La douce et moi nous sommes rendues à la rotonde de la Villette samedi dernier, l'occasion pour ma petite citadine, qui adore ça, de voir des animaux de la ferme…
Des projections et des conférences se déroulaient sous un barnum mais je n'ai pas pu les suivre : nous sommes d'une part arrivées un peu tard et, d'autre part, la mode actuelle qui veut que l'on mette de la musique partout, ajoutant souvent du bruit au bruit, a fait que je pouvais difficilement écouter ce qui se disait puisqu'une sono était installée juste en face de l'entrée de la tente – j'ai préféré ménager mes tympans. La Perle a en revanche appris à fabriquer une jardinière à réserve d'eau à partir de matériaux de récupération et est rentrée à la maison absolument ravie de son après-midi.
Nous avons assisté à la tonte d'une brebis, et la Demoiselle a rapporté un peu de laine brute à la maison.
Des projections et des conférences se déroulaient sous un barnum mais je n'ai pas pu les suivre : nous sommes d'une part arrivées un peu tard et, d'autre part, la mode actuelle qui veut que l'on mette de la musique partout, ajoutant souvent du bruit au bruit, a fait que je pouvais difficilement écouter ce qui se disait puisqu'une sono était installée juste en face de l'entrée de la tente – j'ai préféré ménager mes tympans. La Perle a en revanche appris à fabriquer une jardinière à réserve d'eau à partir de matériaux de récupération et est rentrée à la maison absolument ravie de son après-midi.
Deux sceaux alimentaires et l'un de leurs couvercles, une bouteille en plastique
ou un pot de fromage blanc et un bout de tuyau d'arrosage pour la jardinière, une vieille radio pour le pochoir…
ou un pot de fromage blanc et un bout de tuyau d'arrosage pour la jardinière, une vieille radio pour le pochoir…
Dimanche matin nous avons pris le train en direction de Beauvais pour visiter la ferme de l'un des producteurs de notre amap. Nous avons tiré la porte derrière nous un peu après 8 heures du matin et avons attrapé un bus presque tout de suite. En moins d'une demi-heure nous étions arrivées gare du Nord avec une avance confortable pour prendre nos billets et choisir le wagon dans lequel nous installer (ceux qui me connaissent apprécieront l'exploit). Nous ne quittons pas beaucoup Paris et n'allons quasiment jamais dans cette direction. C'était en tout cas une première fois par le train. Le soleil était au rendez-vous, faisant la nique au gris et froid mois de mai de cette année, nous permettant d'apprécier les jolis paysages. Une fois à Beauvais une voiture est venue nous chercher pour franchir les quelques kilomètres qui nous séparaient de notre point de chute.
La ferme Sainte-Beuve est une belle exploitation dans tous les sens du terme, avec quelque cent-soixante hectares de terres où sont installés des élevages bovin, porcin et de volailles (poules et pintades).
Le poulailler est installé dans la grande pâture. Il est conçu comme une espèce de traîneau que l'on tire pour pouvoir l'entretenir.
Les terres, cultivées en biodynamie, donnent diverses variétés de céréales qui nourrissent les bêtes et permettent de produire des farines, moulues sur place, des pains, des brioches, des biscuits, de délicieux pâtés végétaux…
Un verger permet la production de jus de pommes ; des champs de colza et de tournesol celle d'huiles. Un pressoir a récemment été installé et nous devrions bientôt pouvoir bénéficier de cette production maison.
Si j'ai passé une partie de mon adolescence dans la campagne seine-et-marnaise j'ai vécu ma vie d'adulte en ville. Je n'ai pas une grande expérience des fermes mais j'en ai tout de même visité quelques-unes où, souvent, l'abord n'était agréable ni à la vue ni aux narines. Rien de tel dans celle-ci, où tout était d'une méticuleuse propreté.
Intimidés par notre présence, les porcelets ont commencé par se cacher avant de faire quelques furtives apparitions…
Les petits sont souvent atteints de vers et sont soignés, entre autres, avec de la musique. Jasmin Sainte-Beuve nous a expliqué qu'il ne savait pas exactement comment elle agissait sur eux mais qu'il avait constaté que cela marchait.
Cette partie de l'étable abrite les vaches prêtes à vêler.
J'ai demandé à mes acolytes (il s'agissait d'une visite interamap) si j'avais l'esprit mal tourné et si j'étais la seule à lire autre chose que ce qui était inscrit sur ce panneau… On m'a répondu que non. Me voilà donc à peu près rassurée…
La matinée s'est conclue par un pique-nique partagé, dont je n'ai pas pris de photos, avec des tables plus que bien garnies. Nous sommes parties à regret en début d'après-midi et avons conclu la journée avec un crochet par un vide-grenier dans notre quartier : la Demoiselle part à nouveau la semaine prochaine et nous avons flâné à la recherche de shorts-qui-ne-craignent-rien puisque ce séjour-là sera sportif.
La ferme Sainte-Beuve est une belle exploitation dans tous les sens du terme, avec quelque cent-soixante hectares de terres où sont installés des élevages bovin, porcin et de volailles (poules et pintades).
Le poulailler est installé dans la grande pâture. Il est conçu comme une espèce de traîneau que l'on tire pour pouvoir l'entretenir.
La poussinière, qui peut abriter jusque cinq cents poussins.
Les terres, cultivées en biodynamie, donnent diverses variétés de céréales qui nourrissent les bêtes et permettent de produire des farines, moulues sur place, des pains, des brioches, des biscuits, de délicieux pâtés végétaux…
Un verger permet la production de jus de pommes ; des champs de colza et de tournesol celle d'huiles. Un pressoir a récemment été installé et nous devrions bientôt pouvoir bénéficier de cette production maison.
Si j'ai passé une partie de mon adolescence dans la campagne seine-et-marnaise j'ai vécu ma vie d'adulte en ville. Je n'ai pas une grande expérience des fermes mais j'en ai tout de même visité quelques-unes où, souvent, l'abord n'était agréable ni à la vue ni aux narines. Rien de tel dans celle-ci, où tout était d'une méticuleuse propreté.
Intimidés par notre présence, les porcelets ont commencé par se cacher avant de faire quelques furtives apparitions…
La porcherie se répartit en deux bâtiments : un pour les petits et un autre pour les bêtes plus âgées.
Les petits sont souvent atteints de vers et sont soignés, entre autres, avec de la musique. Jasmin Sainte-Beuve nous a expliqué qu'il ne savait pas exactement comment elle agissait sur eux mais qu'il avait constaté que cela marchait.
Cette partie de l'étable abrite les vaches prêtes à vêler.
Les autres, quant à elles, sont au pré, avec leurs veaux et les taureaux. Les bêtes sont des salers. Rustiques, elles ne demandent pas une alimentation sophistiquée et les femelles vêlent seules, raisons pour lesquelles les Sainte-Beuve, lorsqu'ils se sont lancés dans ce type d'élevage, ont opté pour cette variété.
Le moulin.
Le tout nouveau pressoir à huile.
J'ai demandé à mes acolytes (il s'agissait d'une visite interamap) si j'avais l'esprit mal tourné et si j'étais la seule à lire autre chose que ce qui était inscrit sur ce panneau… On m'a répondu que non. Me voilà donc à peu près rassurée…
La matinée s'est conclue par un pique-nique partagé, dont je n'ai pas pris de photos, avec des tables plus que bien garnies. Nous sommes parties à regret en début d'après-midi et avons conclu la journée avec un crochet par un vide-grenier dans notre quartier : la Demoiselle part à nouveau la semaine prochaine et nous avons flâné à la recherche de shorts-qui-ne-craignent-rien puisque ce séjour-là sera sportif.
2 commentaires:
Toute une journée ! Ta Douce a bien de la chance de faire tant d'expériences aussi fascinantes, bravo, la maman.
Je vois qu'à ma grande joie, nous ne sommes pas les seules à avoir l'esprit mal tourné.
Je ne savais pas que tu avais passé une partie de tes jeunes années en région, je te croyais parisienne depuis toujours.
Ah mais non, pas du tout, je carrément métèque à la base…
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