jeudi 13 octobre 2016

L'étourdie

C'est celle qui se mélange les pinceaux entre la date de réinscription aux cours de dessin, leur reprise, et qui réalise le tout le lendemain de ce qui aurait dû être sa rentrée. Un coup de fil plus tard la chose était réglée et j'ai donc repris le chemin de l'atelier avec une semaine de décalage.
Peut-être était-ce un acte manqué : après une année en pointillés je n'ai pas dessiné de l'été, et j'appréhendais un peu d'y retourner, mais j'ai été accueillie à bras ouverts et grands sourires ; je suis repartie de ce premier cours remontée à bloc, prête à y retourner dès le lendemain.

 La Barque des rêves – Encres et aquarelle.

Les élèves de l'atelier voisin ont conçu cette sculpture – blanche – faite, entre autres matériaux, de papier mâché, de bâche et de bouteilles en plastique. Je n'ai pas réussi à la rendre fidèlement mais ça n'a pas d'importance en l'occurrence, puisqu'il nous fallait nous inspirer d'œuvres renvoyant au rêve, parmi lesquelles Le Cap des tempêtes, de René Magritte.

En vue, une virée à Beaubourg pour visiter La Trahison des images, l'expo qui lui est consacrée jusqu'au 23 janvier prochain.
Ce n'était pas mon intention mais celui-ci me fait penser au Radeau de «la Méduse». Tu parles d'un rêve ! Feutres waterproof et noir, aquarelle. 
Le papier que nous utilisons n'est pas très épais, il supporte mal les pinceaux très chargés d'eau.

Le prof a évoqué quelque chose à propos de bateaux qui nous conduiraient, que je n'ai pas bien saisi car je finissais de m'installer au même moment, aussi a-t-il trouvé que je l'avais pris au pied de la lettre mais à vrai dire je me suis laissée porter et le résultat est simplement apparu, comme ça, tout comme le nom du premier dessin s'est imposé à moi.

Feutres waterproof et noir, aquarelle. Ça manque de contraste, il faut que je pense à moins diluer la peinture à l'avenir.

Je commence généralement mes dessins par la chevelure des modèles mais Gwenaël a le cheveu fin et il se passe la tête à la tondeuse, il m'a fallu du temps avant de trouver un rendu qui me convenait. Il vit en banlieue, à 25 km de Paris, et vient toujours à l'atelier en vélo. On s'attendrait à une baraque hypermusclée mais il n'en est rien. Il me fait penser morphologiquement aux mannequins de bois articulés utilisés parfois pour apprendre à dessiner le corps humain.


2 commentaires:

Carole a dit…

Parfois faire une pause fait du bien, on gagne en qualité de travail.
C'est comme si la pause nous faisait avancer.
Bon weekend, bises.

DoMi a dit…

L'avenir dira si cette pause m'aura permis de prendre du recul…
Bonne fin de semaine à toi aussi !