveau rythme ne sera pas trop fatiguant pour elle. J'écris «elle» mais bien sûr je pense à toute sa classe et aux autres dont les emplois du temps ont forcément été modifiés.
Ç'a failli être bien, quoi.
J'ai vraiment hâte que la réunion de début d'année se tienne, ne serait-ce que pour tenter de mieux comprendre comment tout cela fonctionne, parce que, pour le moment, cela m'agace passablement.

dimanche 16 septembre 2012

Le plastique, c'est fantastique et autres joyeusetés

Mollo sur le plastique en cuisine

Bisphénol A, phtalates… les plastiques n’ont plus la cote. Il y en a pourtant de meilleurs que d’autres. Repères.

Mes boîtes en plastique

Selon leur composition, elles libèrent ou non des composés toxiques. Et plus encore au contact de liquides chauds ou de corps gras. Pour s’y retrouver, on traque les numéros peu visibles sous le récipient. La suite est à découvrir chez Avantages.
J'élimine progressivement les contenants et ustensiles en plastique de ma cuisine depuis un moment déjà, et cet article ne fait que me conforter dans ce sens… Cela devient impossible dès lors que l'on met les pieds dans un magasin d'alimentation. Le papier paraffiné qu'emploient certains détaillants ne m'inspire pas plus confiance que ça, et si j'ai quelques moules en silicone, je les utilise le moins possible.
***

J'avais déjà lu des articles alarmants sur la pollution intérieure des salles de classes il y a  quelques années. Je pensais que des progrès avaient été faits depuis mais il semblerait que pas du tout…

Des salles de classes un peu trop toxiques

Par Agnès Rousseaux (6 septembre 2012)
Défauts de ventilation, polluants intérieurs volatils, particules fines... L’air que respirent enfants et enseignants dans les salles de classe est loin d’être sain. Un enfant sur trois risque ainsi de devenir allergique, selon une étude réalisée dans 108 écoles françaises. D’autres données révèlent aussi la possible nocivité de certaines fournitures scolaires. La rentrée sera-t-elle l’occasion de faire la chasse aux toxiques ?
À l’école primaire, un élève sur trois respire des polluants en quantité supérieure aux normes définies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ! C’est ce qu’a révélé une étude française, menée dans 108 écoles, et publiée en mars dernier dans la revue internationale Thorax [1]. L’étude a mis en évidence les liens entre pollution des salles de classe et maladies chroniques (la suite chez Basta !).

J'adhère entièrement à la notion de cartable écolo, et je fais de mon mieux de ce côté-là aussi, mais si la papèterie reste abordable le choix des sacs, quant à lui, est plus que restreint au-delà d'une certaine taille, sans parler des prix peu raisonnables (j'aimerais bien, par exemple, que l'on m'explique pourquoi le chanvre, d'une culture semble-t-il plus facile que celle du coton – il ne nécessite ni pesticides ni engrais et réclame moins d'eau que celui-ci – est si cher à l'achat une fois tissé), et les établissements scolaires sont les premiers à demander des fournitures en plastique (classeurs, chemises à rabats, règles, etc.), probablement pour en alléger le poids et leur permettre de résister aux sacs à dos. Sans parler du fait que les jeunes éprouvent parfois le besoin de ressembler les uns aux autres, et que trop les marginaliser au sein d'un groupe n'est pas idéal. J'ai refusé les trucs en PVC mais j'ai cédé devant le modèle de sac à dos qui plaisait à la Demoiselle…

Notre monde est-il donc devenu si vicié que, quoi que l'on  fasse, on n'y arrivera pas ? J'avais relevé cette citation quelque part, je crois qu'elle est de Maria Montessori : «N'élevons pas nos enfants pour le monde d'aujourd'hui. Ce monde n'existera plus lorsqu'ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s'adapter.»
Ben moi, le monde qu'on leur prépare, à nos mouflets, il me flanque tout de même sacrément la trouille.

mercredi 12 septembre 2012

Sous toutes les coutures

Je crois bien m'être lancée là-dedans pour elle autant que pour moi, histoire de me prouver  que je saurais faire, que j'y arriverais.


Je lui voulais une rentrée aussi douce que possible.


Elle s'est tout d'abord montrée réticente concernant les protège-cahiers, mais les a finalement adoptés. L'usage dira s'il faut en surpiquer le tour.


Recto.


Verso.
Vue d'ensemble (pour ne pas faire mentir le titre de ce billet).

Je n'avais pas d'idée précise quant à ce que j'en ferai quand j'ai commencé à assembler ces bouts de tissus. Je savais seulement que j'aimais bien le voisinage de certaines teintes, certains motifs. L'idée de conserver une trace de tous ces coupons me plaisait aussi. La plus petite de ces deux couvertures a été cousue en premier, un prototype en quelque sorte, et s'est avérée trop juste pour les cahiers de format standard mais elle convient à un A5. Peut-être la garderai-je pour moi…


Elle était en revanche contente pour les trousses, même si au départ moyennement convaincue par la doublure de celle en batik. Elle a commencé par dire : «Ce n'est pas grave, ça restera de toute façon à l'intérieur» mais, une fois terminée, j'ai vu son visage s'illuminer.


Elle m'en demandait une pour ses stylos depuis plus d'un an, je lui ai fait la surprise d'une deuxième, pour ses crayons de couleur, en remplacement de la précédente dont les teintes étaient un peu passées.


Si je ne suis sûrement pas aussi habile que certaines dans le maniement des chutes je me suis tout de même bien amusée…

mardi 11 septembre 2012

Chagrin d'école

  • Elle dit que c'est trop loin
  • Que ça commence trop tôt
  • Qu'il y a trop de devoirs. Je ne sais pas si cette cadence se maintiendra ou si les enseignants en donnent autant pour évaluer le niveau des enfants en ce début d'année mais elle a travaillé quelque trois heures chaque soir depuis jeudi. Comme elle est consciencieuse elle ne laisse pas  le travail s'accumuler et l'accomplit au fur et à mesure, en tandem avec son amie de toujours ; comme elle est anxieuse et qu'elle se fixe la barre très haut je crois qu'elle a eu peur de ne pas y arriver. Heureusement pour elles les deux complices avaient tout bouclé vendredi soir et ont pu souffler ce weekend, mais cela sera-t-il possible toutes les semaines ? À ce rythme-là elles dépasseront allègrement les quarante heures de travail hebdomadaire. Certes, ce n'est ni l'usine ni la mine mais est-il raisonnable d'imposer de tels horaires à des enfants ? Qu'en sera-t-il de ceux qui rencontrent des difficultés scolaires ? Ne se sentiront-ils pas d'autant plus largués ?
  • Le cartable est trop lourd et il n'y a nulle part où le poser durant les récrés – il pèse bien plus de dix kilos et elle-même oscille entre vingt-neuf et trente kilos toute mouillée. On nous avait annoncé que les sixièmes disposaient de casiers où laisser/délester leurs sacs. Il semblerait qu'ils soient réservés aux élèves handicapés. Je lui ai suggéré de le laisser près de la salle où doit se dérouler le cours suivant mais elle craint que ses affaires soient «visitées». La prof de maths est  «absente jusqu'à nouvel ordre» et je me demande ce que ça donnera quand elle sera là, question volume de travail comme de sac à dos
  • Elle voudrait retrouver son ancienne école 
  • Elle ne veut plus aller au collège mais étudier à la maison. Que les copines profs ne m'en veuillent pas mais je le ferais si je m'en sentais la carrure
Il fallait bien qu'elle évacue les émotions de ces derniers jours, sans parler de la fatigue, mais ces larmes et ce désespoir, oh ces larmes et ce désespoir…

lundi 10 septembre 2012

Gratin de courgettes

- Beurre
- Courgettes (une grande ou trois petites)
- Poivron vert (facultatif)
- Oignon ou échalote
- Chapelure, sel, herbes de Provence, huile d’olive

Graisser le fond d’un plat à gratin avec du beurre. Prendre les courgettes, ne pas les peler. Les laver et les couper en rondelles pas trop épaisses. Les disposer dans le plat. Découper quelques lanières de poivron vert et les disposer sur les courgettes. Émincer un oignon ou une échalote et disposer les rondelles sur les poivrons. Parsemer de chapelure. Ajouter un filet d’huile d’olive et quelques aromates. Saler, poivrer, enfourner durant une grande demi-heure à 200 °C.

Spécialité de l'Homme…

dimanche 9 septembre 2012

Protège-cahier réversible

Confectionner un protège-cahier (-carnet, -livre…) réversible est d'une simplicité enfantine : on prend les mesures du cahier que l'on souhaite protéger, auxquelles on ajoute 1,5 cm, voire 2 cm, de chaque côté pour la marge de couture et une longueur supplémentaire pour les rabats. On taille le(s) tissu(s) pour le recto et le verso et on les coud face contre face, en laissant une ouverture au milieu d'un des côtés. On coupe les angles en biais afin qu'ils soient nets à l'endroit puis on retourne en faisant glisser l'étoffe par l'ouverture laissée précédemment. On repasse le rectangle obtenu pour aplatir les coutures puis on le surpique le plus près possible du bord extérieur avant de replier la partie prévue pour les rabats. Pour être sûr(e) que ces derniers seront de taille égale, plier le protège-chose en deux moitiés égales et marquer le pli ainsi formé au fer. Après avoir marqué le pli des rabats, on coud à la main les deux extrémités de chaque côté à petits points invisibles, recto et verso pour une jolie finition.


On peut choisir, comme ci-dessous, une toile d'une autre teinte pour les rabats (pas indispensable à l'usage mais amusant à faire). Dans ce cas ajouter également 3 cm à la largeur du cahier, en n'incluant pas les rabats, puis découper deux rectangles de la largeur souhaitée pour ceux-ci et de la hauteur du cahier sans oublier la marge de couture.



Rien n'empêche, bien entendu, de suivre cette marche pour un protège-cahier simple.


À suivre, un billet pour l'autre modèle de protège-cahier…

samedi 8 septembre 2012

Quelle politique agricole et alimentaire voulons-nous ?

C'est la question posée par le Parlement européen et à laquelle nous sommes invités à répondre .
Attention cependant à certaines questions, formulées d'une façon pour le moins partisane

vendredi 7 septembre 2012

Bobologie

À l'occasion des trois ans de son blougui Edwige propose de gagner un de ces coussins gélule sorti de son imagination parfois délirante.


Garantis sans effets secondaires… Vous pouvez passer et laisser un petit mot chez elle jusqu'au 15 septembre. Tirage au sort le 16 septembre.

mercredi 5 septembre 2012

Mardi matin

Ces deux-là se sont connues à la garderie. Elles ont fréquenté la même maternelle mais n'ont jamais été dans la même classe. Elles ont été séparées durant les cinq années d'élémentaire mais, toujours, il leur fallait se retrouver à un moment ou un autre. La grande est partie de décembre à juin dernier aux Amériques (oui, oui, au pluriel) et elles se sont écrit autant que possible.

Malgré la différence de taille elles n'ont que six mois d'écart.

Elles sont dans la même classe cette année, et nous les avons accompagnées pour leur première matinée au collège. Hier soir le Musicien a demandé à sa fille si elle voulait qu'il l'emmène aujourd'hui. «Si tu veux…», fut la réponse. Ce matin les deux papas ont de nouveau accompagné leurs filles mais à cinquante mètres du collège les demoiselles leur ont fait comprendre que là s'arrêtait leur chemin…

La Princesse de Clèves

Alors que, adolescente, je l'avais dévoré, oserai-je dire (visiblement si, hein) que j'ai dernièrement relu La Princesse de Clèves et que j'en ai trouvé le texte drôlement ardu, cette fois-ci ?
Dans la foulée on a visionné le film que Jean Delannoy en avait tiré et, diantre, que j'ai trouvé ça guindé et vieilli (et mes loulous aussi, d'ailleurs) ! En même temps, à voir ce que Marina Vlady raconte du tournage (en bas de l'article ouikipédesque), on comprend qu'ils aient eu l'air compassé.
J'aimerais bien que quelqu'un s'attèle à une nouvelle adaptation dans la veine de ce qu'avait fait Tavernier avec La Princesse de Montpensier

dimanche 2 septembre 2012

Cadeaux de blogueuse

Je ne sais plus au hasard de quelle flânerie j'étais arrivée chez elle mais j'ai tout de suite été séduite par l'ambiance de ses pages. Des années maintenant que j'admire ce que fabriquent ses mains et parfois m'en inspire. Je ne me définis pas particulièrement comme créative – je crois que je reproduis plus que je ne crée –, pourtant quand elle a proposé le mois dernier de participer à une ribambelle d'envois de cadeaux entre blogueurs créatifs j'ai cédé à l'appel, et j'ai bien été gâtée.


Une enveloppe à bulles attendait mon retour de la campagne, qui contenait une guirlande, un porte-cartes aux minutieuses finitions, une carte décorée d'un délicat origami, le tout accompagné d'une chouette… carte, peut-être en écho à un commentaire laissé il y a quelque temps (me voilà donc dûment encartée…).
Merci beaucoup, Claire, je suis absolument ravie !
À mon tour maintenant de proposer aux cinq premières personnes répondant aux critères (combien serez-vous à laisser une trace de votre passage ?) qui laisseront un commentaire ci-dessous de poursuivre cette ronde de présents…
Une première pour moi que cette participation à une telle ronde, comme un défi à relever qui me permettra de voir si j'en suis bien cap'.