Je n'attendais pas de miracles de l'équipe aux manettes, d'autant que je n'ai pas voté pour elle au premier tour – il y a la situation dont elle a hérité, ce qu'elle aurait voulu faire et ce qu'elle a pu faire – mais, tout de même, entre ridicule augmentation du smic, expulsions de Rroms, augmentation de la TVA, Notre-Dame-des-Landes, affaire Cahuzac et accord ANI, dire que je suis déçue est un doux euphémisme…
Certes, tout ne peut être réglé en une année ; certes il y a eu le mariage pour tous, l'impossibilité pour les anciens ministres de devenir avocats sans avoir à passer l'examen réglementaire, la suppression des peines plancher et bientôt les actions de groupe possibles pour les consommateurs, mais je crains que cela ne suffise pas car trop éloigné de notre ordinaire et j'ai peur de ce qui nous attend aux prochaines échéances électorales, surtout quand je lis des articles comme celui-là.
5 commentaires:
En même temps, quand on vote pour un ultra-libéral, on a ce pour quoi on a voté... Ce qui m'a prise en traître en revanche, c'est son absence totale de franchise/sincérité, et sa dévotion servile à la finance. Le vrai changement, c'est la manière absolue et magistrale dont il a réussi à nous faire croire qu'il mentait un peu moins que les autres...
Beurk. Tout n'est pas parfait, nous en parlions justement l'autre soir. C'est le moins qu'on puisse dire. Et la famille Le Pen, la cerise sur le sundae.
Mais, tu sais, le voile musulman, je m'en passerais pas mal.
Ce sont tous les replis communautaires auxquels on assiste qui sont effrayants, je trouve : de plus en plus de femmes de plus en plus voilées, de plus en plus de barbes-zau-carré, de femmes empéruquées, d'hommes portant un châle de prière sous leur chemise, on revoit même des prêtes en soutane…
L'éditorial de ce matin du quotidien que je lis religieusement - non, non, pardon scusez - que je lis fidèlement se termine sur ce paragraphe à la tristesse désabusée :
De part et d'autre de l'Atlantique, la déception est à la mesure de l'écart entre le profond changement annoncé et la triste réalité livrée.
Cent quatre vingt mille personnes à la Bastille, dimanche… C'est assez significatif, je trouve.
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