J'aime bien le tricot, mais le jersey ou le point mousse seuls m'ennuient assez rapidement. J'aime que l'ouvrage entrepris comporte des étapes, cela permet de le voir vraiment avancer. J'avais tricoté à ma fille alors qu'elle avait deux ans un gilet en coton vert anis. Un gilet tout simple, au point mousse. J'avais agrémenté le col de picots, et les poignets et le bas de bordures rapportées. Elle l'a longtemps et beaucoup mis, jusqu'à ce qu'il lui aille quasiment comme un boléro mais, à 6 ans, il lui a bien fallu se résoudre à le mettre de côté. Aujourd'hui il habille ses peluches les plus grosses.
Elle a tellement aimé ce gilet malgré ses différences de nuances (des pelotes issues de trois bains de teinture différents ; je n'ai découvert qu'après comment contourner ce problème…) que je me suis toujours dit que je lui en retricoterai un dans le même style. Mais je voulais un fil plus épais car tricoter au-delà du 4 ans en 3,5 m'inspirait moyennement. J'ai fini par trouver un fil dans la bonne teinte, et si l'étiquette indiquait qu'il se tricotait avec les mêmes aiguilles que l'autre il s'est révélé plus fin encore. C'est assez typiquement moi : j'ai une chose précise en tête et je repars avec son exact opposé…
Je l'ai tricoté presque entièrement une première fois au point de jersey, aux aiguilles 3,5. Arrivée à la moitié de la deuxième manche, n'étant pas satisfaite du résultat, je l'ai défait. Je l'ai recommencé, cette fois-ci au point mousse et en 3, mais je ne sais plus trop quel problème me l'a fait mettre de côté, lasse de faire et défaire sans parvenir au résultat escompté. Lorsque je l'ai à nouveau repris l'enfant avait grandi (étonnant, non ?), et je n'avais pas envie qu'elle ne le porte qu'une saison. Donc, l'été dernier, profitant d'un séjour à la campagne, rebelote. Je comptais m'appuyer sur un des modèles proposés dans le livre Tricot pour enfants, c'est vous la styliste !, de Kate Buller (éd. Fleurus), que je pensais trouver là où on allait, mais le livre s'était caché et le mien était resté à la maison… Je me suis donc aidée d'un modèle Phildar, principalement pour le raglan. Le corps du gilet ne m'a posé aucun problème mais j'ai pas mal cherché pour les bandes de boutonnage, pour lesquelles je voulais autre chose que des côtes ou du point mousse. J'ai finalement adopté la bordure des mitaines et du cache-cœur assorti de madame Bien-fait-pour-toi, chez qui je sous-marine parfois, que j'ai aussi utilisée pour les poignets. Le col est terminé par des picots. J'aime bien cette finition qui évite toute couture et a juste ce qu'il faut de souplesse pour que le vêtement garde sa tenue. Des feuilles bordent le bas. Il ne s'agit pas des feuilles du Saroyan de Liz Abinante, qui se tricotent sur quatorze rangs ; elles sont un peu plus grandes, moins rondes, je crois.
J'ai cru m'arracher les cheveux lorsqu'il a fallu assembler les différentes parties du gilet. Les coutures semblaient trop lâches et les points irréguliers alors que j'y avais pourtant apporté grand soin. Je les ai défaites, au moins en partie, et j'ai voulu les assembler à nouveau en les tricotant à trois aiguilles. Mais autant cela fonctionne avec de la laine ou du fil synthétique, autant là ça grignait. J'ai dû faire et défaire trois ou quatre fois ce satané assemblage avant de le recoudre de façon classique, mais en double.
J'aurais tricoté le corps de ce gilet en moins de deux semaines ; les finitions, elles, m'auront demandé des mois. Je voulais que ma petite plume puisse l'étrenner à la rentrée, elle l'a reçu durant les vacances de la Toussaint. Jusqu'au bout que j'ai cru ne jamais voir j'ai eu peur de l'avoir tricoté un poil trop étroit… Je ne sais combien de temps elle le portera, la petite fille est en train de se transformer en jeune fille, mais j'espère qu'il lui ira encore à la rentrée prochaine.
Mauvaise luminosité, mauvaises photos, et je ne sais pas à quoi est dû le reflet rouge près du col. Une autre fois j'arriverai à positionner les visuels comme je veux dans le texte.
Je l'ai tricoté presque entièrement une première fois au point de jersey, aux aiguilles 3,5. Arrivée à la moitié de la deuxième manche, n'étant pas satisfaite du résultat, je l'ai défait. Je l'ai recommencé, cette fois-ci au point mousse et en 3, mais je ne sais plus trop quel problème me l'a fait mettre de côté, lasse de faire et défaire sans parvenir au résultat escompté. Lorsque je l'ai à nouveau repris l'enfant avait grandi (étonnant, non ?), et je n'avais pas envie qu'elle ne le porte qu'une saison. Donc, l'été dernier, profitant d'un séjour à la campagne, rebelote. Je comptais m'appuyer sur un des modèles proposés dans le livre Tricot pour enfants, c'est vous la styliste !, de Kate Buller (éd. Fleurus), que je pensais trouver là où on allait, mais le livre s'était caché et le mien était resté à la maison… Je me suis donc aidée d'un modèle Phildar, principalement pour le raglan. Le corps du gilet ne m'a posé aucun problème mais j'ai pas mal cherché pour les bandes de boutonnage, pour lesquelles je voulais autre chose que des côtes ou du point mousse. J'ai finalement adopté la bordure des mitaines et du cache-cœur assorti de madame Bien-fait-pour-toi, chez qui je sous-marine parfois, que j'ai aussi utilisée pour les poignets. Le col est terminé par des picots. J'aime bien cette finition qui évite toute couture et a juste ce qu'il faut de souplesse pour que le vêtement garde sa tenue. Des feuilles bordent le bas. Il ne s'agit pas des feuilles du Saroyan de Liz Abinante, qui se tricotent sur quatorze rangs ; elles sont un peu plus grandes, moins rondes, je crois.
J'ai cru m'arracher les cheveux lorsqu'il a fallu assembler les différentes parties du gilet. Les coutures semblaient trop lâches et les points irréguliers alors que j'y avais pourtant apporté grand soin. Je les ai défaites, au moins en partie, et j'ai voulu les assembler à nouveau en les tricotant à trois aiguilles. Mais autant cela fonctionne avec de la laine ou du fil synthétique, autant là ça grignait. J'ai dû faire et défaire trois ou quatre fois ce satané assemblage avant de le recoudre de façon classique, mais en double.
J'aurais tricoté le corps de ce gilet en moins de deux semaines ; les finitions, elles, m'auront demandé des mois. Je voulais que ma petite plume puisse l'étrenner à la rentrée, elle l'a reçu durant les vacances de la Toussaint. Jusqu'au bout que j'ai cru ne jamais voir j'ai eu peur de l'avoir tricoté un poil trop étroit… Je ne sais combien de temps elle le portera, la petite fille est en train de se transformer en jeune fille, mais j'espère qu'il lui ira encore à la rentrée prochaine.
Mauvaise luminosité, mauvaises photos, et je ne sais pas à quoi est dû le reflet rouge près du col. Une autre fois j'arriverai à positionner les visuels comme je veux dans le texte.
2 commentaires:
J'ai mal pour toi rien que de lire ça... je connais (trop) bien malheureusement!
Me voilà (un peu) rassurée, alors (et bienvenue ici)…
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