Je laisse la porte se refermer derrière moi et me dirige à gauche. Le trottoir est étroit, pentu et pas très aisé à pratiquer. Je descends sur la chaussée. Il est tôt et la rue, peu fréquentée, est à sens unique. De jolies maisons la bordent, des glycines courent le long des clôtures, des lilas les accompagnent. Leurs fragrances se mêlent et embaument le voisinage.
Pas de lilas ici, juste une glycine enlaçant un arbre de Judée, mais on s'en fiche : c'est bien joli. Photos N.N.
Je marche près d'un quart d'heure jusqu'à l'arrêt commun aux deux lignes de bus que je peux emprunter. Je suis quasi sûre d'y trouver à m'asseoir.
La ville défile derrière les fenêtres, le trajet est rapide, vingt minutes tout au plus, dont une partie traverse un bois, mais le périple n'est pas terminé. Que prendre ? Ce bus relativement lent mais direct ? Cet autre, qui me mènera au tram, ou le métro et ses correspondances ? C'est le temps d'attente qui détermine mon choix, la durée totale du voyage est peu ou prou la même, quel que soit le mode de locomotion : entre une heure et quart et une heure et demie.
La ville défile derrière les fenêtres, le trajet est rapide, vingt minutes tout au plus, dont une partie traverse un bois, mais le périple n'est pas terminé. Que prendre ? Ce bus relativement lent mais direct ? Cet autre, qui me mènera au tram, ou le métro et ses correspondances ? C'est le temps d'attente qui détermine mon choix, la durée totale du voyage est peu ou prou la même, quel que soit le mode de locomotion : entre une heure et quart et une heure et demie.
De nouvelles rues, de nouvelles façades, et hop, me voilà presque rendue. Je reprends ma marche et descends l'avenue. Le bruit et la circulation m'agressent mais je poursuis mon chemin dans ce quartier que je n'aime guère. La tour se profile au loin, j'approche du but.
Une porte, deux portes, trois portes, j'emprunte l'escalier, il n'y a qu'un étage à gravir, et me voilà à destination. C'est la dernière fois que je suis cet itinéraire.
5 commentaires:
Je rêve d'une glycine chez moi...
Bon après midi, bises.
Moi aussi :-)
Je t'embrasse.
J'ai découvert la beauté de la glycine à Nice, devant un balcon ancien, qui aurait bien pu être celui de Juliette, si nous avions été à Vérone. Charme délicat et sentimental de cet arbre/arbuste (?) !
D'après ce qui j'ai pu lire la glycine est une plante grimpante :-)
Bonne journée à toi !
Très jolie balade...
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