Une crise d'asthme commencée des semaines, voire des mois, plus tôt, soignée, contenue mais jamais complètement, jamais terrassée, revenant en force à chaque occasion, de façon à chaque fois plus virulente.
Ça a influé sur le séjour au Québec, et nous n'avons pu faire tout ce qui avait été prévu. Ça n'aurait pas été très important si ça n'avait impliqué que moi mais ça a restreint les activités de tous. Court répit de retour à Paris avant passage aux urgences et consultation chez le médecin traitant. Traitement qui m'a donné la sensation de n'avoir pas aussi bien respiré depuis des lustres.
À la campagne, un champ de blé fraîchement moissonné, un de maïs et un autre de tournesols entourent la maison. Ç'a été un peu difficile dès le premier jour. C'est allé s'amplifiant, d'autant que je suis tombée en panne d'une partie du traitement, pour en arriver à une intensité encore jamais atteinte en plus de trente-cinq ans de difficultés respiratoires. Une semaine plus tard le Musicien a appelé le Samu : direction l'hôpital le plus proche. Une journée aux urgences, trois autres aux lits-portes, et encore une en médecine interne avec traitement de cheval. Retour à la maison avec le même traitement, la cortisone, mal tolérée, en moins, et une mise sous cloche en bonne et due forme par l'Homme et son père.
Rétrospectivement je ne saurais dire à quel point j'ai eu peur mais
j'ai eu je crois un aperçu assez précis de ce que doit être une fin par
asphyxie. Durant un mois le quotidien a semblé plus facile, plus léger, même si les démangeaisons de l'hiver dernier, liées à l'asthme ai-je appris, ont certains jours manifesté des velléités de retour. Mais c'est une fois de plus revenu. À chaque fois le répit aura duré un petit mois, va savoir pourquoi ni plus ni moins. Outre la difficulté à respirer je ne sais ce qui est le pire, de la douleur à soulever sa cage thoracique, des quintes de toux donnant l'impression que la peau du dos et les reins vont littéralement se déchirer, du bruit métallique qu'elles causent au creux des oreilles et des billes qui flottent devant les yeux, de la difficulté d'évacuer les mucosités, de l'impression qu'à force on va finir par se claquer un vaisseau dans le crâne, des courbatures, des suées ou des sphincters qu'il faut encore plus maîtriser.
Je ne crierai pas victoire mais j'ai du moins pour l'instant évité les urgences en me procurant un nébuliseur. Combien de temps cela tiendra-t-il ?
Ça a influé sur le séjour au Québec, et nous n'avons pu faire tout ce qui avait été prévu. Ça n'aurait pas été très important si ça n'avait impliqué que moi mais ça a restreint les activités de tous. Court répit de retour à Paris avant passage aux urgences et consultation chez le médecin traitant. Traitement qui m'a donné la sensation de n'avoir pas aussi bien respiré depuis des lustres.
À la campagne, un champ de blé fraîchement moissonné, un de maïs et un autre de tournesols entourent la maison. Ç'a été un peu difficile dès le premier jour. C'est allé s'amplifiant, d'autant que je suis tombée en panne d'une partie du traitement, pour en arriver à une intensité encore jamais atteinte en plus de trente-cinq ans de difficultés respiratoires. Une semaine plus tard le Musicien a appelé le Samu : direction l'hôpital le plus proche. Une journée aux urgences, trois autres aux lits-portes, et encore une en médecine interne avec traitement de cheval. Retour à la maison avec le même traitement, la cortisone, mal tolérée, en moins, et une mise sous cloche en bonne et due forme par l'Homme et son père.
Quand ça veut pas, ça veut pas…
Je ne crierai pas victoire mais j'ai du moins pour l'instant évité les urgences en me procurant un nébuliseur. Combien de temps cela tiendra-t-il ?
8 commentaires:
Eliminer les emmerdes avant qu'elles ne vous éliminent: plus aucun problème de peau (je ressemblais à une lépreuse) le jour où j'ai coupé les ponts avec mes parents. Bientôt 10 ans que je me félicite quotidiennement de cette décision.
Pour l'asthme, as-tu essayé la gemmo (concentrée, de chez Andrianne, pas les gouttes homeo à 400g/jour)?
Bise et plein de courage.
C'est marrant, je viens de laisser un message chez toi :-)
J'ai des bourgeons de cassis quasiment en permanence mais ça ne semble plus suffisant. Il faudrait probablement que je le combine à autre chose mais à quoi ? Tenter une combinaison avec la viorne, le sapin pectiné et le noisetier ? L'EPP n'aide pas franchement non plus et à ce stade je ne sais plus trop où j'en suis. Je cherche juste à éviter un troisième passage en trois mois aux urgences et les traitements de cheval aux effets secondaires que je n'ai pas évoqués mais qui sont assez pénibles aussi.
Je réponds en privé à la première partie de ton message et t'embrasse aussi.
Je ne sais trop que dire, je n'avais jamais imaginé que l'asthme puisse être comme ça... je pense à toi
Merci Véro. Ça n'a pas toujours été à ce point-là mais j'ai senti cet été une nette aggravation de cette @!#@!
Courage c'est long ! tiens bon !
véronique
Grosse galère en effet :-/
Déjà peut-être commencer par éviter totalement la campagne dans les périodes les plus violentes pour les allergiques (parce que là quand même tu as fait très fort !)... Sinon je n'ai aucune solution, je n'y connais rien. J'ai fait très peu d'asthme, mais j'en ai une peur bleue (il y a quelques années, une voisine de ma grand-mère est morte d'une crise avant l'arrivée du SAMU, elle avait 40 ans tout rond, faut vraiment pas déconner ni se soigner à la légère...).
argh... pas vu ce message... évidemment je comprends... Je ne sais pas si ça fonctionnerait chez toi, mais ma mère pluri-allergique et asthmatique prend un traitement homéopathique plusieurs mois avant les pollens et vraiment beaucoup beaucoup moins de crises.
C'était trop fort, cette fois-ci, et il a fallu rappeler le Samu deux jours après ce billet…
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