mercredi 9 octobre 2013

Pochette pour tablette

Bien que ne me connaissant pas elle m'a tirée d'un très mauvais pas, et je voulais l'en remercier. Elle emploie des couleurs lumineuses pour ses dessins et j'ai beaucoup peiné quand est venu le moment de choisir teintes (je les aurais toutes voulues pour mon ouvrage) et motifs : son modèle de tablette est à peine plus grand qu'une ardoise et j'avais trop d'idées en tête pour les caser toutes sur une si petite surface. Les explications pour fabriquer ce type de pochette ne manquent pas sur la Toile mais aucune ne me convenait vraiment, l'un ou l'autre détail me bloquait littéralement – probablement une frayeur stupide de ne pas arriver à relever ce défi – ou ne correspondait pas aux critères que je m'étais fixés : des poches intérieures pour y ranger chargeur, câble et, pourquoi pas, un calepin pour ses esquisses, et une autre pour les crayons, à la façon des trousses que je couds parfois, un mousqueton, pour y accrocher ses clés si besoin, un carré de microfibre pour effacer les traces de doigts et une bandoulière réglable pour qu'elle puisse aussi l'emporter indépendamment de son sac à main.

Les appliqués m'ont permis de matelasser le molleton. Afin de le coudre facilement j'ai glissé une feuille de papier de soie entre la machine et lui, qu'il m'a suffi d'arracher une fois l'étape terminée.

Je me suis probablement imprégnée de tous les modèles consultés avant de me lancer, m'appuyant principalement sur ces explications pour la pose de la fermeture. Je n'ai en revanche utilisé qu'une pièce de tissu pour l'extérieur de la pochette, et une autre pour la doublure, me compliquant peut-être la tâche… J'y ai mis le temps mais je l'espère contente du résultat.

Lin, molleton et fermeture à glissière issus de différents trésors de glaneuse, autres tissus de sources diverses, mousqueton et boucle de ceinture de récup.
 

Pas encore tout à fait prête à être offerte, elle sortait tout juste des griffes de la machine à coudre au moment de la prise de vues…

Les photos font ressortir des défauts beaucoup moins visibles «en vrai»…

Je n'avais encore jamais cousu de fermeture à glissière à la machine, c'est maintenant chose faite ; ce n'était finalement pas si pire (avec le bon pied de biche) ! et j'ai par la même occasion découvert comment coudre tout près des bords…

4 commentaires:

Hélène a dit…

Ayant servi de messagère, je peux attester de la qualité du travail et du résultat, ainsi que de l'appréciation de la destinataire. Première fermeture éclair ? Une vraie belle réussite.

Michelle a dit…

J'ai été émue en lisant ce blogue, d'autant plus que je suis l'heureuse bénéficiaire de cette création. On a beau savoir ce que représente le processus de confection d'un article comme celui-là, c'est encore plus éloquent d'en voir les étapes. Et c'est une excellente idée de partager.
Je ne crois pas que mon petit service méritait autant d'heures, de soin et d'attention dans son merci. Je suis touchée, oui.
Je ne te connais pas Dominique, mais je peux déjà dire que tu es généreuse, créative et patiente.
C'est une réussite.
Bravo et merci.

DoMi a dit…

Je ne suis pas sûre de mériter tant d'éloges, mais merci beaucoup Michelle (et le service dont tu parles était tout sauf "petit":-)…

papelhilo a dit…

très très joli, cet ensemble de couleurs !