On était prêts samedi à remiser chandails et manteaux jusqu'à l'année prochaine étant donné le soleil radieux et la douceur des températures. Les gars de la météo avaient bien prévu un retour de l'hiver dès ce début de semaine mais cette perspective semblait éloignée, comme irréelle. Après un dimanche à la luminosité maussade il a plu hier une bonne partie de la journée, de sorte que quand la pluie s'est changée en neige, assez tard dans la soirée, j'ai d'abord pensé qu'elle ne prendrait pas. Il faut croire qu'il y a eu un petit coup de gel auparavant, comme un coup de pouce. Tôt ce matin des pluies verglaçantes sont tombées, perturbant le trafic ferroviaire francilien… Le Musicien prenait le TGV pour les terres d'Aliénor, où par ailleurs il n'a pas neigé. Il a quitté la maison avant le lever du jour et s'il a voyagé sans encombre les intempéries ont malgré tout influé sur les horaires des trains.
Vers dix heures les bus ne roulaient pas et les automobilistes téméraires étaient à peu près aussi nombreux que les piétons, en témoignait l'état de la chaussée et des ctrottoirs, mais cela n'a pas duré. Les services de voirie de la Ville sont passés, à quatorze heures on entendait de nouveau quelques moteurs vrombir et la chaussée n'a pas tardé à se changer en bouillasse bien cradingue.
Je ne doute pas que vous vous soyez languis de mes bulletins météo…
Si elle n'a cessé de tomber depuis cette nuit, sa densité a varié, entre micro-flocons et pièces de deux euros. Nos hauteurs sont toujours venteuses. Je n'ai pas encore mis le nez dehors, hormis par la fenêtre, mais il me semble que Zéphir s'en donne à cœur joie, emportant cette poudreuse dans des nuées qui finissent par former autant de tout petits monticules et la répartissant de manière aléatoire.
Profitant de ce que le cinéma récemment ouvert porte des Lilas propose des places à 5 euros ce mois-ci je suis allée voir le dernier Jabac, pour reprendre l'appellation d'Alain Resnais, et ne l'ai pas regretté. On y retrouve bien sûr l'humour mi-tendre mi-grinçant du tandem mais je me suis de surcroît régalée à observer les décors truffés de références oniriques, les costumes et l'image dont les fondus-enchaînés donnaient l'impression de regarder à travers le verre dépoli d'une fenêtre ancienne et faisaient penser aux paysages empreints de poésie de Nathalie Novi.
J'ai maintenant hâte que sorte Queen of Montreuil… J'attendrai en revanche de lire quelques avis avant de savoir si Les Coquillettes me tentent ou pas.
Je ne couds plus guère, pas plus que je ne tricote, ces derniers temps – je n'arrive pas à m'y mettre. J'entends pourtant régulièrement les appels de ma machine et de mes aiguilles ; je finirai bien par leur répondre, ne serait-ce que pour honorer une commande… Ça me manque un peu mais j'enchaîne les lectures plus ou moins sympas et il semblerait que je sois devenue à peu près monotache, j'essaye au moins d'éviter de me disperser, d'autant que j'ai un peu de travail de saisie et de mise en pages et que, à ça aussi, je peine à me mettre sérieusement même si ça reste prioritaire. Ça reviendra quand ça reviendra mais pas ces jours-ci car, la Demoiselle séjournant chez sa grand-mère, quelques sorties sont prévues, en solo puisque me voilà célib et sans enfant jusqu'à la fin de la semaine…
8 commentaires:
Il y a eu de la pluie verglaçante hier aussi en Lorraine qui a bien perturbé le trafic !
Ce matin c'était grand soleil. Je ne sais pas s'il restera quelque chose de tout ce blanc d'ici demain. Bonjour les variations de température…
On dirait pratiquement une ville nordique…
Pour le cinéma, je ne commente pas, je n'y connais rien du tout. Tout ce que je sais du cinéma français, c'est que vous avez un acteur qui s'est mis au russe récemment…
C'est marrant, j'attendais ton commentaire climatique :-)
Mais, une fois de plus, tu compares deux choses qui ne sont pas comparables : notre climat est habituellement tem-pé-ré :-))
notre climat est habituellement tem-pé-ré :-))
On dit ça, on dit ça… Tu verras que dans vingt ans, si nous sommes encore tous là, c'est toi qui nous parleras de vos hivers et nous qui te parlerons de nos hivers d'antan.
(pouffe doucement derrière sa main)
Parti comme c'est ça ne m'étonnerait pas plus que ça. En près de vingt-cinq ans de vie parisienne je n'avais jamais traversé pareil hiver.
Pas qu'il fasse excessivement froid mais toutes ces fluctuations de climat sont pénibles à supporter à la longue. Cela dit, jamais vu autant de journées de neige à Paris non plus…
Toujours pas de neige dans les Pays de Loire :) Guère plus de soleil également. Il est resté aux abonnés absents depuis le début de l'année comme en témoigne notre production solaire...
Profite bien de tes dernières heures de solitude ! :)
Merci !
C'est ma dernière soirée avant un moment, maintenant…
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