jeudi 29 octobre 2015

24, rue du Pressoir


Depuis le belvédère de Belleville.

Crayon.


Aquarelle.

 Aquarelle, encore.

Gouache.

 Feutre.

mardi 27 octobre 2015

En mouvement



Photos prises début août 2014, à l'occasion de ce billet-.

Voici donc la série complète. Mes premiers dessins sont toujours hésitants.


Et puis…


… petit à petit…


… je m'approche…


… de ce que…


… je veux.


J'avais échoué à rendre le mouvement en fin d'année dernière


… je n'avais pas dit mon dernier mot.


samedi 24 octobre 2015

Désuétude

Je parcours ce billet et, alors que je découvre le tourne-disque présenté en bas de page, je m'exlame : «Ah, j'avais le même électrophone, petite !»
Derrière moi, une voix demande : «Électro-quoi ?!»


jeudi 22 octobre 2015

VIXI tour XVII

Ce rendez-vous là m'aura demandé moins de patience que celui du printemps dernier, à peine plus d'un mois et demi.


Une copine-voisine un peu plus âgée m'avait fait découvrir Thiefaine avec De l'amour, de l'art ou du cochon, j'avais treize ou quatorze ans.



Je lisais beaucoup Vian à ce moment-là, surtout ses Cantilènes en gelée et Je voudrais pas crever, et il ne m'en avait pas fallu plus pour m'éprendre de ses textes fous, mystérieux, drôles, ironiques, tendres, sombres, poétiques. Quelques années plus tard je l'avais vu en concert, à deux reprises. Je m'attendais à quelque chose de fusionnel, comme avec Higelin, mais il communiquait peu avec le public entre les chansons. Je suis retournée le voir en 1998, il avait rempli Bercy sans campagne médiatique, et s'adressait parfois à nous. Je l'ai perdu de vue après La Tentation du bonheur et Le Bonheur de la tentation, mais pour mon anniversaire l'Homme avait manigancé quelque chose…


Je me rends rarement porte de Versailles. Comme à chaque fois que je vais dans un coin que je connais peu, je me sens telle une étrangère en visite et crains toujours de ne pas trouver mon chemin quelle que soit la facilité d'accès annoncée par les plans de rues (il suffit en l'occurrence de traverser la rue une fois descendu du tram, hum, hum). Je me suis installée à ma place alors que Joseph d'Anvers, qui assurait la première partie, faisait retentir ses premiers accords de guitare. Je ne connaissais de lui que Tant de nuits, écrite pour Bashung, et j'ai beaucoup aimé son tour de chant.


La tâche des premières parties est d'autant plus ardue que le public ne s'est pas déplacé pour elles et si la plupart des gens ont assisté à cette partie du spectacle j'ai aussi vu du monde arriver en plein milieu, voire à sa toute fin !
Quand Higelin se fait attendre sur scène on espère le faire arriver plus vite à coups de Frère Jacques. Pour Thiefaine le public scande Je vous attends… Je me demande de quelle façon les équipes artistique et technique vivent cette pression supplémentaire, entre joie de se savoir attendu et agacement face à l'impatience des gens.

Chanson écrite au début des années 1970, au lendemain d'une manif sur le site de la centrale de Fessenheim.

Le spectacle a commencé, mêlant chansons récentes et anciennes – l'avantage quand on va voir un artiste à la discographie conséquente. Si la plupart de ces dernières ont été réorchestrées dans un ton (encore) plus rock le public ne s'y est pas trompé, reconnaissant rapidement les mélodies – même quelqu'un qui comme moi ne le suivait plus que de loin en loin s'y retrouvait facilement. Peut-être ce nouveau son est-il dû à son plus jeune fils, arrangeur et coréalisateur de son dernier album, par ailleurs présent sur scène…


Des versions bien différentes de celle-ci…






Quelques ballades ont tout de même été conservées.


La salle était comble.


Le carré des invités était situé un peu loin mais ce n'était pas très grave.


L'étrange sensation qu'hier encore on allumait des briquets. Aujourd'hui c'est la lueur des portables que l'on distingue. L'émotion était bien là à non seulement reconnaître les chansons les plus anciennes mais aussi de constater que je les sais toujours par cœur et qu'elles restent (tristement, parfois) d'actualité.


Dernière chanson avant les rappels.


Non, non, pas des adieux : je m'offre déjà des séances de rattrapage !


Le concert a été officellement filmé.

Merci pour l'«info»… Et que fait-on si on n'est pas d'accord, m'a soufflé mon mauvais esprit ?


samedi 17 octobre 2015

La dame se demande

L'éditeur Magnard a laissé partir à l'impression un fascicule de français présentant une étrange façon de conjuguer le verbe voir au passé simple. 

 

L'erreur est humaine, la perfection n'existe pas, toussa, toussa. On le sait. Mais l'éditeur ne s'est résolu à publier de rectificatif (disponible ) et à modifier les réimpressions prévues que parce que les protestations se sont multipliées, arguant, dans un premier temps, que les enseignants étaient là pour corriger (sûr qu'ils auront apprécié tant de considération). La directrice des relations scolaires de l'éditeur était incapable d'expliquer comment cette erreur avait pu passer toutes les étapes de fabrication du cahier sans que personne ne la relève avant publication. 
Cette faute, six fois répétée, a-t-elle intentionnellement été introduite une fois toutes les vérifications effectuées ou est-elle simplement le signe que cet éditeur fait l'impasse sur les étapes de relecture ?

vendredi 9 octobre 2015

Ils sont sept, répartis dans différentes classes de 4e l'an passé, dans différentes classes de 3e cette année. L'un d'eux a fait sa rentrée à Londres où il a suivi sa mère et son beau-père. Il les a contactés avant de revenir quelques jours à Paris et ils ont organisé leurs retrouvailles. Ils ont d'abord déjeuné dans un resto puis sont allés profiter du soleil automnal au parc de Belleville, avant de prendre un pot dans un troisième endroit et de se séparer.