dimanche 19 juin 2016

Arrondis

La semaine suivante je ne suis pas allée en cours pour cause de Tartin'o mètre, et celles qui ont suivi non plus, en raison d'une sciatique à la jambe gauche assortie d'une tendinite au genou du même côté – à croire que chaque année me réserve son lot de plus ou moins bonnes surprises. Je n'ai repris, clopin-clopan, le chemin de l'atelier qu'une semaine après la rentrée des vacances d'hiver. J'ai donc manqué cinq semaines de cours auxquelles se sont ajoutées deux semaines de congés scolaires, en plus de trois autres en décembre et janvier. Même si je m'étais exercée durant mon absence, retourner à l'atelier était intimidant après un si long temps mais je me suis rapidement remise dans le bain. Impossible en revanche de tendre le bras pour dessiner sur les feuilles au format raisin (50 x 65 cm), les modèles sont depuis croqués sur des blocs A4. Les cours manqués concernaient les points d'appui. Je suppose que je rattraperai ça sans m'en rendre compte, en pratiquant, ou l'an prochain, si l'exercice se représente. J'avais caressé l'espoir de rattraper au moins une partie de ces absences, mais les tabourets de l'atelier ne sont pas les sièges les plus confortables et j'y ai vite renoncé.

En vue de la coupe d'Europe de foot la Ville a demandé aux ateliers Beaux-Arts de travailler autour du ballon rond et, après mon retour, les exercices se sont doucement orientés vers ce thème.

Crayon.

Crayon. Ces deux dessins ont été terminés plus tard. Je n'ai pas noté le temps de pose, de mémoire elles duraient dix minutes.

Carrés Conté et une pointe d'aquarelle.

J'ai commencé par tracer mes traits au crayon, avant de les repasser au feutre noir, retouché au pinceau humide pour tracer les ombres, et d'y ajouter un peu de couleur à l'aquarelle. 

J'ai poursuivi sur ma lancée un peu plus tard, à la maison. Ce deuxième dessin ne me plaisait pas, et j'étais à deux doigts de le passer à la trappe. Une fois réhaussé, je n'en suis pas trop mécontente…

Et puisque j'y étais, celui-là aussi a été repassé au feutre.

Repris par une main plus expérimentée que la mienne…

Crayon. La moue boudeuse, on aurait dit un jouet abandonné.


La pose a pris fin alors que je commençais à dessiner Patrice. J'ai juste eu le temps d'esquisser sa tête…

Crayon.

Crayon.

Crayon. Nadia a pris des poses de trente minutes. C'était agréable de disposer de tant de temps.

1 commentaire:

Carole a dit…

Revenir au dessin va te faire du bien :)
Je n'ai jamais dessiné avec des modèles.
Prends soin de toi.
Bon dimanche, bises.