mardi 13 novembre 2012

Protège-cahier

Pour une couverture doublée simple, c'est-à-dire pas réversible, on taillera un premier rectangle de tissu aux proportions du cahier en incluant les rabats, plus 1,5 cm ou 2 cm de chaque côté pour la marge de couture, et un deuxième n'incluant pas les rabats avec, toujours, ladite marge.

Notez le magnifique agenda, parfait pour mon emploi du temps de ministre… 


Sur le tissu extérieur on marque le pli du milieu et des rabats à l'aide d'un fer à repasser ou, concernant ces derniers, en tirant un fil de la trame (pour coudre droit). On les rabat (ha, ha) endroit contre endroit (de manière que l'endroit se trouve à l'intérieur de l'espèce de fenêtre ainsi formée ; derrière les volets, en quelque sorte). On les ourle ou on les borde de biais. Pour en faciliter la pose on le pliera en deux avant de le repasser et de le bâtir sur les rabats.


On positionne la doublure, toujours endroit contre endroit, le cas échéant. Retourner le rectangle de sorte que cette dernière repose sur le plan de travail, puis déplier le tissu extérieur en maintenant la partie dévolue au rabat sur la doublure. Epingler les deux tissus, puis coudre sur la marque du pli.


Repositionner le tissu extérieur par-dessus, replier le deuxième rabat vers l'intérieur, de façon à former un tube. Epingler le deuxième rabat depuis l'intérieur puis le coudre, également depuis l'intérieur.


Retourner l'ouvrage à l'envers puis en épingler le haut et le bas en prenant soin de maintenir les rabats. Coudre le haut, positionner le cahier pour s'assurer de l'emplacement des coutures du bas.


Coudre le bas sans oublier de laisser une ouverture pour le retourner. Tailler les angles en biais, supprimer le surplus de tissu. Retourner, s'assurer que les angles sont bien marqués, fermer l'ouverture à petits points invisibles, laver si vous avez bien sué dessus, repasser, et hop ! c'est parti…


Un peu plus complexe à réaliser que le modèle précédent, il n'est pas révolutionnaire pour autant mais, tout comme lui, limite le nombre de pièces à tailler, permet de se passer d'un mètre de couturière et de noter toutes les dimensions. N'hésitez pas à poser des questions si j'ai manqué de clarté…



Pas d'utilisation commerciale, merci. 

4 commentaires:

Roger Gauthier a dit…

Bon bon bon, je te crois sur parole, c'est vraiment pas mon rayon. Ne reste plus qu'à déconner :

Pas surprenant que l'endroit se trouve à l'endroit où se trouve l'endroit, d'où on trouve que l'endroit, qui pourrait se retrouver à l'envers, est la seule chose qui ne soit jamais à l'envers.

Je suis en droit de rigoler, comme mes ayants droit.

En passant, ne trouves-tu pas loufoque que l'on écrive « les ayants droit » et non « les ayant droit » ? Une autre règle qui ne se retrouve pas à l'endroit où elle devrait, et finit à l'envers, en quelque sorte.

Lui

DoMi a dit…

Tu fais ton grand retour en grande forme ? :D

Hélène a dit…

Une recommandation que tu n'as pas mentionnée - allait-elle de soi pour toi ? - c'est la façon de placer le morceau par rapport au motif de l'étoffe. Je note que ton résultat final arrive superbement bien, avec la bande principale de l'imprimé au centre, une bande décorative de chaque côté. Ton habileté me fascine.

DoMi a dit…

Je crois que je ne me suis pas posée la question : j'avise en fonction de la taille de l'étoffe et de l'ouvrage. En l'occurrence, ce bout de tissu-là n'était vraiment pas grand.